Citations sur victor hugo

Le prince est sur le trône, il est grand et sacré, Sur la foule ondoyante il brille comme un phare

Dors, ô fils d'Apollon !... De leurs choeurs nébuleux les Songes t'environnent

Qu'à peine un mouvement de ta lèvre indignée Révèle ton courroux au fond du coeur grondant

Ses cheveux pétillaient de mille diamants

Mais eux [les morts], si tu savais de quel sommeil ils dorment ; Leurs lits sont froids et lourds à leurs os qu'ils déforment

Car Dieu mit ces degrés aux fortunes humaines ; Les uns vont tout courbés sous le fardeau des peines ; Au banquet du bonheur bien peu sont conviés

Et l'on peut distinguer bien des choses passées Dans ces plis de mon front que creusent mes pensées

Quel serment ? - J'ai juré. - Non, non, rien ne te lie

Et, sans le bruit de vos bastilles, N'ai-je donc pas assez, mes filles, De l'assourdissement des flots ?

Souvent dans ses desseins Dieu suit d'étranges voies, Lui qui livre Satan aux infernales joies, Et Marie aux saintes douleurs

Être rattaché ....Le pré vert, le sentier qui se noue aux villages, Et le ravin profond....

Et ma lyre aux fibres d'acier A passé sur ces âmes viles, Comme sur le pavé des villes L'ongle résonnant du coursier

Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées

Il est des jours de paix, d'ivresse et de mystère Où notre coeur savoure un charme involontaire

Malheur donc ! oh ! malheur au mendiant qui frappe, Hypocrite et jaloux, aux portes du satrape !

Dans l'orbe flamboyant qui sans cesse tournoie Autour du trône étincelant....

Je vivrai de lumière, D'extase, de prière, Oubliant, oublié

Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole Qui couronne un front de quinze ans

Les nécromants parés de tiares mystiques Où brillent flamboyants les mots cabalistiques

Et la colère en moi n'est pas plus épuisable Que le flot dans la mer immense et que le sable Dans l'orageux désert remué par les vents

Ayant dans votre esquif, qui des nôtres s'isole, Deux choses seulement, la voile et la boussole, Votre âme et votre Dieu

A-t-il du ramazan rompu le jeûne austère ?

Jeune je m'éteindrai laissant peu de mémoire....

Et tu seras semblable à la mère accablée Qui s'assied sur sa couche et pleure, inconsolée, Parce que son enfant n'est plus

Celui qui bassement et tortueusement Se venge...