Citations sur jean de la fontaine

La fortune se plaît à faire de ses coups

Elle [la belette] porta chez lui [le lapin] ses pénates un jour Qu'il était allé faire à l'aurore sa cour Parmi le thym et la rosée

La table où l'on servit le champêtre repas

L'épouvante est au nid plus forte que jamais

Même on dit qu'il suivit la mode de son maître

C'est proprement la caverne au lion

Dans cet abord Joconde Voulut les envoyer dormir en l'autre monde

Les chiens du lieu, n'ayant en tête Qu'un intérêt de gueule, à cris, à coups de dents Vous accompagnent ces passants [les chiens étrangers]

Le député vint donc, et fit cette harangue : Romains, et vous, sénat assis pour m'écouter....

Comme Anselme vivait avec assez d'éclat

Nos deux maîtres fripons Regardaient rôtir des marrons

Le sage l'aura fait [un éléphant de pierre] par tel art et de guise Qu'on le pourra porter peut-être quatre pas

Je ne crois point que la nature Se soit lié les mains et nous les lie encor Jusqu'au point de marquer dans les cieux notre sort

Le chiaoux, homme de sens, Lui dit : Je sais par renommée Ce que chaque électeur peut de monde fournir

Plein de courroux et vide de pécune, Léger d'argent et chargé de rancune, Il va trouver le manant qui riait Avec sa femme et se solaciait

Quel grain veux-tu répandre dans ces lieux ? Le manant dit : Monseigneur, pour le mieux, Je crois qu'il faut les couvrir de touselle, Car c'est un grain qui vient fort aisément

La vogue [d'une devineresse] était passée Au galetas ; il avait le crédit ; L'autre femme se morfondit

L'autre [le cheval], qui s'en doutait, lui lâche [au loup] une ruade Qui vous lui met en marmelade Les mandibules et les dents

Le marchand fit son chantre mille écus, et son grammairien trois mille

.... Combien en a-t-on vus Qui, du soir au matin, sont pauvres devenus Pour vouloir trop tôt être riches !

Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce

Un paon muait : un geai prit son plumage.... Puis parmi d'autres paons tout fier se panada, Croyant être un beau personnage

C'est par cette raison qu'égayant leur esprit Nombre de gens fameux en ce genre ont écrit

Ce temps [de la mort], hélas ! embrasse tous les temps : Qu'on le partage en jours, en heures, en moments, Il n'en est point qu'il ne comprenne Dans le fatal tribut ; tous sont de son domaine

Le premier occupant, est-ce une loi plus sage [que l'hérédité] ?