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  • Biographie de Sylvia Plath



    Sylvia Plath

    Sylvia PlathNé le : 27/10/1932
    Décédé le : 11/02/1963

    Écrivain américaine (1932-1963) ayant produit essentiellement des poèmes, mais aussi un roman, des nouvelles, des livres pour enfants et des essais.
    Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 à Jamaica Plain, dans la banlieue de Boston, et morte le 11 février 1963 à Primrose Hill (Londres), est une poétesse américaine , qui a écrit aussi un roman, des nouvelles, des livres pour enfants et des essais. Si elle est surtout connue pour sa poésie, elle tire également sa notoriété de The Bell Jar (en français, La Cloche de détresse), roman d'inspiration autobiographique qui décrit en détail les circonstances de sa première dépression, au début de sa vie d'adulte. Depuis son suicide en 1963, Sylvia Plath est devenue une figure emblématique dans les pays anglophones, les féministes voyant dans son œuvre l'archétype du génie féminin écrasé par une société dominée par les hommes, les autres voyant surtout en elle une icône dont la poésie, en grande partie publiée après sa mort, fascine comme la bouleversante chronique d'un suicide annoncé.
    A l'automne 1962, le couple vole en éclats lorsque Sylvia découvre l'infidélité de Ted, qu'elle chasse de la maison. Elle vivra dans leur maison avec les enfants tout l'automne. Durant cette période, Sylvia écrit chaque matin un ou plusieurs poèmes avant de réveiller ses enfants. Ce sont ces poèmes, réunis dans le recueil Ariel, publié après sa mort, qui feront sa renommée. En décembre 1962, elle obtient la location de l'ancienne maison de Yeats, dans le nord de Londres. Le 14 janvier 1963, elle publie son premier roman, La cloche de détresse (The Bell Jar), en grande partie autobiographique, qui connaît un bon accueil critique. Son journal fait référence à deux autres romans évoquant sa relation avec Hughes, et qui auraient disparu. Le 11 février, elle se donne la mort à son domicile.
    Peu de temps après sa mort, Sylvia Plath fut rangée dans les poètes « confessionnels », mouvement américain formé autour du poète Robert Lowell, et qui souffraient d'un certain déséquilibre psychologique. Bon nombre de ses écrits seront publiés après sa mort et le recueil Collected Poems obtiendra le prix Pulitzer de poésie à titre posthume.






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    Par Flickr/summonedbyfells Lien

    Google a dédié un Doodle à la célèbre poétesse Sylvia Plath, le dimanche 27 octobre 2019.



    Née à Boston le 27 octobre 1932, Sylvia Plath est l'une des poétesses de langue anglaise les plus renommées du XXe siècle. Plus de 50 ans après sa mort, elle continue toujours de fasciner. Sylvia Plath (1932-1963) est née à Boston, Massachusetts. Très jeune, elle commence à écrire des poèmes et des nouvelles. Brillante étudiante, elle est admise à Cambridge. En Angleterre, elle rencontre le poète anglais Ted Hughes ; ils se marient en 1956. Le jeune couple part aux Etats-Unis où elle enseigne à Smith College. Plus tard, ils retournent en Angleterre, où elle continue d’écrire de la poésie. Le Colosse et autres poèmes, paraît en 1962, suivi d’un roman, La Cloche de verre, en 1963. Elle se donne la mort en Février 1963. Ses Collected Poems, réunis après sa mort, ont reçu le prix Pulitzer lors de leur publication en 1981.


    Doodle Sylvia Plath



    Sylvia Plath

    Les plus belles citations de Sylvia Plath



    Les extraits sont issus des Journaux de Sylvia Plath 1950-1962.

    « Bourgeonner, se gonfler de la substance, de la texture de la vie, tel est mon travail, ma vocation. Qui donne à mon être, un nom et un sens : « faire de l’instant quelque chose de permanent . »



    « Chacun des sujets me plait profondément. Il faut qu’ils se déposent dans mon esprit, s’incrustent et s’étoffent. »



    « Ecrire est un acte religieux, une manière d’ordonner, corriger, réapprendre et réaimer les gens et le monde, tels qu’ils sont et pourraient être. Créer une forme qui ne se perd pas, contrairement à un jour de dactylographie ou d’enseignement. Le texte écrit, reste, voyageant de son côté dans le monde. (…) On a le sentiment de rendre la vie plus intense – on donne plus, on scrute, on interroge, regarde et apprend, on crée cette forme, et on reçoit plus en retour : monstres, réponses, couleur et ligne, connaissance. »



    « Je sens bien que je possède miraculeusement, une chose impossible, merveilleuse : Ted et moi sommes parfaitement en accord, corps et âme, comme dit la chanson ridicule – écrire est notre vocation, chacun est pour l’autre l’amour, et nous avons le monde à explorer. Comment ai-je pu vivre cette époque stérile et désespérée où j’expérimentais et sortais avec les uns et les autres, écoutant ma mère me mettre en garde, dire que j’étais trop critique, que je mettais la barre trop haut et resterais vieille fille. Après tout, ç’aurait peut être été le cas si Ted n’avait pas existé. (…) Féminine, j’aime être entourée et dominée. Mais je peux tuer dans mon esprit tout homme faible, duplice ou pervers (…). Nos besoins se rencontrent et se confondent : solitude, tranquilité, longues promenades, bonne viande, toutes nos journées pour écrire, et un petit nombre d’amis remarquables qui ne jugent jamais sur les apparences. (…) Il prend tout de moi, il utilise tout si bien que je brûle et rayonne d’amour comme un feu, et c’est ce dont je rêvais dans la vie, de pouvoir donner sans réserve mon amour et ma joie spontanée, sans rien garder par peur de mensonges, abus ou trahisons. »



    « L’Amérique toute entière semble n’être une file de voitures en mouvement, avec des gens entassés à l’intérieur, et qui vont d’une station d’essence à un restoroute.»



    « Il faut oublier à présent les histoires qui se vendent. Ecrire pour rendre une humeur, un incident, et s’il y a de la couleur et du sentiment, cela devient une histoire. Donc essayer de se souvenir : … Ne pas manipuler l’expérience, mais la laisser se déployer et se reconstituer, dans ses associations ténues et spécifiques, que l’esprit logique court-circuiterait. »



    « Dans ma sollicitude pour les autres êtres humains, quelle est la part sincère et vraie, quelle est la part du vernis imposée par la société, de l’affectation, je n’en sais rien. J’ai peur de me regarder en face. »

    «Ce que je redoute le plus je crois c’est la mort de l’imagination. Quand dehors le ciel est tout simplement rose et les toits tout simplement noirs : cette disposition photographique de l’esprit, qui paradoxalement dit la vérité sur le monde, mais une vérité sans valeur. (…) Si je ne bouge pas et si je ne fais rien, le monde continue de battre comme un tambour mal tendu, dépourvu de sens. (…) La pauvreté d’un monde sans rêves est inimaginable tant elle est affreuse. C’est cette folie qui est la pire. L’autre celle avec des visions et des hallucinations, serait un soulagement (…). »



    « Je pourrai par exemple fermer les yeux, me boucher le nez et sauter aveuglément dans un homme, me laissant recouvrir par les eaux de son fleuve, jusqu’à ce que ses buts deviennent les miens, sa vie la mienne,etc. Un beau jour je remonterai à la surface en flottant, totalement noyée et ravie d’avoir trouvé ce nouveau moi sans moi. » ou encore « Je voudrais une vie conflictuelle, un équilibre entre les enfants, les sonnets, l’amour et les casseroles sales. », « Et je me disais holà, attention, tu vas te réfugier dans les domestique, et suffoquer en tombant tête la première dans un bol de pâte à biscuits. »



    « Chaque pensée est un démon, un enfer (…) ! (…) Paralysée, amère, tu regardes le monde te claquer les portes les unes après les autres. Ah, ce secret que tu possédais jadis, d’être joyeuse, de rire, d’ouvrir des portes, tu l’as oublié »



    « Je ne veux pas d’emploi tant que je ne suis pas satisfaite de mon travail d’écrivain – et pourtant j’ai désespérément envie d’avoir un emploi – d’être remplie par la réalité extérieure – celle où les gens acceptent que les notes de téléphone, les repas à préparer, les enfants, le mariage fasse partie du dessein du monde. »



    « J’en ai assez des dîners, de ce prix fixé socialement qu’il faut payer et rendre, en donnant de plus en plus de soi-même, et ça je n’en peux plus. »



    « L’amour est une illusion mais j’y succomberais bien volontiers si je pouvais y croire »