Citations sur ball. 2

Je suis l'enfant de l'air, un sylphe, moins qu'un rêve, Fils du printemps qui naît, du matin qui se lève

Je n'ai ni lourd bâton ni lance redoutée, Point de longs cheveux noirs ni de barbe argentée

Ces paladins.... Dont le cor, éveillant les varlets et les pages...

Et les roses, nos soeurs, se disputent entre elles Mon souffle de parfums et mon corps de rayons [d'un sylphe]

Au frais ondin s'unit l'ardente salamandre

Si je pouvais t'offrir, pour m'ouvrir ta demeure, Ma goutte de rosée, ou mes corolles d'or

Le follet fantastique erre sur les roseaux

Vueilliez vos yeulx emprisonner, Et sur moy plus ne les jectez ; Car quant vous plaist me regarder, Par Dieu, belle, vous me tuez