Citations sur millev.

Sa mère, peu de temps hélas ! Vint tous les soirs dans la vallée Visiter la tombe isolée ; Mais son amante ne vint pas

N'ai-je pas entendu la clochette argentine De la chèvre errant au hasard ?

À ces mots, sous la ramée Je suis ma route, et j'entends La voix de ma bien-aimée Me redire : je t'attends

Aux applaudissements, il ne peut consentir, Et son flegme obstiné cherche à les démentir

Un bon vieillard, pieux anachorète, Depuis vingt ans sous ce toit résidait

De la dépouille de nos bois L'automne avait jonché la terre

Accourez tous, venez m'ombrager de vos ailes ; Balancez sur mon front vos palmes immortelles

Fatal oracle d'Épidaure, Tu l'as dit : les feuilles des bois à ses yeux jauniront encore, Et c'est pour la dernière fois

Les loups rôdaient autour de ses batailles ; De ses exploits ils vivaient plus d'un jour

Plus tendrement la palombe soupire

De ma mort la feuille qui tombe Est le présage trop certain

En plein conseil, Amour fut dépouillé ; Vénus supplie et Jupiter compose

Doux bocage, adieu, je succombe, Tu m'avertis de mon destin, De ma mort la feuille qui tombe Est le présage trop certain

Sa mère, peu de temps, hélas ! Vint tous les soirs dans la vallée Visiter la tombe isolée, Et son amante ne vint pas