Citations sur millev.

Sa mère, peu de temps hélas ! Vint tous les soirs dans la vallée Visiter la tombe isolée ; Mais son amante ne vint pas

Cent vierges qu'enfanta l'Inde voluptueuse Couvrent de mets choisis sa table fastueuse

Oubliez-vous votre déconvenue ? Dans notre lutte au pied du mont Ida Je vous vainquis, et pourtant j'étais nue

Mort au plaisir, insensible à la gloire, Dans le désert je traîne un long ennui

Et font jouer, dans l'ombre, De leurs miroirs les facettes sans nombre

De la dépouille de nos bois L'automne avait jonché la terre, Et sur la branche solitaire Le rossignol était sans voix

Aux applaudissements, il ne peut consentir, Et son flegme obstiné cherche à les démentir

De vingt maîtres divers adulateur banal

On dit qu'un jour le dieu par qui l'on aime.... Devers Paphos se mêla d'exercer L'art bienfaisant qu'inventa Triptolème

Fatal oracle d'Épidaure, Tu l'as dit : les feuilles des bois à ses yeux jauniront encore, Et c'est pour la dernière fois

Des travaux et des jours tu chantas l'ordonnance

Un nautonier s'offre à le mettre à bord, Mais ce pilote est l'ami du naufrage

Et je meurs ! de sa froide haleine Le vent funeste m'a touché

D'un besoin curieux l'invincible ascendant Rend sa vie aux dangers et sa flotte aux orages

Deux jours entiers, jetant sa nourriture, Il haleta sous un ciel embrasé

J'en atteste Amurat ; sa noble frénésie De conquête en conquête a traversé l'Asie

L'onde bondit en limpides cascades

Ton cou nerveux [d'un cheval] de sa main fut flatté ; Moins douce était la timide gazelle

Dans les balancements du lugubre cyprès, Du triste Cyparisse il entend les regrets

Du cénobite il apprend à souffrir

Ô Lycus ! l'homme heureux, tel qu'un dieu sur la terre, Des biens de l'indigence est le dépositaire

Ganictor né timide et dans la paix nourri, Aux belliqueux accords n'était point aguerri

Qu'ils renaissent pour vous ces heureux entretiens Où le choc fait jaillir la flamme qui sommeille

Et le baron couvert de gloire Triomphe par ambassadeur

Que l'ambre le plus pur s'exhale à tes festins