Citations sur lutrin i

Garde au sein du tumulte une assiette tranquille

Pour soutenir tes droits.... Abîme tout plutôt, c'est l'esprit de l'Église

Et d'un ton paternel réprimant ses douleurs : Laisse au chantre, dit-il, la tristesse et les pleurs

J'eus beau prendre le ciel et le chantre à partie, Il fallut l'emporter [le lutrin] dans notre sacristie, Où, depuis trente hivers sans gloire enseveli, Il languit tout poudreux dans un honteux oubli

Le chantre aux yeux du choeur étale son audace, Chante les orémus, fait des processions

Les chanoines vermeils et brillants de santé S'engraissent d'une sainte et longue oisiveté

La déesse, en entrant, qui voit la nappe mise, Admire un si bel ordre

Quand la Discorde encor toute noire de crimes, Sortant des cordeliers pour aller aux minimes, Avec cet air hideux qui fait frémir la paix, S'arrêta près d'un arbre auprès de son palais

Elle y voit aborder le marquis, la comtesse, Le bourgeois, le manant, le clergé, la noblesse

Les morceaux trop hâtés se pressent dans sa bouche

Dans le réduit obscur d'une alcôve enfoncée S'élève un lit de plume à grands frais amassée

Les morceaux trop hâtés se pressent dans sa bouche

Et garde-toi de rire en ce grave sujet

On dit que ton front jaune et ton teint sans couleur Perdit en ce moment son antique pâleur, Et que ton corps goutteux, plein d'une ardeur guerrière, Pour sauter au plancher fit deux pas en arrière

Et toi, fameux héros, dont la sage entremise De ce schisme naissant débarrassa l'Église

Les chanoines, vermeils et brillants de santé, S'engraissaient d'une longue et sainte oisiveté

Qui voudra désormais encenser mes autels ?

Que l'on tire au billet ceux que l'on doit élire

La foule Avec un bruit confus par les portes s'écoule

Reprenez vos esprits, et souvenez-vous bien Qu'un dîné réchauffé ne valut jamais rien

À quoi bon ce dégoût et ce zèle inutile ? Est-il donc, pour jeûner, quatre-temps ou vigile ?

J'aurai pu jusqu'ici brouiller tous les chapitres