Citations sur millev.

Dans les balancements du lugubre cyprès, Du triste Cyparisse il entend les regrets

Sa mère, peu de temps, hélas ! Vint tous les soirs dans la vallée Visiter la tombe isolée, Et son amante ne vint pas

Apparemment Phébus lui donne Une couronne de chardon

Je veux sur le bord des ruisseaux Unir le pâle sycomore à l'if, ornement des tombeaux

Naïf encor, quand d'amour ce vint l'âge, Je rencontrai deux jumeaux sous l'ombrage

Souris, amour, si la bergère Quittant la grotte bocagère En rapporte, selon mes voeux, Un doux souvenir dans son âme

Tombez, tombez, feuilles légères, Et pour la plus tendre des mères Cachez quelque temps ce chemin

Dans sa force première Athènes se relève ; Ses braves sont armés de leurs longs javelots

Oubliez-vous votre déconvenue ? Dans notre lutte au pied du mont Ida Je vous vainquis, et pourtant j'étais nue

Et tout à coup le nocturne séjour Sembla rempli d'une clarté bleuâtre Et d'un parfum d'innocence et d'amour

Par cent canaux cette onde sulfureuse.... Multipliant sa vertu généreuse, Soutient la vie et détourne les maux

Tyndarides brillants, dont l'éclat toujours pur Des turbulentes mers blanchit le noir azur, ô célestes gémeaux....

À vous le dé ; vous méritez la place Quelque peu mieux que messieurs tels et tels

Sous les hêtres ombreux, témoins de sa souffrance

Cent vierges qu'enfanta l'Inde voluptueuse Couvrent de mets choisis sa table fastueuse

Sur un tertre épineux je cueillis non sans peine Le laurier frêle encor par Thespis effleuré

Elle filait et le chanvre et le lin, On la nomma Berthe la filandière

Doux bocage, adieu, je succombe ; Tu m'avertis de mon destin ; De ma mort la feuille qui tombe Est le présage trop certain

L'incarnat des roses printanières

Recueille-toi, ma lyre ! et ne sors du silence Que pour vaincre en beauté les plus beaux de mes vers

De vingt maîtres divers adulateur banal

Plus tendrement la palombe soupire

En plein conseil, Amour fut dépouillé ; Vénus supplie et Jupiter compose

Ganictor né timide et dans la paix nourri, Aux belliqueux accords n'était point aguerri

Languissait un pauvre malade D'un long mal qui va consumant