Citations sur jean de la fontaine

....Le Scythe alors lui demanda [au jardinier qui taillait ses arbres] : Pourquoi cette ruine : était-il d'homme sage De mutiler ainsi ces pauvres habitants ?

Sur la branche d'un arbre était en sentinelle Un vieux coq adroit et matois

Mettez ce qu'il en coûte à plaider aujourd'hui ; Comptez ce qu'il en reste à beaucoup de familles ; Vous verrez que Perrin tire l'argent à lui, Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles

À tant se tut ; Richard, tombé des nues, Fut tout heureux de pouvoir s'en aller

Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ; Mieux vaudrait un sage ennemi

Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut emploi

Après l'abord et l'ayant salué

Que l'ours s'acharne peu souvent Sur un corps qui ne vit, ne meut ni ne respire

Ce temps [de la mort], hélas ! embrasse tous les temps : Qu'on le partage en jours, en heures, en moments, Il n'en est point qu'il ne comprenne Dans le fatal tribut ; tous sont de son domaine

Témoigner en tel cas un peu de désespoir Est quelquefois une bonne recette

Mais d'en ouvrir la bouche elle n'osa

Cependant l'humble toit devient temple ; et ses murs Changent leur frêle enduit aux marbres les plus durs

Ce pauvre cygne achève son destin ; Ne lui donnez plus rien qu'un petit de panade, Car il est mort, autant vaut

....Je l'ai vue avant vous [l'huître], sur ma vie. - Eh bien ! vous l'avez vue, et moi je l'ai sentie

Ce chien, voyant sa proie en l'eau représentée, La quitta pour l'image, et pensa se noyer

Quelqu'un n'a-t-il point vu Comme on dessine sur nature ? On vous campe une créature, Une ève ou quelque Adam....

Qui dit Sillery dit tout ; Peu de gens en leur estime Lui refusent le haut bout

Tout est fin diamant aux mains d'un habile homme ; Tout devient happelourde entre les mains d'un sot

Le boeuf vint à pas lents ; Quand il eut ruminé tout le cas en sa tête, Il dit que du labeur des ans Pour nous seuls il portait les soins les plus pesants

Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille, S'écria-t-il de loin au général des chats

C'était une clameur à rendre les gens sourds

Qu'aperçois-je ? dit-il, c'est quelque victuaille ; Et, si je ne me trompe à la couleur du mets, Je dois faire aujourd'hui bonne chère ou jamais

Par un exemple tout égal

Dès que les chèvres ont brouté, Certain esprit de liberté Leur fait chercher fortune

Ce temps [de la mort] embrasse tous les temps : Qu'on le partage en jours, en heures, en moments, Il n'en est point qu'il ne comprenne Dans le fatal tribut ; tous sont de son domaine