Citations sur millev.

Tombez, tombez, feuilles légères, Et pour la plus tendre des mères Cachez quelque temps ce chemin

Sur un tertre épineux je cueillis non sans peine Le laurier frêle encor par Thespis effleuré

De la dépouille de nos bois L'automne avait jonché la terre

Trop heureux l'écrivain qui dans la solitude.... Épure ses travaux dans le creuset du temps

Suivant l'adage, il faut cacher sa vie ; Je ne suis plus qu'un vieil ermite, un ours

L'onde bondit en limpides cascades

À tout hasard ton coeur me restera ; Fais ce que dois, advienne que pourra

Les loups rôdaient autour de ses batailles ; De ses exploits ils vivaient plus d'un jour

Des travaux et des jours tu chantas l'ordonnance

Tel un coursier qu'amour vient assaillir, Mort pour la gloire, entend sans tressaillir L'aigre clairon qui l'appelle aux alarmes

L'huile parfumée Dont l'or, dans Sicyone, inonde les pressoirs

Oubliez-vous votre déconvenue ? Dans notre lutte au pied du mont Ida Je vous vainquis, et pourtant j'étais nue

À ces mots, sous la ramée Je suis ma route, et j'entends La voix de ma bien-aimée Me redire : je t'attends

De tout son corps pressant les froids parvis, à ces accents le royal solitaire Mêle tout bas quelques voeux pour son fils

Tout est lui ; parle-t-il ? le moi retentissant Dans sa bouche en une heure est cent fois renaissant

Sa mère, peu de temps, hélas ! Vint tous les soirs dans la vallée Visiter la tombe isolée, Et son amante ne vint pas

N'ai-je pas entendu la clochette argentine De la chèvre errant au hasard ?

Apparemment Phébus lui donne Une couronne de chardon

Tous deux alors d'une volte soudaine Semblent se fuir....

En plein conseil, Amour fut dépouillé ; Vénus supplie et Jupiter compose

De vingt maîtres divers adulateur banal

Tyndarides brillants, dont l'éclat toujours pur Des turbulentes mers blanchit le noir azur, ô célestes gémeaux....

Ne se souvient-il plus que la neige glacée Couronne quelquefois les cratères brûlants ?

Ton cou nerveux [d'un cheval] de sa main fut flatté ; Moins douce était la timide gazelle

Il est de ces instants où la tête lassée Supporte avec effort le poids de la pensée