Citations sur chaulieu

Je t'aimerais bien moins si tu m'étais fidèle ; Moins de conformité nous unirait tous deux ; Le ciel entre fripons forme d'aimables noeuds

Point ne sauriez, beau centuriateur, Quoi que fassiez, désormais assez dire De son esprit, son courage et son coeur

Pourquoi ne pas donner pouvoir aux d'Argensons Qui règlent la police et corrigent la France, De mettre les rimeurs aux Petites-Maisons ?

Mes mains ornèrent ce bocage ; Nul ne me suivra qu'un cyprès

Pourquoi donc tant consulter Cabalistes, massorètes, Et ces diseurs de sornettes Qu'un démon vient transporter ?

J'ai dogmatisé l'inconstance Et prêché l'infidélité

Comme je sais pourtant.... que V. A. S. est présentement dans le goût des vaticinations, voici certaine centurie

Depuis ce temps-là, toute la famille royale aime les croquets, et l'on a même remarqué que, plus les princesses de cette maison sont aimables, plus elles ont du goût pour ces sortes de pain d'épice

Leurs dignités et leurs trésors

.... Me vint hier un dindon Du bon pays, d'où trois fois la semaine Les coquetiers arrivent à foison Sur certain quai, près la Samaritaine

Que, sensible aux goûts des plaisirs, Éloigné de l'intempérance, je forme encor quelques désirs, Sans offenser la bienséance

Paix ! crois-moi, ne parle guère ; J'en sais qui, sans dire mot, N'ont pas mal fait leur affaire

Chez un chanoine de St-Maur Est une vieille centurie, Qu'il tira jadis du trésor De l'église Ste-Marie, Où le grand Nostradamus dort

Et toujours avec lui sera Muse goguenarde et caustique, Qui, tandis que fat il sera, Sans cesse les chansonnera

C'est là [dans le Mercure galant] que l'énigme se pare, Met un masque mystérieux, Et, d'un voile mince et bizarre Embarrassant les curieux, Est toujours neuve et jamais rare

Qu'une jambe de bois te siérait assez bien, Et qu'après nos guerres finies Tu viendrais avec grâce encore aux Tuileries, Éborgné, clopinant, nous servir d'entretien

Clairs ruisseaux, sombres bois, qui la vîtes fidèle, Cessez de retracer à mon coeur affligé L'image d'une ardeur et si vive et si belle

Arbre, croissez, disais-je, où nos chiffres tracés Consacrent à l'amour nos noms entrelacés

J'ai frotté, J'ai gratté Occiput, Sinciput, Ma foi rien Ne vient bien

Je consulte souvent le cristal d'un ruisseau ; Mes rides s'y font voir ; par ces vérités dures J'accoutume mes sens à l'horreur du tombeau

Laissons revenir en foule Mensonge, erreurs, passions ; Sur ce peu de temps qui coule Faut-il des réflexions ?

Tu négliges les sentiments, Pour faire briller la pensée

De cettui preux qu'a prédit et chanté Nostradamus dans une centurie, Jà pour le los ne peut la flatterie Aller si loin qu'a fait la vérité

Mon cheval tombe sur moi par deux instances

L'an s'est passé ; mon joli cocardeau Est devenu le mari de ma belle, Mari croyant sa maîtresse fidèle