Citations sur millev.

Du cénobite il apprend à souffrir

Elle filait et le chanvre et le lin, On la nomma Berthe la filandière

Dans les balancements du lugubre cyprès, Du triste Cyparisse il entend les regrets

Aux applaudissements, il ne peut consentir, Et son flegme obstiné cherche à les démentir

Dans la solitaire bourgade, Rêvant à ses maux tristement Languissait un pauvre malade

Sur un tertre épineux je cueillis non sans peine Le laurier frêle encor par Thespis effleuré

Qu'il mûrisse la datte et ses sucs nourriciers, Des troupeaux de Cédar épaississe les laines

L'onde bondit en limpides cascades

Plus tendrement la palombe soupire

Doux bocage, adieu, je succombe ; Tu m'avertis de mon destin ; De ma mort la feuille qui tombe Est le présage trop certain

Naïf encor, quand d'amour ce vint l'âge, Je rencontrai deux jumeaux sous l'ombrage

Et fonder un empire où croupissaient des eaux

L'huile parfumée Dont l'or, dans Sicyone, inonde les pressoirs

Tyndarides brillants, dont l'éclat toujours pur Des turbulentes mers blanchit le noir azur

Quatre lutins à l'aile diaprée Sont les coursiers de son char nébuleux

Ne se souvient-il plus que la neige glacée Couronne quelquefois les cratères brûlants ?

En plein conseil, Amour fut dépouillé ; Vénus supplie et Jupiter compose

Il est de ces instants où la tête lassée Supporte avec effort le poids de la pensée

Accourez tous, venez m'ombrager de vos ailes ; Balancez sur mon front vos palmes immortelles

Par cent canaux cette onde sulfureuse.... Multipliant sa vertu généreuse, Soutient la vie et détourne les maux

Sa mère, peu de temps, hélas ! Vint tous les soirs dans la vallée Visiter la tombe isolée, Et son amante ne vint pas

Au rendez-vous et de guerre et d'amour

Combien de fois le palais diaphane Eût éclairé nos jeux aériens !

Sa mère, peu de temps hélas ! Vint tous les soirs dans la vallée Visiter la tombe isolée ; Mais son amante ne vint pas

N'allez pas étaler l'effronté barbarisme Ni l'absurde jargon du froid néologisme