Citations sur madame de sevigne

Conservons nos jambes tant que nous pourrons ; elles sont difficiles à apaiser quand une fois elles sont fâchées

Nous étions dans la consternation

La fantaisie m'a pris de me lever

Le funeste succès [la mort du cardinal de Retz] n'a que trop justifié nos discours [sur le mauvais traitement de la maladie]

Quand la Champmeslé arrive, on entend un murmure ; tout le monde est ravi

Conservant toute l'aigreur qu'ils ont l'un pour l'autre

M. de Pompone a passé le jour ici, il vous aime, et vous honore, et vous estime parfaitement

Mes paroles sont sages, comme vous voyez ; mais très souvent mes pensées ne le sont pas ; il y a un point que vous devinez aisément, où je ne puis me servir de la résignation que je prêche aux autres

Vous avez des fruits que je dévore déjà par avance, j'en mangerai l'année qui vient, si je ne meurs entre ci et là

Il y a ici un jeune fils du landgrave de Hesse qui est mort de la fièvre continue sans avoir été saigné ; sa mère lui avait recommandé en partant de ne se point faire saigner à Paris ; il ne s'est point fait saigner, il est mort

Vous y allez donc en litière, quelle fantaisie ! j'ai vu que vous n'aimiez les litières que quand elles étaient arrêtées ; vous êtes bien changée

Il [Sévigné] s'ennuie fort dans la charge de guidon ; cette place est jolie à dix-neuf et vingt ans ; mais, quand on y a demeuré sept ans, c'est pour en mourir de chagrin

Mes vérités ont fait en vous leur effet ordinaire

Continuez, ma belle, à me parler de vous, sans craindre que cela m'ennuie ; mon amitié s'accommode mieux de partager vos peines que de les ignorer

Si elle [Mme de Bouillon] est innocente, elle perd infiniment de n'avoir pas le plaisir de triompher

Il y avait [à Rennes] une mademoiselle Descartes, propre nièce de votre père [Descartes], qui a de l'esprit comme lui ; elle fait très bien des vers

Je crois pour son honneur que celui-là visait à Marie [voulait lui faire la cour] ; mais le plus juste s'abuse, il a tiré sur la jardinière et le mal est incurable

Il [M. de Barrillon] est souvent chez Mme de la Fayette et chez Mme de Coulanges ; il disait à cette dernière l'autre jour : Ah ! madame, que votre maison me plaît ! j'y viendrai bien les soirs, quand je serai las de ma famille. - Monsieur, lui dit-elle, je vous attends demain

Voilà vraiment un malheur bien marqué et une destinée que rien ne pouvait empêcher

Je vous mandai, la dernière fois, la vue que j'avais pour vous tirer de l'oppression où vous êtes

Je me suis trouvée naturellement dans cette affaire [refroidissement entre d'Estrées et Bussy], par le plaisir que je pris de lui dire [au maréchal d'Estrées] ce que vous me mandiez de lui

Il n'y a qu'une opinion sur son sujet

Le traité de M. de Lorraine est rompu, après avoir été assez avancé, voilà votre pauvre amie [Mme de Vaudemont] assez reculée

Mon fils a des ouvriers ; il a fait parer, comme on dit ici [en Bretagne] ses grandes allées, vraiment elles sont belles

Cette conversation nous est si naturelle que nous y tombons insensiblement ; c'est un penchant si doux qu'on y revient sans peine