Citations sur victor hugo

Rien de plus matériel que la théogonie antique ; loin qu'elle ait songé, comme le christianisme, à diviser l'esprit du corps, elle donne forme et visage à tout, même aux essences, même aux intelligences

Rival de Rome et de Ferrare, Tu pétris pour le mortel rare, Ou le marbre froid de Carrare, Ou le métal qui fume et bout

Je dis... qu'à nous deux, Monseigneur, nous faisons un assemblage infâme : J'ai l'habit d'un laquais, et vous en avez l'âme

Ces flots qui baisent sans murmure Les flancs de ce rocher....

Que peu de temps suffit pour changer toutes choses ! Nature au front serein, comme vous oubliez !

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe ! Qui sait sous que fardeau la pauvre âme succombe ?

Dors, ô fils d'Apollon !... De leurs choeurs nébuleux les Songes t'environnent

Il faut qu'un vieux dallage ondule sous les portes, Que le lierre vivant grimpe aux acanthes mortes

.... Quand brûlaient au sein des flots fumants Les capitans-pachas avec leurs armements

Si aujourd'hui quelqu'un lui demande à quoi bon ces Orientales ? qui a pu lui inspirer de s'aller promener en Orient pendant tout un volume ? que signifie ce livre inutile de pure poésie....

Faisons, comme un tison qu'on heurte au dur chenet, Étinceler la vie

...On sent en vous des goules, des lamies, D'affreux êtres sortis des cercueils soulevés

Montez à travers Blois cet escalier de rues Que n'inonde jamais la Loire au temps des crues

L'eau du saint fleuve [Jourdain] emplit sa gourde voyageuse

Ayant dans votre esquif, qui des nôtres s'isole, Deux choses seulement, la voile et la boussole, Votre âme et votre Dieu

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles.... Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles

Vous aimez madame et ses yeux noirs, Vous y venez mirer les vôtres tous les soirs

Montés au même char, comme un couple homérique, Nous tiendrons pour lutter dans l'arène lyrique, Toi la lance, moi les coursiers

Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée Danse autour du croissant des cieux

L'urne aléatoire Nous jette bien souvent la honte pour la gloire

J'entends un prêtre saint dont la voix chancelante Dit la prière des tombeaux

Au bord du grand chemin, ta vie est une cible Offerte à tout venant

Celui qui bassement et tortueusement Se venge...

Les courants ont lavé le sable ; Au soleil montent les vapeurs, Et l'horizon insaisissable Tremble et fuit sous leurs plis trompeurs

Le songe d'un enfant que berce un vague amour