Citations sur marot

Mais tu as eu par un don liberal De leurs francs cueurs un acquest general

Quand marys gardent leurs femelles, Ils ont droit, je m'en tais tout coy

Bacchus alors chappeau de treille avoit Et arrivoit pour benistre la vigne

Hymeneus, qui faict la fille femme

Car, ce jour d'hui, il me convient aller Coucher là-haut vers cette haulte roche

Nombrer voulus tout par ordre et sequence Les tiens ayeulx

Là elle veoit une lumiere telle, Que, pour la veoir, mourir devrions vouloir

À ce seul mot un gros marteau carré Frappe un tel coup contre un portal barré Qu'il fait crousler les tours du lieu infame

Si ont requis que chanter on la face, Disant qu'elle a l'organe mal seraine

À tous qui sont de t'offenser craintifs, Grans biens as fait, depuis les plus petits Jusqu'à ceux de grand aage

Et plus cent fois me plaisoit d'ouyr dire : Pan, fais bon oeil à Robin le berger, Que veoir chez nous trois cents boeufz heberger

Puis le reprint [Dieu], quand par grefve achoison Un Ferrarois luy donna la poison

Et cestui-là plus antique qu'un roc

Qui l'orroit plaindre aucune fois, On gageroit que c'est la voix De quelque dolente personne

Mais certes il se deult grammant De t'ouir irreveramment Parler d'une telle princesse

... ou pas à pas le long des buissonnetz Allois cherchant les nidz de chardonnetz

Et comme on voit souvent l'obscure nue, Clere à moytié par celestes rayons, Ainsi nous est demy joie advenue

Je n'entendy que les voix très hydeuses, Et hurlemens de bestes dangereuses

Desjà pourtant je faisois quelques nottes De chant rustique....

Ne fin papier, ne vierge parchemin, Pour mon propos escrire rien ne valent

Accoustre et cein sur ta robuste cuisse Ton glaive aigu, qui est la resplandeur Et l'ornement de royalle grandeur

Saint Paul estant de son dire croyable Dit : j'ay vescu des hommes incoulpable Jouxte la loy : n'ayant de Christ notice

Ce venerable Ilot fut averti De quelque argent que m'avez departi Et que ma bourse avoit grosse apostume

À ses enfans la pierre pour du pain Ne donne point ; mais sa benigne main Nous eslargit ce qui est necessaire

Cependant on trouve aussi guillon : Là vint un postillon Qui m'aportoit guillon, Me suivant à la trace, à la seule parole D'une femme trop folle ; Maudite soit sa race !