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La littérature commence où la grammaire finit, c'est-à-dire que, quand la grammaire s'est occupée du langage, de ses formes, de ses qualités et de ses défauts, la littérature classe et étudie les ouvrages où toutes ces parties déjà connues doivent se retrouver
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 164711)
Le c y prend un u après lui à la manière du q ; et cet u est supposé encore après l'e pour en former le son euil ; l'orthographe rationnelle serait coeuillir, où l'o de oe rappellerait l'étymologie, en même temps qu'il conserverait le son dur du c comme dans coeur, et l'u placé après l'e donnerait le son eu qu'on doit entendre, tandis que eil ne peut faire que eil, comme dans pareil
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 301848)
Le mot animal a une compréhension beaucoup plus grande que le mot être, car on appelle être tout ce qui existe, or un animal est un être puisqu'il existe, et de plus il a un corps capable de mouvements déterminés par sa volonté ; le substantif homme, à son tour, a plus de compréhension que celui d'animal, puisque l'homme possède toutes les qualités qui font l'animal, et de plus celles qui n'appartiennent qu'à lui, comme une certaine forme extérieure, la raison, le langage, etc.
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 185005)
" En lisant les mêmes vers par hémistiches, on obtient ce sens, tout contraire au premier : " Qui haït les jésuites Soit mis en paradis ! Qui brûle leurs écrits Acquiert de grands mérites ; Soit du pape maudit Celui qui en eux croit ; à tous les diables soit Qui leur science suit
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 90855)
La Motte a très finement et très justement remarqué que l'habitude, non pas des sons, mais de notre construction et de notre syntaxe, influe sur le jugement que nous portons de l'harmonie du discours, à ce point qu'elle nous fait mettre de la différence entre des sons absolument semblables (par exemple le saint monarque plairait à l'oreille, mais le ceint monarque, bien entendu en son sens naturel, la blesserait)
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 145068)
Les adjectifs se divisent en deux classes : les adjectifs déterminatifs ou articles, c'est-à-dire ceux qui, sans rien ajouter à la compréhension du substantif, indiquent positivement l'application du nom aux individus auxquels il peut appartenir dans la circonstance ; tels sont le, la, les, tout, aucun, etc. et les adjectifs qualificatifs ou proprement dits, ceux qui, sans déterminer, restreindre le substantif, y ajoutent une idée accessoire ; tels sont blanc, rond, etc.
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 282366)
Locution vicieuse, parce que famille n'a plus pour ainsi dire son sens propre
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 127297)
Le ciel, à proprement parler, est cette partie de la voûte azurée que nous voyons ou que nous concevons comme renfermée dans un horizon déterminé. C'est dans ce sens qu'on dit : le ciel de la Provence et celui de l'Italie sont bien différents des ciels de l'Angleterre et de l'Écosse ; ce peintre réussit admirablement dans les ciels. Les ciels de lit tirent leur nom de leur forme et de leur position au-dessus de nos têtes ; et ces exemples nous montrent que, quand on compte les ciels, c'est-à-dire quand on passe au pluriel entendu dans la rigueur de la définition, on le forme régulièrement en ajoutant un s au singulier. Le mot cieux, au contraire, indique non la pluralité, mais l'universalité indivise de la sphère céleste, ou, au figuré, la Providence, le pouvoir céleste
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 180402)
Ils ont l'air fâchés de ce qu'ils viennent d'apprendre, parce que le complément de ce qu'ils viennent d'apprendre ne peut être une cause de fâcherie que pour les personnes et non pour l'air
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 285460)
Néanmoins ces pluriels paraîtront toujours durs à une oreille française
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Plus sur cette citation >> Citation de JULLIEN (n° 205009)
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