Citations sur victor hugo

Enfant, on me disait que les voix sibyllines Promettaient l'avenir aux murs des sept collines

Pour eux [les poëtes] rien n'est muet, rien n'est froid, rien n'est mort

Mes spahis Qui poussaient leurs chevaux par les champs de maïs

[Le vieux Omer eût donné] Tout, jusqu'au cheval blanc qu'il élève au sérail, Jusqu'au frein que l'or damasquine

Et ses sonores espingoles Et son courbe damas

Sur des chars qu'emporte Le vol des griffons

Los aux dames ! Au roi los ! Vois les flammes Du champ clos

Comme les écailles D'un lézard changeant

Une voix insultante offrait à sa détresse Les dons ingrats de la pitié

Malheur donc ! oh ! malheur au mendiant qui frappe, Hypocrite et jaloux, aux portes du satrape !

Le terrain le plus vulgaire gagne un certain lustre à devenir champ de bataille ; Austerlitz et Marengo sont de grands noms et de petits villages

Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies

Ce sont les lavandières Qui passent en chantant là-bas dans les bruyères

Voilà que de partout, des eaux, des monts, des bois...

Pour attirer la foule aux lazzi qu'il répète, Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette

Nous entendrons.... Ces millions de morts, moisson du Fils de l'homme, Sourdre confusément dans leurs sépulcres, comme Le grain dans le sillon

Ces rois dont les chevaux ont du sang jusqu'au ventre

Je vis sur le sable un serpent jaune et vert, Jaspé de taches noires

Camarades, un gros vieux arbre creux et mort où un homme peut se fourrer comme dans une gaîne, ces sauvages [en Vendée] appellent çà une émousse

L'orgue majestueux se taisait gravement Dans la nef solitaire, L'orgue, le seul concert, le seul gémissement Qui mêle aux cieux la terre

Les moresques balcons en trèfles découpés

Les manteaux relevés par la longue rapière

Tandis que l'étoile inodore [le bluet] Que l'été mêle aux blonds épis, Émaille de son bleu lapis Les sillons que la moisson dore

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, Parce qu'on les hait

Sans éveiller d'écho sonore, J'ai haussé ma voix faible encore