Citations sur opera

Lorsque Rameau donna son premier opéra (Hippolyte et Aricie, 1733), l'instrumentation avait fait de grands progrès : la flûte traversière, qu'on appelait alors flûte allemande, avait remplacé la flûte à bec ; les hautbois s'étaient perfectionnés, se jouaient avec des anches plus fines et avaient acquis plus de douceur et de moelleux

Je dirai à Platon : vous m'avez appris qu'en formant l'univers, le premier des êtres opéra sur une matière préexistante qui lui opposait une résistance quelquefois invincible

Ils sont en si grand nombre, que ce serait un opéra que d'en vouloir dresser un mémoire

Bientôt l'ennui des pièces françaises porterait la nation au frivole opéra comique, et plus loin encore aux boulevards, à ce ramas infect de tréteaux élevés à notre honte

C'est un opéra de lui parler

Voici comment le parolier [Voltaire] exhale sa mauvaise humeur au sujet de ce contretemps [son opéra de Samson refusé] : je dis le parolier et non pas le poëte ; car les livrets de Voltaire sont ce qu'on peut imaginer de plus misérable

Le tam-tam fait son entrée dans le même opéra [Les Bardes, 1804] ; cet instrument chinois avait sonné pour la première fois à Paris aux funérailles de Mirabeau le 4 avril 1791

Qu'est-ce qu'une ouverture ? c'est la pièce de musique qui commence un opéra et qui doit préparer l'auditeur à ce qu'il va entendre

On peut voir, dans les oeuvres de Fontenelle, une lettre curieuse de ce philosophe sur cet opéra de Bellérophon, qui n'était pas de cet inimitable poète lyrique [Quinault] et qui était presque digne d'en être

Telle était la façon la plus simple et en même temps la plus grandiose de concevoir cette décoration d'un opéra ; c'est aussi celle à laquelle M. Baudry s'est arrêté, sans se dissimuler la vastitude de l'entreprise

Quoi ! cinq actes devant notaire Pour cinq filles qu'il faut pourvoir ! Ô ciel ! peut-on jamais avoir Opéra plus fâcheux à faire ?

Mon opéra fait, il s'agit d'en tirer parti : c'était un autre opéra bien plus difficile

Les opéra de Rameau commençaient à faire du bruit, et relevèrent ses ouvrages théoriques, que leur obscurité laissait à la portée de peu de gens

C'est dans ce village [Issy], près de Vaugirard, que fut représenté le premier opéra français en 1659

Il y a un opéra tout neuf qui est fort beau

Je m'en vais à un petit opéra de Mollier, beau-père d'ltier, qui se chante chez Pélissari ; c'est une musique très parfaite

Nous appelons opéra un certain enchaînement de danses et de musique qui n'ont pas un rapport bien juste

Pesanteur spécifique : l'origine de cette expression est dans un traité De ponderibus attribué à Archimède. qui a été imprimé, sans nom d'auteur, à la suite de Jordani opusculum de ponderositate, Venetiis, 1565, in-4° ; on lit en tête de ce traité : Duorum gravium unius ad aliud relatio duplici modo potest considerari, uno modo secundum speciem, alio modo secundum numerositatem : secundum speciem, ut si volumus gravitatem auri in specie ad gravitatem argenti comparare ; et hoc debet fieri, supposita duorum corporum auri et argenti aequalitate.... plus tard la locution était pleinement acceptée par l'usage : intensive gravius, seu, ut loqui jam amant, specifice gravius, dit, en 1674, Wallis, Opera mathematica, t. II, p. 716

Ce conte a servi de canevas à un fort joli opéra bouffon

Comme le genre d'exécution que doit employer tout artiste dépend de l'objet qu'il traite, comme le genre de Poussin n'est plus celui de Teniers, ni l'architecture d'un temple celle d'une maison commune, ni la musique d'un opéra-tragédie celle d'un opéra bouffon, aussi chaque genre d'écrire a son style propre en prose et en vers