Citations sur millev.

Sur un tertre épineux je cueillis non sans peine Le laurier frêle encor par Thespis effleuré

J'en atteste Amurat ; sa noble frénésie De conquête en conquête a traversé l'Asie

Des travaux et des jours tu chantas l'ordonnance

Soudain l'avalanche sauvage Roule et l'entraîne dans son sein

Deux jours entiers, jetant sa nourriture, Il haleta sous un ciel embrasé

Tous deux alors d'une volte soudaine Semblent se fuir....

De vingt maîtres divers adulateur banal

Cent vierges qu'enfanta l'Inde voluptueuse Couvrent de mets choisis sa table fastueuse

Doux bocage, adieu, je succombe, Tu m'avertis de mon destin, De ma mort la feuille qui tombe Est le présage trop certain

Un bon vieillard, pieux anachorète, Depuis vingt ans sous ce toit résidait

Elle filait et le chanvre et le lin, On la nomma Berthe la filandière

Ne se souvient-il plus que la neige glacée Couronne quelquefois les cratères brûlants ?

Doux bocage, adieu, je succombe ; Tu m'avertis de mon destin ; De ma mort la feuille qui tombe Est le présage trop certain

L'onde bondit en limpides cascades

Elle s'arrête, et d'une douleur feinte, à tous ses traits elle donne l'empreinte

D'un besoin curieux l'invincible ascendant Rend sa vie aux dangers et sa flotte aux orages

Elle dit et s'endort ; vers la plaine odorante, Non moins prompt que le daim cherchant la biche errante, Voilà que, l'oeil ardent, accourt le bien-aimé

On dit qu'un jour le dieu par qui l'on aime.... Devers Paphos se mêla d'exercer L'art bienfaisant qu'inventa Triptolème

Apparemment Phébus lui donne Une couronne de chardon

Tout est lui ; parle-t-il ? le moi retentissant Dans sa bouche en une heure est cent fois renaissant

Par cent canaux cette onde sulfureuse.... Multipliant sa vertu généreuse, Soutient la vie et détourne les maux

Sous les hêtres ombreux, témoins de sa souffrance

Et tandis qu'il m'assied au trône de Racine, [il] Aiguise contre moi l'épigramme assassine

N'allez pas étaler l'effronté barbarisme Ni l'absurde jargon du froid néologisme

Et je meurs ! de sa froide haleine Le vent funeste m'a touché