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  • Biographie de Pierre Cambronne



    Pierre Cambronne

    Pierre CambronneNé le : 26/12/1770
    Décédé le : 29/01/1842

    Général français (1770-1842) qui participa à toutes les campagnes de l'Empire, il aurait prononcé, à la bataille de Waterloo, un «mot», connu depuis comme le «mot de Cambronne», qui contribua à faire passer son nom à la postérité.
    Pierre Jacques Étienne Cambronne né à Nantes le 26 décembre 1770 et mort à Nantes le 29 janvier 1842, est un ancien général d'Empire. Nommé major de la Garde impériale en 1814, il prend part à de nombreuses opérations militaires où il est blessé plusieurs fois. Ami fidèle de Napoléon Ier, il est nommé " comte d'Empire " par Napoléon et décoré du grand cordon de la Légion d'honneur.
    Décorations de la Légion d'honneur : chevalier le 14 juin 1804, officier le 16 janvier 1807, commandeur le 6 avril 1813 et grand officier de la Légion d'honneur le 1er avril 1815.



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    « LA GARDE MEURT MAIS NE SE REND PAS ! MERDE ! »



    🖊 « LA GARDE MEURT MAIS NE SE REND PAS ! MERDE ! » PIERRE CAMBRONNE, 1815 Waterloo, le 18 juin 1815. L'officier à la tête du dernier bataillon impérial fait fi du repli général et laisse, en ces termes, l'image d'une résistance héroïque aux Anglais.

    Victor Hugo, dans Les Misérables, est le premier à oser rapporter ce mot que l'on se répétait, sous le manteau, depuis la bataille de Waterloo, en l'attribuant au général qui commandait le dernier carré de la Garde faisant face aux Anglais au soir de l'affrontement. « Un général anglais, Colville selon les uns, Maitland selon les autres, leur cria : « LA GARDE MEURT MAIS NE SE REND PAS ! MERDE ! » Braves Français, rendez-vous !" Cambronne répondit : "Merde !" »



    L'attribution de ce juron à ce personnage a toujours été contestée. Au moment de la parution des Misérables, en 1862, l'affaire fait scandale et suscite la polémique. A-t-il prononcé le mot, ou la phrase qu'on lui prête : « La Garde meurt mais ne se rend pas » ?



    Selon une légende très populaire, commandant le dernier carré de la Vieille Garde à Waterloo, sommé de se rendre par le général britannique Colville, Cambronne aurait répondu :

    « La garde meurt mais ne se rend pas ! »

    Puis, devant l'insistance du Britannique, il aurait eu une réponse aussi énergique que concise, aujourd'hui connue comme le « mot de Cambronne », qu'il nia cependant tout le reste de sa vie avoir prononcé7,8,
    « Merde ! »


    Plus tard, Cambronne, niera la phrase qui lui a été attribuée : « Je n'ai pas pu dire « La Garde meurt mais ne se rend pas », puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu »