Citations sur victor hugo

Sur deux rangs le cortége ondoie

J'aurais la molle ottomane Dont émane Un parfum qui fait aimer

L'eau du saint fleuve [Jourdain] emplit sa gourde voyageuse [de Chateaubriand]

L'océan trompeur Couvre de vapeur La dune

....Il est, je crois, Plus aisé qu'un chameau passe au trou d'une aiguille, Ou le Léviathan au gosier de l'anguille, Qu'un riche et qu'un puissant par la porte des cieux

Je dis... qu'à nous deux, Monseigneur, nous faisons un assemblage infâme : J'ai l'habit d'un laquais, et vous en avez l'âme

[Le vieux Omer eût donné] Tout, jusqu'au cheval blanc qu'il élève au sérail, Jusqu'au frein que l'or damasquine

[Henri !] Tout un peuple a voué ce bronze à ta mémoire

Ami, vous revenez d'un de ces longs voyages Qui nous font vieillir vite et nous changent en sages, Au sortir du berceau

Les morts durent bien peu ; laissons-les sous la pierre ; Hélas ! dans le cercueil ils tombent en poussière Moins vite qu'en nos coeurs

Comme une feuille morte échappée aux bouleaux Qui sur une onde en pente erre de flots en flots, Mes jours s'en vont de rêve en rêve

Enfant, on me disait que les voix sibyllines Promettaient l'avenir aux murs des sept collines

Enfant, rêve encore ! Dors, ô mes amours !

Un klephte a pour tous biens.... Un bon fusil bronzé par la fumée, et puis La liberté sur la montagne

A-t-il donc ébréché le sabre de son père ?

Comme les écailles D'un lézard changeant

Pour attirer la foule aux lazzi qu'il répète, Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette

Tout reprend son âme, L'enfant son hochet, Le foyer sa flamme, Le luth son archet

Qu'à peine un mouvement de ta lèvre indignée Révèle ton courroux au fond du coeur grondant

Ô vils marchands d'eux-même ! immonde abaissement

Ce n'était pas Madrid, le Kremlin et le Phare, La diane au matin fredonnant sa fanfare

Pour eux [les poëtes] rien n'est muet, rien n'est froid, rien n'est mort

Les mendiants groupés dans l'ombre des portiques Ont moins de haine au coeur et moins de flamme aux yeux

Louis, voici le temps de respirer les roses Et d'ouvrir bruyamment les vitres longtemps closes

Sans éveiller d'écho sonore, J'ai haussé ma voix faible encore