Citations sur victor hugo

Vous aimez madame et ses yeux noirs, Vous y venez mirer les vôtres tous les soirs

Là.... Grondent.... Le chacal, l'hyène rayée Et le léopard tacheté

Aucune loi ne peut, sans que l'équité saigne, Faire expier à tous ce qu'a commis un seul

Saverny : Réconcilions-nous, ma petite Marie ! - Marion : Réconcilions-nous de moins près, je vous prie

Il n'est bon qu'à presser des talons une mule

[ô duchesse de Berry] L'hydre des factions qui, sorti des ténèbres, A marqué pour ta soeur tant d'époques funèbres, Te fait aussi ton jour de deuil

La chaste obscurité des branches murmurantes

Vieillard, va-t'en donner mesure au fossoyeur

Dans l'ombre, au clair de lune, à travers les buissons, Avides, nous pourrons voir à la dérobée Les satyres dansants....

Encor si ce banni n'eût rien aimé sur terre ! Mais les coeurs de lion sont les vrais coeurs de père

Ce monstre est celui que les marins appellent poulpe, que la science appelle céphalopode, et que la légende appelle kraken... dans les îles de la Manche on le nomme la pieuvre

Mais attends que l'hiver s'en aille, et tu vas voir Une feuille percer ces noeuds si durs pour elle, Et tu demanderas comment un bourgeon frêle Peut, si tendre et si vert, jaillir de ce bois noir

Je lui dis : vous étiez du beau siècle amoureux ; Sylvain, qu'avez-vous vu, quand vous étiez heureux ?

Des temples où siégeaient sur de riches carreaux Cent idoles de jaspe à têtes de taureaux

Telles, quand une bombe, ardente, meurtrière, Décrit dans le ciel noir sa courbe incendiaire

Et renverser soudain la paix de votre coeur, Comme un enfant renverse un verre

Elle aimait trop le bal.... Sa cendre encor frémit doucement remuée, Quand dans la nuit sereine une blanche nuée Danse autour du croissant des cieux

Quand l'été vient, le pauvre adore ! L'été, c'est la saison de feu, C'est l'air tiède et la fraîche aurore....

Quel bras jette les tours sous l'herbe, Change la pourpre en vil lambeau ?

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie

Soudain à leurs regards une lueur rampante En bleuâtres sillons sur la hauteur serpente

Je m'ennuie au forum ; je m'ennuie aux arènes

C'est le temps qui creuse une ride Dans un claveau trop indigent ; Qui sur l'angle d'un marbre aride Passe son pouce intelligent

Sur ses membres gonflés la corde se replie, Et comme un long serpent resserre et multiplie Sa morsure et ses noeuds

Et, sans le bruit de vos bastilles, N'ai-je donc pas assez, mes filles, De l'assourdissement des flots ?