Citations sur tart. i 6

Je lui faisais des dons ; mais, avec modestie, Il me voulait toujours en rendre une partie.... Et, quand je refusais de le vouloir reprendre, Aux pauvres, à mes yeux, il allait le répandre

Ah ! si vous aviez vu comme j'en fis rencontre !

Mon frère, vous seriez charmé de le connaître [Tartufe], Et vos ravissements ne prendraient point de fin

De tous vos façonniers on n'est point les esclaves

Valère a votre foi, la tiendrez-vous ou non ?

D'autant plus dangereux en leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère

Votre homme, à dire vrai, n'est pas de ce modèle [des vrais dévots]

Mon frère, ce discours sent le libertinage

C'est être libertin que d'avoir de bons yeux

Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux.... Que ces francs charlatans, que ces dévots de place De qui la sacrilége et trompeuse grimace Abuse impunément et se joue à leur gré De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré

Il faisait des soupirs, de grands élancements, Et baisait humblement la terre à tous moments

Ces gens, dis-je, qu'on voit d'une ardeur non commune Par le chemin du ciel courir à leur fortune

Qui suit bien ses leçons goûte une paix profonde, Et comme du fumier regarde tout le monde

.... Pour dire un mot faut-il tant de finesse ?

Et vos ravissements ne prendraient point de fin

Estimer le fantôme autant que la personne

Mon frère, ce discours sent le libertinage ; Vous en êtes un peu dans votre âme entiché

C'est un homme.... qui.... oh !... un homme.... un homme enfin !

Il faisait des soupirs, de grands élancements

À prix de faux clins d'yeux et d'élans affectés

Il est de faux dévots ainsi que de faux braves

Ce titre [d'hommes pieux] par aucun ne leur est débattu

Vous êtes le seul sage et le seul éclairé, Un oracle, un Caton, dans le siècle où nous sommes

Il est de faux dévots ainsi que de faux braves