Citations sur poly. iii 2

Le prêtre avait à peine obtenu le silence, Et devers l'Orient assuré son aspect

Voilà ce grand secret et si mystérieux Que n'en pouvait tirer votre amour curieux

La fuite et les clameurs d'un peuple mutiné

Quoi ! s'il aimait ailleurs, serais-je dispensée....

Il ne veut point sur lui faire agir sa justice

Ici dispensez-moi du récit des blasphèmes Qu'ils ont vomis tous deux contre Jupiter mêmes ; L'adultère et l'inceste en étaient les plus doux

Consumant dès l'abord toute leur patience

Il est ce que tu dis, s'il embrasse leur foi ; Mais il est mon époux, et tu parles à moi

Je chéris sa personne, et je hais son erreur

Il est ce que tu dis, s'il embrasse leur foi ; Mais il est mon époux, et tu parles à moi

D'une fureur pareille ils courent à l'autel

Ici dispensez-moi du récit des blasphèmes qu'ils ont vomis tous deux contre Jupiter mêmes

Mais le voici qui vous dira le reste

Qui trahit tous nos dieux aurait pu vous trahir

Ce mot aurait suffi sans ce torrent d'injures

Du plus puissant des dieux nous voyons la statue Par une main impie à leurs pieds abattue

Se sont-ils querellés ?

À chaque occasion de la cérémonie, à l'envi l'un et l'autre étalait sa manie

C'est une impiété qui n'eut jamais d'exemple

Il me faut essayer la force de mes pleurs

Quoi ! s'il aimait ailleurs, serais-je dispensée à suivre à son exemple une ardeur insensée ?

Vous adorez en vain des monstres impuissants

Mais il est mon époux, et tu parles à moi

Ici dispensez-moi du récit des blasphèmes Qu'ils ont vomis tous deux contre Jupiter mêmes

Se jetant à ces mots sur le vin et l'encens