Citations sur r. belleau

J'ay senty par les champs la fleur de l'aubespine, Le thym, le pouliot....

....Que la France enyvrée Soit grosse d'un beau printemps, D'un printemps qui tousjours dure, Et qui surmonte l'injure Et les eschanges des temps

Et bien où voulez-vous ailer, Mon miel, ma douceur, ma caresse ?

Une longue terrasse pratiquée sur les flancs d'un rocher.... à petites tourelles tournées et massonnées à cul de lampe, avancées hors de la courtine de la terrasse

Ceste sepulture est en figure carrée ; au lieu de colonnes ce sont les vertus approchantes à la moyenne proportion du colosse ; elles soutiennent le vase et taillouer du chapiteau dessus leurs testes

Pesches, avant-pesches, presses, pavis, perdigoines

Ce vieux reveur, ce mitouin A contrefait le patelin ; Il l'a si bien mitouinée Et si bien empatelinée, Qu'il a fait ce qu'il a voulu

Manier de pié coy, en rond ou en carriere, Ce cheval ombrageux....

....Quand dessus le sec ou les moites sablons En foulle de la mer retourne la mouette.... Puis se reporte en mer, c'est un signe de voir Tost après sur les eaux un grand vent esmouvoir

Le suc fort bigarré fait l'agathe et l'opalle

Se vend aussy cher comme creme

On la juge, au toucher quand on la sent rapeuse, Sans lustre, sans polly, sous le doigt grumeleuse

Comme un large sentier entre deux montagnettes.... De neige revestu, que le traquant berger N'a point foulée encor de son pié passager

Elle arme la faible jeunesse, Pendue au col, de hardiesse Contre les souleurs de la nuict

.... Sans le mol esventail [action d'éventer] De ce doux vent....

... que ton importun caquet Soit fait compaignon du claquet, Du baril et de la besace D'un ladre vert....

....C'est l'avant-vendangeur [constellation] De lumiere pareille et pareille grandeur Que celle qui se voit par la noire carriere Sur la queue d'helice espandant sa lumiere ; Ceste estoille est ardante....

Une [clochette] Pendant au col, mal assurée, D'un cheval de chasse-marée

Donques, siffleurs [buveurs] compagnons de cet ordre, Vivez unis, en paix et sans desordre, Vivez heureux, et buvez à longs traits

Pesches, avantpesches, presses, persiques, pavis, perdigoines

Et comme on voit les espics tronçonnez, Cassez, froissez en brindelles menues

Le blé meurdri de la froidure Et blesme des jarçans frimas, Maintenant n'a plus le chef bas, Mais touffu reprend sa verdure

....De rouges limaces Et d'autres dans les creux de leurs tendres cocasses [coquilles]

Le garder [un troupeau de moutons] du pourry et de la clavelée, De charme, de venin et d'herbe ensorcelée

Nagueres en plein mi-nuit, Alors que lune reluit