Citations sur e. desch.

Mais soit bonne et religieuse, Et de sa besongne songneuse De son hostel à droit tenir

Des trois mestiers qui sont d'armes tenus, Joustes, tournois et la guerre n'oublie

Amour, amour, humblement vous mercye, Et à tousjours vostre servant seray Pour vostre honneur, pour vostre courtoisie, Et pour les biens et doulz pensers que j'ay ; Ne jamais jour dieu terrien n'aray Fors vous tout seul où je vueil tout soufrir

Il y avait un adjectif massu, qui, voulant dire massif, venait de masse 1 : Or voist tout à la massue [que tout aille en bloc]

Plus vit en paix un poure chapelain Aux frais d'autrui ou par sa pourveance, Ou un cloistrier, [que] ne fait son souverain

N'as-tu pas oÿ reprouchier [dire en proverbe], Que l'arbre qui ne porte fruit Sera arrachée et destruit ?

[Une femme] Tant se scet de la langue aidier, Qu'ele ara droit, par son plaidier, Encontre cellui qui l'accuse ; Il n'est rien que femme ne ruse

Encore ay-je d'autres veüs Jurer le sang que Dieux jecta, Et par le ventre Dieu le plus, Par le sacre que Dieux sacra, Par cil qui sa mort pardonna

Treuvent un os qu'il vont rongant ; Dont entre eulx mut [s'éleva] trop grant rios [querelle], Et se combatent rudement ; Deux chiens sont mauvais à un os

Très chier et très amé cousin, Tant avez pincé le raisin Et la purée de Bourgoingne, Que mal a alé vo besoingne ; Souffert en avez maladie

Edifier fay de paix un autel, Du jou [joug] pesant fay relaxation

L'un est menestrel, et l'autre a Semblant de faire le sot saige [ce qu'on a nommé plus tard un fou] ; Ces deux ont par tout l'avantaige, L'un en janglant, l'autre à corner

Il n'est paintre, tant soit subtil, Qui sceüst la flour d'un courtil à droit seulement contrefaire, Ainsi que vous le sçavez faire Naturelment, dame nature ; Il vont près de la pourtraiture, Et la font comme sophistique

À vuide main fait on le sourt, Nulz n'a ce qu'il a demandé, Qu'on ne lui die : ostende

Seoir, veillier, avoir aux dez recours, Rebanqueter, c'est la vie des cours

À tout un ramon de behourt [avec une lance de tournoi]

Dix et set ans ay au Satan servi, Au monde aussi et à la char pourrie, Oublié Dieu, et mon corps asservi à celle court de tout vice nourrie

C'est uns mondains paradis Que d'avoir dame toudis [toujours] Ainsy fresche, ainsy nouvelle

Le trop d'officiers remue [réforme], Que tu as comme oiseaulx en mue ; Et si ne te servent de rien Fors de gaster peuple et le tien

Se chasteté la papelarde Avoitainsi le monde duit Et à sa cordelle seduit, Jamais ne seroit creature, Et ainsi defaudroit nature

De chien qui mort et de cheval qui rue, De saige foul et d'omme lunatique

Comme il soit que quatre elemens Soient avec quatre saisons, Aussi quatre complexions Sont en un corps encorporées

Vignes aussi et les terres arables, Moulins tournans, beaus plains à regarder

L'on doit faire servir le sien, Non pas qu'homs ou femme s'asserve à son avoir....

Quant il vit la seignourie Et le jugement de sa vie Desertable [odieuse] par le cours....