Citations sur millev.

Tout est lui ; parle-t-il ? le moi retentissant Dans sa bouche en une heure est cent fois renaissant

Tyndarides brillants, dont l'éclat toujours pur Des turbulentes mers blanchit le noir azur, ô célestes gémeaux....

J'en atteste Amurat ; sa noble frénésie De conquête en conquête a traversé l'Asie

Voici l'heure de la prière Et les tintements du beffroi ; Vous qui priez, priez pour moi

Et, certes, je vais avouant que....

N'ai-je pas entendu la clochette argentine De la chèvre errant au hasard ?

De la dépouille de nos bois L'automne avait jonché la terre, Et sur la branche solitaire Le rossignol était sans voix

Cent vierges qu'enfanta l'Inde voluptueuse Couvrent de mets choisis sa table fastueuse

Dans la solitaire bourgade, Rêvant à ses maux tristement Languissait un pauvre malade

Et je meurs ! de sa froide haleine Le vent funeste m'a touché

Languissait un pauvre malade D'un long mal qui va consumant

L'huile parfumée Dont l'or, dans Sicyone, inonde les pressoirs

Combien de fois le palais diaphane Eût éclairé nos jeux aériens !

Et je meurs ! de sa froide haleine Le vent funeste m'a touché ; Mon printemps commençait à peine, Et mon hiver s'est approché

Aux applaudissements, il ne peut consentir, Et son flegme obstiné cherche à les démentir

Ton cou nerveux [d'un cheval] de sa main fut flatté ; Moins douce était la timide gazelle

Au bord de Seine errait le beau Loïs ; Isis un jour vit sa grâce enfantine

À tout hasard ton coeur me restera ; Fais ce que dois, advienne que pourra

Du cénobite il apprend à souffrir

Sur le chaume de ces demeures Déjà le soir s'est abaissé

Quatre lutins à l'aile diaprée Sont les coursiers de son char nébuleux

Je veux sur le bord des ruisseaux Unir le pâle sycomore à l'if, ornement des tombeaux

Apparemment Phébus lui donne Une couronne de chardon

Naïf encor, quand d'amour ce vint l'âge, Je rencontrai deux jumeaux sous l'ombrage

On dit qu'un jour le dieu par qui l'on aime.... Devers Paphos se mêla d'exercer L'art bienfaisant qu'inventa Triptolème