Citations sur jean froissard

Ains gagnoient et conqueroient villes et forts chasteaux souvent, les uns sur les autres, par force et par pourchas, par embler et par escheler de nuit ou de jour

Et lui fit prier que pour Dieu il se voulust deporter et retraire

Quand il sut comment le roi [Édouard II] avoit esté pris et deposé de sa couronne

Tels ribaudailles n'eussent osé entreprendre d'avoir occis un tel homme, si ils n'eussent eu des coadjuteurs et souteneurs en leur emprise

Et plusieurs autres se sauverent et eschapperent par un bosquet qui là estoit

Et le [un glaive arraché par un abbé à un chevalier dans un combat] gardoient encore les moines en parement [comme monument glorieux]

Messire Thomas, mon fils est-il mort.... ou blessé.... Nennin, monseigneur, si Dieu plait ; mais il est en dur parti d'armes ; si auroit bien mestier de votre aide

Or tost ! issons hors de notre ville, et allons combattre ce tantet d'Anglois

Et l'eust volontiers sauvé s'il l'eust pu, pour cause de pitié, car bien savoit qu'il estoit pris sur la teste

Ceux dont il esperoit à avoir profit

[Philippe d'Artevelle aux Gantois : ] Souvienne vous de nos ennemis, et chacun porte son baston tout droit devant lui ; et vous entrelacez de vos bras, par quoi on ne puisse entrer dedans vous....

Ils furent informés que ens uns grands marès qui là sont en une vallée, avoit la plus belle proie du monde

Montés sur petites haquenées qui ne sont ni liées ni estrillées

Le comte entendit bien la parole ; mais parler ne put ; car il avoit jà sa langue si morte et le palais si clos qu'il ne faisoit mais que balbutier

Ils descendirent de leurs defenses et vinrent en la carriere et apporterent grand foison de bois et merrien

Sera tout ce païs reacquis

On lui mit en la bouche pain, eau et espices et toutes choses confortatives

Et crois, quand la paix y fut premierement avisée, que ce fut par la grace de Dieu et inspiration divine

Et octroia courtoisement le demeurer jusqu'à la volenté de madame la roine

Quand Messire Jean de Hollande fut informé de cette aventure, si cuida bien forcener d'annoi

Pour historier et croniser toutes choses

Et sentoient qu'ils n'avoient mie pourveances assez pour eux tenir plus haut de dix jours

Et avoient en l'ost bien quatre cent canons [engins de toute sorte] mis et assis tout autour de la ville

À leur departement ils trouverent quatre nefs anglesches chargées de pourveances et de chevaux, qui s'estoient tenues au dessus de la bataille

Conseil ! repondit l'archeveque ; beau nepveu, c'est trop tard ; vous voulez clore l'estable quand le cheval est perdu