Citations sur staal

On jouait [chez la duchesse du Maine] des comédies, ou l'on en répétait tous les jours : on songea aussi à mettre les nuits en oeuvre par des divertissements qui leur fussent appropriés ; c'est ce qu'on appela les grandes nuits

Je n'avais [jetée à la Bastille] que la cornette qui était sur ma tête, et pas plus de chemises qu'une héroïne de roman enlevée

Je revis, longtemps après, ce personnage dépouillé de tout ce que l'illusion [d'une passion naissante] lui avait autrefois prêté ; à peine me fut-il reconnaissable

Ne doutez pas que la translation précipitée du chevalier de Menil ne soit sue ici [à la Bastille] de tout le monde

Je fus assez contente de la façon dont je m'étais tirée de cette première occasion, sans paraître embarrassée ni intimidée

Mme la duchesse du Maine, semblable à ces malades qui, non contents de consulter d'habiles médecins, écoutent aussi les charlatans

J'établis ainsi ma sécurité sur un meilleur fondement que la présomption ; elle a tant de hauteur et si peu de base, qu'elle est facile à renverser

Mon protégé n'honora pas ma protection ; il fit tout du pis qu'il put...

Elle lui demanda, d'un air fort délibéré, si nous coucherions sur le plancher [à la Bastille] ; il répondit sur un ton goguenard assez déplacé et nous laissa

Cela lui parut un mystère dont il fut si outrément fâché que....

On est ordinairement moins fâché quand on part que quand on voit partir

Il n'est rien de si indifférent qu'on ne tâche de ressaisir au moment qu'il nous échappe

Pour satisfaire le goût dominant que j'avais dès mon enfance, d'instruire et de documenter quelqu'un

Mme de Pompadour [femme du conspirateur impliqué dans l'affaire de Cellamare] disait toujours en se déplorant....

Comme il n'y avait que ma conduite qui pût dépendre de moi, et que d'ailleurs je savais que les princes se tirent toujours d'affaire

Il ne s'y trouva [aux Tuileries, pour la duchesse du Maine] que deux grandes pièces qui furent partagées à ses femmes ; j'eus, selon ma destinée, un petit recoin sans jour et sans feu que celui d'une antichambre commune

J'admire comme on se rend personnel tout ce qui regarde ceux auxquels on s'est entièrement dévoué

J'étais ravie de voir le charme qui m'avait séduite, produire le même effet de toutes parts ; l'excuse de ne l'avoir pas évité était qu'il fût inévitable

Je me flattai que j'allais me retrouver dans mon couvent, où j'avais tant d'impatience de me revoir ; mais je n'étais pas encore au bout de mes voyages

Le renouvellement de l'année me donna occasion d'écrire à M. de Malesieu ; je ne l'avais pas vu depuis mon affaire échouée, la duchesse n'ayant plus voulu me remener à Sceaux

Mon âme, n'ayant pas pris d'abord le pli que lui devait donner la mauvaise fortune, a toujours résisté à l'abaissement et à la sujétion où je me suis trouvée

Je pris la vie en dégoût et le monde en horreur ; je ne désirais plus que de m'en séquestrer

J'aurais pu la goûter [une vie agréable], si elle n'avait été traversée par la fatigue de mes veilles, et par les harcèleries de mes compagnes jalouses

Elle [la duchesse de Maine] en fit part aux gens les plus familiers auprès d'elle et les plus initiés à ses mystères

On le conduisit [le duc du Maine] dans la citadelle de Dourlans, où il fut gardé par un officier nommé Favencour, qui le traita avec toute l'impolitesse et la dureté d'un véritable geôlier