Citations sur amph. ii 1

Monsieur, vous n'avez rien qu'à dire, Je mentirai si vous voulez

À mon serment l'on peut m'en croire

Je suis parti, les cieux d'un noir crêpe voilés, Pestant fort contre vous dans ce fâcheux martyre, Et maudissant vingt fois l'ordre dont vous parlez

Amphitryon : Quels contes ! - Sosie : Non, monsieur, c'est la vérité pure

Voilà comme un valet pour nous montre du zèle !

Dites-moi.... De quel air il vous plaît que ceci soit traité ? Parlerai-je, monsieur, selon ma conscience, Ou comme chez les grands on le voit usité ?

Il faut que ce matin, à force de trop boire, Il se soit troublé le cerveau

Des pieds jusqu'à la tête il est comme moi fait, Beau, l'air noble, bien pris, les manières charmantes ; Enfin deux gouttes de lait Ne sont pas plus ressemblantes

....Non pas le moi d'ici, Mais le moi du logis qui frappe comme quatre

Quoi ! tu veux me donner pour des vérités, traître, Des contes que je vois d'extravagance outrés ?

Tous ces discours sont des sottises, Partant d'un homme sans éclat ; Ce seraient paroles exquises Si c'était un grand qui parlât

C'est un conte à n'y rien connaître, Un conte extravagant, ridicule, importun ; Cela choque le sens commun ; Mais cela ne laisse pas d'être

Çà, je veux étouffer le courroux qui m'enflamme, Et tout du long t'ouïr sur ta commission

Rappelle tous tes sens, rentre bien dans ton âme, Et réponds mot pour mot à chaque question

Oui moi, non pas le moi d'ici, Mais le moi du logis qui frappe comme quatre

Il a le bras fort, le coeur haut

Tous les discours sont des sottises Partant d'un homme sans éclat ; Ce seraient paroles exquises, Si c'était un grand qui parlât

Que le moi que voici, chargé de lassitude, A trouvé l'autre moi frais, gaillard et dispos, Et n'ayant d'autre inquiétude Que de battre et casser les os

En nous formant, nature a ses caprices.... Les uns à s'exposer trouvent mille délices ; Moi, j'en trouve à me conserver

Tous les discours sont des sottises Partant d'un homme sans éclat

Parlerai-je, monsieur, selon ma conscience, Ou comme auprès des grands on le voit usité ? Faut-il dire la vérité, Ou bien user de complaisance ?

En nous formant, nature a ses caprices ; Divers penchants en nous elle fait observer ; Les uns à s'exposer trouvent mille délices ; Moi j'en trouve à me conserver

Il faut être, je le confesse, D'un esprit bien posé, bien tranquille, bien doux, Pour souffrir qu'un valet de chansons me repaisse

Il faut que ce matin à force de trop boire Il se soit troublé le cerveau

Çà, je veux étouffer le courroux qui m'enflamme, Et t'ouïr tout du long sur ta commission