Citations sur r. belleau

Les frayeurs, les souleurs des sinistres oiseaux

Et comme on voit les espics tronçonnez, Cassez, froissez en brindelles menues

Manier de pié coy, en rond ou en carriere, Ce cheval ombrageux....

Montagnes calfatées de mousses, de fleurs, d'herbes, d'arbrisseaux

Se vend aussy cher comme creme

Ces bergeres y travaillent sans cesse, l'une après le labeur industrieux de quelque gentil ouvrage de broderie, l'autre après un lassis de fil retors ou de fil de soye de couleur

Nagueres en plein mi-nuit, Alors que lune reluit

Et fay, quand il me plaist, par figures sorcieres Flots sur flots entassés les grands monts escumer

Driller avait aussi le sens de briller : Comme le feu dans la fournaise, Enseveli dessous la braise, Drille et flamboye estincelant

....Un autre l'amoncelle [le foin,] En pointes le dressant de superbes meulons, Le jouet quelquefois des venteux tourbillons

Pesches, avantpesches, presses, persiques, pavis, perdigoines

....De rouges limaces Et d'autres dans les creux de leurs tendres cocasses [coquilles]

Des onces mouchettez d'estoiles sur le dos, Onces à l'oeil subtil, au pié souple et dispos, Au mufle herissé de deux longues moustaches

Qu'il n'y ait que serpens, qu'orfrayes et corbeaux, Huppes et chahuans, et les tristes oyseaux

Ô doux baiser colombin, Poupin, sucrin, tourterin

Près de cette eau s'élevoit un rocher ridé, caverneux et calfeutré de mousse espaisse et delicatte, comme s'il eust esté tapissé de quelque fin coton

Une [clochette] Pendant au col, mal assurée, D'un cheval de chasse-marée

Et bien où voulez-vous ailer, Mon miel, ma douceur, ma caresse ?

Une longue terrasse pratiquée sur les flancs d'un rocher.... à petites tourelles tournées et massonnées à cul de lampe, avancées hors de la courtine de la terrasse

....C'est l'avant-vendangeur [constellation] De lumiere pareille et pareille grandeur Que celle qui se voit par la noire carriere Sur la queue d'helice espandant sa lumiere ; Ceste estoille est ardante....

Cages d'ozier, esclissées de petits barreaux de troinelle pelée

....Je te donne une coupe De fresne bien madré, faite dessus le tour, Si tu me peux guarir des charmes de l'amour

Pauvre, chetive, malheureuse, Et fortunée que je suis

Cages d'ozier et de ronces escarrées et pertuisées avec une brochette rougie au feu, et esclissées de petits barreaux

On a dit aussi, au XVIe siècle, machotter : N'as-tu pas veu, Bellot, machotter ces brebis L'herbe demi brulée au milieu des herbis ?