Citations sur brit. v 3

Après tous les ennuis que ce jour m'a coûtés

Un jour autant heureux que je l'ai cru funeste

Et nos seuls ennemis altérant sa bonté Abusaient contre nous de sa facilité

Déjà de ma faveur on adore le bruit

Et toujours quelque crainte accompagne l'amour

Et nos seuls ennemis, altérant sa bonté, Abusaient contre nous de sa facilité

Doutez-vous d'une paix dont je fais mon ouvrage ?

Il s'épanchait en fils qui vient en liberté Dans le sein de sa mère oublier sa fierté

La facile bonté, sur son front répandue

Doutez-vous d'une paix dont je fais mon ouvrage ?

Puis-je savoir quel trouble a formé ce nuage ?

Son coeur n'enferme point une malice noire

Madame, ou je me trompe ou durant vos adieux Quelques pleurs répandus ont obscurci vos yeux

Sa confidence auguste a mis entre mes mains Des secrets d'où dépend le destin des humains

Non, il le faut ici confesser à sa gloire, Son coeur n'enferme point une malice noire

Le changement, madame, est commun à la cour

Je réponds d'une paix jurée entre mes mains, Néron m'en a donné des gages trop certains

Passons chez Octavie, et donnons-lui le reste D'un jour autant heureux que je l'ai cru funeste

Déjà de ma faveur on adore le bruit

Et nos seuls ennemis, altérant sa bonté, Abusaient contre nous de sa facilité

Il s'épanchait en fils qui vient, en liberté, Dans le sein de sa mère oublier sa fierté

Son coeur n'enferme point une malice noire

Mais enfin à son tour leur puissance décline

Déjà de ma faveur on adore le bruit