Citations sur jean de la fontaine

Adieu chicorée et porreaux, Adieu de quoi mettre au potage

Hippocrate ne fait Choix de ses mots

L'âne, qui goûtait fort l'autre façon d'aller, Se plaint en son patois....

Dans le cristal d'une fontaine Un cerf se mirant autrefois Louait la beauté de son bois Et ne pouvait qu'avecque peine Souffrir ses jambes de fuseaux

On en vient au partage, on conteste, on chicane

Ô belles, évitez Le fond des bois et leur vaste silence

Soyons bien buvants, bien mangeants, Nous devons à la mort de trois l'un en dix ans

Le ciel permit qu'un saule se trouva, Dont le branchage, après Dieu, le sauva

.... Mais, quoi qu'on fasse, Propos, conseil, enseignement, Rien ne change un tempérament

Compère le renard se mit un jour en frais, Et retint à dîner commère la cigogne

Cependant l'humble toit devient temple, et ses murs Changent leur frêle enduit aux marbres les plus durs

Deux mulets cheminaient, l'un d'avoine chargé....

Un second lui succède [à l'aîné] et se met en posture, Mais en vain ; un cadet tente aussi l'aventure ; Tous perdirent leur temps

.... Le rat dit : idiot ! Moi, ton [du chat] libérateur ! je ne suis pas si sot

Soigne, avant de l'offrir, qu'il soit bien ajusté

Ma foi, vous êtes, vous, un vrai trouble-ménage

Certain loup aussi sot que le pêcheur fut sage

Un tonnelier et sa femme Nanon Entretenaient un ménage assez mince

Ne cherchez plus, leur dit-il, d'autre cause ; C'est ce poirier, il est ensorcelé

N'ai-je pas bien servi dans cette occasion ? Dit l'âne en se donnant tout l'honneur de la chasse. - Oui, reprit le lion, c'est bravement crié

Le chien mit bas la proie Pour la défendre mieux, n'en étant plus chargé

Et, sans considérer quel sera le loyer D'une action de ce mérite, Il l'étend [le serpent engourdi de froid] le long du foyer, Le réchauffe, le ressuscite

Le médecin Tant-pis visitait un malade Que visitait aussi son confrère Tant-mieux

Celui-ci vint suivi d'un cortége d'enfants, Voilà le verger plein de gens Pires que le premier

Défendez-vous par la grandeur ; Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse ; La mort ravit tout sans pudeur