Citations sur j. b. rouss.

Laissons aux Scythes inhumains Mêler dans leurs banquets le meurtre et le carnage

Ami Marot, l'honneur de mon pupitre, Mon premier maître, acceptez cette épître

Où Polycrène épand ses libérales eaux

L'inexpérience indocile Du compagnon de Paul Émile Fit tout le succès d'Annibal

Fièvre adurante et soif plus que cynique

Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée

Pélée, à ce discours, portant au loin sa vue, Voit paraître l'objet qui le tient sous ses lois ; Heureux que pour lui seul l'occasion perdue Renaisse une seconde fois

Conseillez-vous au palais, en Sorbonne ; Puis, quand vos cas seront bien décidés, Accordez-vous, si votre affaire est bonne ; Si votre cause est mauvaise, plaidez

Les cieux instruisent la terre à révérer leur auteur

Grands prometteurs de soins et de services, Ardélions sous le masque d'amis, Sachez de moi que les meilleurs offices Sont toujours ceux qu'on a le moins promis

Sur un autel sanglant l'affreux bûcher s'allume, L foudre dévorante aussitôt le consume

La force craint la loi ; la peine suit le crime

Mais sitôt que l'amour s'envole, Il ne connaît plus de retour

Fièvre adurente et soif plus que cynique

Ils savent qu'un héros par son rang exalté Ne doit qu'à la vertu ce que doit le vulgaire à la nécessité

Ni les grands mots ni le ton emphasé, Au sens commun n'ont jamais imposé

Or prions Dieu qu'il leur doint paradis

Je ne prends pas pour vertu Les noirs accès de tristesse D'un loup-garou revêtu Des habits de la sagesse

Elle invoque à grands cris tous les dieux du Ténare, Les Parques, Némésis, Cerbère, Phlégéthon....

Mais je vois déjà d'ici Frémir tout le zénonisme, D'entendre traiter ainsi Un des saints du paganisme

Un compagnon disait sa râtelée à certain carme

Les fouets hâtifs sont déployés, Qui de cent diverses manières Donnent à l'air les étrivières

Le réveil suit de près vos trompeuses ivresses, Et toutes vos richesses S'écoulent de vos mains

D'où nous pouvons conclure sans rien craindre, Qu'au présent seul l'homme doit se restreindre

Hé ! mes amis, un peu moins de superbe