Citations sur esth. ii 7

Quelle étrange pâleur De son teint tout à coup efface la couleur ?

Seigneur, je n'ai jamais contemplé qu'avec crainte L'auguste majesté sur votre front empreinte

Ne connaissez-vous pas la voix de votre époux ?

Croyez-moi, chère Esther, ce sceptre, cet empire, Et ces profonds respects que la terreur inspire, à leur pompeux éclat mêlent peu de douceur, Et fatiguent souvent leur triste possesseur

Seigneur, je n'ai jamais contemplé qu'avec crainte L'Auguste majesté sur votre front empreinte

Du coeur d'Assuérus souveraine maîtresse, Éprouvez seulement son ardente amitié

Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse

Qu'invité chez la reine, il ait soin de s'y rendre

Dans quelle inquiétude, Esther, vous me jetez !

Quel sujet important conduit ici vos pas ?

J'oserai devant lui rompre ce grand silence

Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse

Esther, que craignez-vous ? suis-je pas votre frère ?

Et sans frémissement Je ne puis voir sa peine et son saisissement

Si jamais à mes voeux vous fûtes favorable

Ce sceptre, cet empire.... fatiguent souvent leur triste possesseur

Mes filles, soutenez votre reine éperdue, Je me meurs

....Quelle étrange pâleur De son teint tout à coup efface la couleur ?

Hélas ! sans frissonner, quel coeur audacieux Soutiendrait les éclairs qui partaient de vos yeux ?

Ainsi du Dieu vivant la colère étincelle

Et [je] crois que votre front prête à mon diadème Un éclat qui le rend respectable aux dieux même

Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse

Calmez, reine, calmez la frayeur qui vous presse