Citations sur chaulieu

Que, sensible aux goûts des plaisirs, Éloigné de l'intempérance, je forme encor quelques désirs, Sans offenser la bienséance

Mes mains ornèrent ce bocage ; Nul ne me suivra qu'un cyprès

Depuis ce temps-là, toute la famille royale aime les croquets, et l'on a même remarqué que, plus les princesses de cette maison sont aimables, plus elles ont du goût pour ces sortes de pain d'épice

Venez me voir ; l'amitié vous engage à hasarder cette bonne action ; Chose ferez et bienséante et sage ; De son succès amour est caution

Princesse, quittez donc logogriphe et rébus ; Ce sont les vains efforts des esprits de bibus

Sur la Tamise, Melpomène Ne veut qu'horreur et que combats

Demande aux hôtes de ces bois Si quelquefois dans leurs tanières Ils eurent la démangeaison De venir chercher tes lumières

J'ai dogmatisé l'inconstance Et prêché l'infidélité

Point ne sauriez, beau centuriateur, Quoi que fassiez, désormais assez dire De son esprit, son courage et son coeur

Pourquoi, d'un faux espoir me flattant à mon âge, De nouveau m'embarquer dans de folles amours ?

Et tu verras mon indulgence Trancher nos éclaircissements

Qu'une jambe de bois te siérait assez bien, Et qu'après nos guerres finies Tu viendrais avec grâce encore aux Tuileries, Éborgné, clopinant, nous servir d'entretien

Tu verras ce prince glouton Rendre facilement croyable Tout ce que nous conte la fable Du famélique Érésichton

C'est là [dans le Mercure galant] que l'énigme se pare, Met un masque mystérieux, Et, d'un voile mince et bizarre Embarrassant les curieux, Est toujours neuve et jamais rare

Paix ! crois-moi, ne parle guère ; J'en sais qui, sans dire mot, N'ont pas mal fait leur affaire

Comme je sais pourtant.... que V. A. S. est présentement dans le goût des vaticinations, voici certaine centurie

Voilà un établissement nouveau qui ne sera point à la charge du public, mais bien à l'extirpation du fatuisme

Vois-tu près de la guinguette Folâtrer dessus l'herbette Vénus avec les amours ?

Jamais Amour ne connut la morale ; Ce qui me plaît peut me rendre fripon ; Des gens d'honneur petite est la cabale Depuis la mort du pauvre Céladon

Demande aux hôtes de ces bois Si la guide la plus fidèle N'est pas la pente naturelle Plus sage que toutes les lois

Chez un chanoine de St-Maur Est une vieille centurie, Qu'il tira jadis du trésor De l'église Ste-Marie, Où le grand Nostradamus dort

Ne songez qu'à vous faire une santé qui dure ; Dorlotez-vous sur le tendre duvet

Depuis deux jours, hélas ! je l'ai perdu, Du nonchaloir ce héros admirable

Sur la foi d'un ricanement Qui n'était que l'effet d'un gai tempérament

J'ai vu de près le Styx, j'ai vu les Euménides