Citations sur lemerc.

Je léguerai la France à ma race durable

Au service éminent que vous m'avez rendu

Nous, jouet des partis à la fois suscités Par votre faste vain et vos cupidités

Gaulois, Germains, Français, en des bois homicides, Offraient aux dieux le sang versé par leurs druides

Des vieillards massacrés, des mères désolées

Aux crins de ses coursiers hideusement traînée

Je ne sais ; on ne peut sans des frissonnements De la nature en eux voir les renversements

Orné fatalement des dépouilles de Troie, Le tyran aveuglé se livre à son destin

Mais depuis que l'aspect des hautes vérités Le retira, dit-il, de ses crédulités....

Prétextat l'a soustraite à mes sévérités ; Ses discours pleins de feu....

Ma passion muette, étonnée et timide

Et ne présume rien de leur triste pâleur [de mes traits] Que mon épuisement, effet d'un long malheur

Forme, exprime un désir, et ma reconnaissance Ne mettra point de borne à ma munificence

Du crime ainsi toujours le crime ouvre la route

Eh ! seigneur, est-ce vous dont la voix lamentable A fait gémir ces murs d'accents si douloureux ?

Lorsque votre beauté, dans son choix indécis, S'essaya sur le père avant de plaire au fils

Ce Grec dont l'oeil au loin observe nuit et jour L'horizon de nos mers que domine la tour

Je léguerai la France à ma race durable

Tu prêtes, Mérovée, au peu que j'ai d'appas Un magique ascendant que Brunehaut n'a pas

Adieu donc, quittez-vous ; cette privation Expiera ses écarts et sa rébellion

Mille douteux discours démentant ces discours Égaraient mon esprit et m'abusaient toujours

Et nos États alors, loin d'être partagés, Contre un démembrement fleuriront protégés

.... Ce lieu les tient emprisonnés

Ce front décoloré, ces adieux menaçants

Et nous redouterions d'atteindre en ce saint lieu Nos ennemis couverts de l'égide de Dieu