Citations sur quinault

Ma vengeance s'étonne et craint d'être achevée

Estimez-vous beaucoup l'air dont vous affectez D'estropier les gens par vos civilités, Ces compliments de main, ces rudes embrassades, Ces saluts qui font peur, ces bonjours à gourmades ?

Mon coeur tremble, soupire et se sent déchirer

Ah ! je me sens saisir d'horreur

Une fille à seize ans défait bien une mère, J'ai beau par mille soins tâcher de rétablir Ce que de mes appas l'âge peut affaiblir

À ses mânes errants je rendis le repos ; Je fis seul son bûcher, et ramassai sa cendre

Ah ! deviez-vous m'aimer si tendrement, Si vous ne vouliez pas m'aimer toujours de même ?

Il faut être à la mode, ou l'on est ridicule ; On n'est point regardé si l'on ne gesticule, Si dans les jeux de main, ne cédant à pas un, On ne se fait un peu distinguer du commun

Ce n'est qu'avec le temps qu'un grand ennui se passe

C'est trop pour un mortel de tenter un effort Où les forces d'un dieu ne suffisent qu'à peine

Laissons aux faibles coeurs, aux âmes imbéciles, Consommer leur colère en plaintes inutiles

Le plus fameux des Grecs, le vainqueur des Persans Manquerait-il, madame, à vaincre votre haine ?

J'ai des maisons au bourg, j'ai des troupeaux aux champs, Je fais fendre la terre à vingt coutres tranchants

Démons, détruisez ce palais ; Partons, et, s'il se peut, que mon amour funeste Demeure enseveli dans ces lieux pour jamais

Je veux, pour vous sauver, que mes jours se hasardent

Les plus beaux jours de la vie Sont perdus sans les amours

....Ensuite elle s'est donc coiffée ; J'ai goûté le plaisir de voir ses cheveux blonds Tomber à flots épais jusque sur ses talons, Et même si bien pris mon temps et mes mesures, Que j'en ai finement ramassé des peignures

L'hymen déplaît toujours quand l'époux ne plaît pas

Tous les factieux, trompés par mes regrets, Se sont ouverts à moi de leurs complots secrets

Le soleil peint nos champs des plus vives couleurs

Mézence était amant en même lieu que moi

Il faut aimer pour ressentir Le charme de la rêverie

Ce n'est point l'opéra que je fais pour le roi Qui m'empêche d'être tranquille ; Tout ce qu'on fait pour lui paraît toujours facile

Ne les pressez point tant, ces dieux qui vous refusent ; Ils savent mieux que nous d'où dépend notre bien

Quoi ! cinq actes devant notaire Pour cinq filles qu'il faut pourvoir ! Ô ciel ! peut-on jamais avoir Opéra plus fâcheux à faire ?