Citations sur voltaire

Je ne me soucie point des querelles sur la musique ; je ne songe et je ne songerai, à mon agonie, qu'à la bonne cause, dont il paraît qu'on ne se soucie plus guère

Ce fleuve soulevé roulant sur nous son onde

Le savant qui m'a déterré cette édition prodigieusement rare

Et malgré notre usage antique et solennel De défendre en champ clos le sexe qu'on outrage

Je crois qu'on ne peut mieux faire dans ce silence de la chronologie, que de recourir à la règle de Newton, qui, ayant composé une année commune des années qu'ont régné les rois des différents pays, réduit chaque règne à vingt-deux ans ou environ

Dès que le canon des Suédois eut fait brèche aux retranchements, ils s'avancèrent la baïonnette au bout du fusil, ayant au dos une neige furieuse qui donnait au visage des ennemis

Martin conclut que l'homme était fait pour vivre dans les convulsions de l'inquiétude, ou dans la léthargie de l'ennui

Ils donnent des enfants à l'État, et les élèvent avec honnêteté

Vous êtes au-dessus des formules de lettres

Il valait cent fois mieux être le protecteur de la philosophie que le perturbateur de l'Europe [il s'agit du roi de Prusse]

. Le roi scythe rentra dans son quartier pour appliquer le dictame sur ses blessures

Mahomet vous protége ; et son juste courroux, Prêt à tout foudroyer, peut s'arrêter par vous

Tous ces grands hommes [les conquérants] étaient si parfaitement voleurs de grand chemin, que, depuis Romulus jusqu'aux flibustiers, il n'est question que de dépouilles opimes, de butin, de pillage, de vaches et de boeufs volés à main armée

Ses joues animées de la plus belle pourpre mêlée au blanc de lait le plus pur

J'envisage le siècle de Louis XIV comme celui du génie, et le siècle présent comme ce lui qui raisonne sur le génie

Je pense que vous et moi nous avons été les seuls qui aient prévu que la destruction des jésuites les rendrait [les jansénistes] trop puissants

On courut sur eux [les anabaptistes] dans la basse Allemagne

Le peuple se rangea en haie.... les magistrats prirent leurs places

Il faut toujours avec le vulgaire prendre le parti le plus incroyable

Presque personne ne savait les finesses de la versification [avant Racine]

On appelait autrefois faveurs, des rubans, des gants, des boucles, des noeuds d'épée, donnés par une dame

De telles naïvetés qui succèdent à la belle scène de l'entrevue de Pompée et de Sertorius, justifient ce que Molière disait de Corneille, qu'il y avait un lutin qui tantôt lui faisait ses vers admirables, et tantôt le laissait travailler lui-même

Cette vérité est un oreiller sur lequel on peut dormir en repos ; le reste est un éternel sujet d'arguments pour et contre

Il faut que ceux qui sont nés pour les gouverner [les hommes] en sachent plus qu'eux ; il est juste que le berger soit plus instruit que le troupeau

Je crois que les bons entendeurs pourront profiter à cette lecture