L’amitié est un sentiment simple et naturel dans le cœur de l'homme, elle est le sentiment des ignorants tout aussi bien que des savants, et elle veut être définie, avant tout, avec simplicité : L'amitié, d'ailleurs, tout aussi bien que l’amour, est une émanation et comme un épanouissement de la bonté dans le cœur de l’homme. Encore une sélection de proverbes, dictons et citations sur l’amitié ?! On a déjà tant dit et tant écrit sur ce sujet ! Les sélections de dictons proverbes et citations sur l'amitié sont si nombreuses... Il est vrai qu’on a beaucoup discouru sur l'Amitié mais il ne nous reste presque rien de toutes les choses qu’on en a dites. On a beaucoup écrit sur le même sujet; oui, mais on l'a presque toujours fait incidemment et d’une manière tout à fait incomplète. C’est sur l’amour que l’on a composé des livres; mais cet amour, ce n’est pas l’amitié tel qu’on le considère, ce n’est plus qu’une passion. On dirait que l'amitié semble trop pure, au sensualisme de notre temps surtout, et qu’on a peur de la lui présenter dans toute sa simplicité.



Nous vous proposons ici une sélection de citations et proverbes sur l'amitié.
Page 6 sur 7 pages.

Proverbe, dicton et citation amitié


Proverbes amitié : 78 citations et proverbes sur l'amitié.


On ne peut dire ami celui avec qui on n'a pas mangé quelques minois de sel.
Aristote et Plutarque se sont servis de ce proverbe, dont le sens est que l'amitié ne peut se former subitement et qu'elle a besoin d'être confirmée par le temps. « Semblable au vin généreux dont les années augmentent le prix, dit Cicéron, plus elle est vieille, plus elle est parfaite, et c'est avec raison qu'on  pense qu'il faut manger ensemble plusieurs boisseaux de sel pour consommer l'amitié. » Verum illud est, quod dicitur, multos modios salis simul edendos esse ut amicitix munus expletum sit (Cic., de Amicitia xix). L'amitié est aussi comparée au vin dans l'Ecclésiastique : Vinum novum amicus novus : veterascet et cum jucunditute bibes illud (ix, 15). c Le nouvel ami est un vin nouveau : il vieillira et tu le boiras avec délices. »


Un vieux ami est une seconde conscience. Parce que cette seconde conscience, de même que la première, ne laisse passer aucune faute sans avertissement. Le devoir de l'amitié véritable est de remontrer à celui qu'on aime les défauts qu'il peut avoir afin de l'exciter à s'en corriger. C'est ce que fait entendre aussi ce proverbe espagnol : II n' y a pas de plus fidèle miroir qu'un vieux ami. On sent que ce proverbe ne désigne pas sans raison un 'vieux ami, car il faut être ami de longue main pour être en droit de faire de telles remontrances.


Si ton ami te frappe, baise sa main. On comprend que ce proverbe ne doit pas se prendre à la lettre, et que l'ami qui frappe ne signifie que l'ami qui reprend. Le sens est donc que, quelque véhémence qu'un ami mette dans ses remontrances, il faut lui en savoir gré, parce qu'elle est l'effet et la preuve d'un véritable attachement. Les Allemands disent d'une manière également figurée : Coup d'ami, coup chéri. Leur proverbe et le nôtre rappellent ces paroles de Salomon « Les blessures que fait celui qui aime valent mieux que les baisers trompeurs de celui qui hait. »


Il n'est si bon conseil que d'ami. Parce que ce conseil a ordinairement toutes les qualités requises, étant inspiré par une sincère affection, formé en connaissance de cause et présenté de manière à ne pas blesser l'amour-propre de celui qui le reçoit. Les Espagnols disent : Conseil de celui qui te veut du bien, quoiqu'il te paraisse mal, mets-le par écrit (pour ne pas l'oublier). Les Allemands ont ce proverbe :  Conseil d'ami, conseil de Dieu. Unguento et variis odoribus delectatur cor, et bonis amici consiliis anima dulcoratur (Salom. ,Prov. Xxvh, 9). « Le parfum et la variété des odeurs sont la joie du cœur, et les bons conseils d'un ami sont les délices de l'âme. »


Un ami pour l'autre veille. Un ami ne s'endort pas sur les affaires de son ami, il les prend à cœur, il y veille comme aux siennes propres, et sa vigilance est payée de retour par celui qui en est l'objet : tous deux sont sous la garde l'un de L'autre, et ils doivent trouver dans leur sollicitude réciproque les conseils et les secours dont ils ont besoin pour bien soigner leurs intérêts moraux et matériels.


Un ami fidèle est la médecine de la vie. C'est-à-dire qu'il peut dissiper les ennuis, adoucir les amertumes et soulager la plupart des maux de la vie. Il est pour les maladies de l'esprit ce qu'un bon médecin est pour celles du corps. Ce proverbe est littéralement traduit du verset de l'Écclésiastique, Amicus fidelis, medicamentum vitx (vi, 16). « L'amitié, dit Goethe, est le fonds social où l'humanité trouve toujours des trésors nouveaux pour se relever forte et puissante, quel que soit l'état déplorable où les naufrages et les banqueroutes ont pu la réduire. » On lit dans le Discours sublime d'Odin, poëme gnomique des Scandinaves : « L'arbre se dessèche quand il n'est revêtu ni d'écorce ni de feuillage : ainsi est lhomme sans ami. L'homme ne peut vivre seul. » Les Arabes disent : « Pourquoi Dieu a-t-il donné une ombre à notre corps ? — C'est pour qu'en traversant le désert nos yeux se reposent sur elle et soient ainsi préservés de la réverbération des sables brûlants. »


On peut vivre sans frère, mais non sans ami. Si cela était vrai, l'espèce humaine aurait été frappée depuis longtemps d'une mortalité qui l'eût enlevée tout entière; car, dans la plupart des siècles, il ne s'est pas rencontré peut-être un de ces êtres d'élite sans lesquels on dit la vie impossible. Ne prenons donc ce proverbe que pour une hyperbole excessive par laquelle on a voulu faire ressortir le prix inestimable de l'amitié, et ne cherchons pas même à le justifier sous ce rapport. La comparaison qu'il présente accuse une idée immorale, dénaturée, qui doit le faire proscrire. Il peut rester à l'usage de quelque mauvais frère, mais il ne saurait obtenir l'approbation d'aucun esprit sensé.
Malheur à l'homme qui sacrifie ses parents à ses amis. Les Espagnols disent à ce sujet : celui qui s'éloigne des siens, Dieu l'abandonne. Les pères et mères devraient inculquer à leurs enfants cette belle maxime où respire l'esprit de famille, en y joignant des exemples propres à en confirmer la vérité.


Un bon ami vaut mieux que cent parents Ce proverbe a sa raison dans cet autre : Beaucoup de parents et peu d'amis. — J. Delille a dit dans son poëme de la Pitié : Le sort faitles parents, le choix failles amis. (Ch. ii.) Et ce joli vers n'est que la répétition textuelle d'un proverbe oriental que Dorat, avant Delille, avait imité ainsi : C'est le hasard qui fait les frères, Et la vertu fait les amis. Cicéron (de Amicitia, v) met l'amitié au-dessus de la parenté, en ce que la bienveillance est essentielle à la première et n'est point inséparable de la secondc, que sans bienveillance il n'y a plus d'amitié et qu'il y a toujours parenté.
D'autres, au contraire, ont mis la parenté au-dessus de l'amitié, et leur opinion a servi de fondement à quelques proverbes qu'on trouvera plus loin.
Le frère est ami de nature Mais son amitié n'est pas sûre. Ce distique proverbial est tiré de la pbrase suivante de Cicéron : Cum propinquis amicitiam natura ipsa peperit,sed eu non satis habet fumitatis. (DeAm'ccJtia, v.)Il paraît justifié par les démêlés trop fréquents que la jalousie et l'intérêt excitent parmi les frères : « C'est à la vérité, dit Montaigne, un beau nom et plein de dilection que le nom de frère; mais ce meslange de biens, ces partages, et que la richesse de l'un soit la pauvreté de l'autre, cela destrempe merveilleusement et relâche cette soudure fraternelle. »


Qui cesse d'être ami ne l'a jamais été. Ce beau proverbe est traduit d'un vers grec cité par Aristote (Rltétor., liv. n).Il se trouve aussi dans le troisième discours de Dion Chrysostome, qui l'a développé en disant que le caractère de l'amitié est de ne point changer, et que, si quelqu'un est infidèle à une personne avec qui il a vécu dans une liaison intime, il déclare par cette infidélité qu'il ne l'aimait pas véritablement ; car, s'il eût été son ami, il serait demeuré tel. C'est exactement la pensée que le père de Neuville a exprimée d'une manière heureuse en parlant de « la cour où les heureux n'ont point d'amis, puisqu'il n'en reste point aux malheureux. »


Le faux ami ressemble à l'ombre du cadran. Cette ombre, comme on sait, se montre lorsque le soleil brille, et elle n'est plus visible quand il est voilé par les nuages. De là ce quatrain : Tel qui se dit un ami sûr Est en tout point semblable à l'ombre, (Jui parait quand le ciel est pur, Et disparait quand il est sombre. (Gobet.) « Tant que vous serez heureux, dit Ovide, vous compterez beaucoup d'amis; si les temps deviennent sombres, vous serez seul. » Donec eris felix,multos numerabis amicos; Tempora si fuerint nubila, soins eris, (Trist., I, eleg. vin.) Ce que M. Ponsard a traduit dans ces deux vers de sa comédie intitulée : l'Honneur et l'Argent. Heureux, vous trouverez des amitiés sans nombre, Mais vous resterez seul, si le temps devient sombre. Les anciens comparaient les faux amis aux hirondelles, qui viennent dans la belle saison et s'en vont dans la mauvaise. Le peuple de Paris les assimile aux cochers de fiacre, qu'on trouve toujours sur place quand il fait beau temps, et qu'on n'y rencontre plus dès qu'il pleut. Nous avons encore une comparaison proverbiale qui a cté reproduite dans cet ingénieux quatrain de Mermot, poète du seizième siècle :
Les amis de l'heure présente Ont le naturel du melon : Il faut en essayer cinquante Avant qu'en trouver un de bon,
Rien de plus commun que le nom d'ami, rien de plus rare que la chose.
Vulgare amici nomen, sed rara est fides. (Phaedr., lib. III, fab. ix.) Heureux celui qui, dans sa vie, peut trouver l'ombre d'un ami ! disait, dans une comédie de Ménandre, un jeune homme qui n'osait croire à la réalité d'un bien si rare et si précieux. Aristote s'écriait : « 0 mes amis, il n'y a plus d'amis! » et Caton l'Ancien prétendait qu'il fallait tant de choses pour faire un ami, que cette rencontre n'arrivait pas en trois siècles. « L'amitié est bien bête de compagnie, disait Plutarque, mais non pas bète de troupeau. « C'est un assez grand miracle de se doubler. N'en connaissent pas la hauteur ceux qui parlent de se tripler. » (Montaigne, Ess., i, 27.) On connaît cette boutade spirituelle de Chamfort : « Dans le monde vous avez trois sortes d'amis : vos amis qui vous aiment, vos amis qui ne se souviennent pas de vous, et vos amis qui vous haïssent. »


Qui aime Bertrand aime son chien. Ou bien : qui m'aime aime mon chien, pour signifier que, lorsqu'on aime quelqu'un, il faut prendre les intérêts, les sentiments, les passions dont il est affecté, et se montrer attaché à tout ce qui lui appartient. — On trouve dans le lai de Graélant par Marie de France, cette variante corrélative : Ki volentiers flert vosire cien Ja marquerès qu'il vos aint bien. Les Latins avaient le même proverbe que nous : Quisquis amat dominum, diligitcatulum. Au besoin on connaît l'ami. « Dans l'infortune on connaît ses vrais amis » (Euripide, Hécube.) In bonis viri, inimici illins in tristitia : etinmalitia illias amicus agnitus est. (Ecclesiastic., xn, 9. « Quand un homme est heureux, ses ennemis sont « tristes ; et, quand il est malheureux, on connaît quel est son ami. » Amicus certus in re incerta cernitur (Ennius.) i L'ami constant se montre dans l'inconstance du sort. » Is est amicus qui in re ditbia rejuvat, ubi re est opus. (Plaut., Epidic.,v. 104.) « Celui là est ami qui, dans les moments difficiles, nous aide on effet, quand il faut des secours effectifs. » In angustiis amici apparent (Petron.) « Dans les revers les amis se font voir. » « On connaît les bonnes sources dans la sécheresse, et les bons amis dans l'adversité. » (Prov. chinois.) Nous avons encore le proverbe : le malheur est la pierre de touche de l'amitié. Ce qui se retrouve dans cette pensée d'Isocrate : « l'adversité est le creuset où s'éprouvent les amis. »

Qui s'aime trop n'est aimé de personne. « Quiconque n'aime que soi-même, uniquement occupé de sa propre volonté et de son plaisir, n'est plus soumis à la volonté de Dieu; et, demeurant incapable d'être touché des intérêts d'autrui, il est non-seulement rebelle à Dieu, mais encore insociable, intraitable, injuste et déraisonnable envers les autres, et veut que tout serve non-seulement à ses intérêts, mais encore à ses caprices. » (Bossuet, de la Concupiscence, xi.) « L'expérience confirme que la mollesse et l'indulgence pour soi et la dureté pour les autres n'est qu'un seul et même vice. » (La Bruyère, ch. iv, du Cœur.) Ce proverbe existait chez les Grecs et chez les Latins qui l'avaient traduit du grec en ces termes
« Beaucoup te haïront, si tu t'aimes toi même. » Nous disons encore : Qui s'aime trop s'aime sans rival, ce qui est pris de ces paroles de Cicéron : Se ipse amat sine rivali (lib. III, epist. Mu, ad Quintum fratrem), paroles qu'Horace a répétées dans le vers 444 de l'Art poétique : Quin sine rivali teque et tua soins amures. On connaît ce vers de La Fontaine, livre I, fable ix : Un homme qui s'aimait sans avoir de rivaux Aime-moi un peu, mais continue. Pour dire qu'on préfère une affection modérée mais durable à une affection excessive qui est sujette à passer promptement. Un autre proverbe, considérant la modération comme conservatrice de l'amitié, conseille de s'aimer peu à la fois, afin de s'aimer longtemps. Ce conseil ne signifie point sans doute qu'il faille amortir la vivacité d'un sentiment qui n'est presque jamais trop vif, car ce serait l'apparenter avec l'indifférence, mais qu'il est bon d'en réprimer les manifestations outrées et les susceptibilités hargneuses qui sont toujours de trop. Montesquieu disait aux amis tyranniques et avantageux qui font trouver dans l'amitié tous les orages de l'amour : « Souvenez-vous que l'amour a des dédommagements que l'amitié n'a pas. »
Les deux proverbes que je viens d'interpréter comme spécialement applicables à l'amitié, ont été quelquefois appliqués à l'amour; mais on sent que cette application ne saurait convenir à l'amour qu'autant qu'on le fait consister dans ces liaisons communes, étrangères au sentiment passionné qui est son vrai caractère. N'est-ce pas être froidement amoureux que de souhaiter pour son repos que l'objet dont on est aimé n'ait qu'un amour modéré ?



Page 6 sur 7 pages.

Cicéron définit l’amitié comme étant l’accord parfait des choses divines et humaines dans la bienveillance et dans la charité. Il écrivait également
« Dans mes réflexions sur l’amitié, disait il, je me suis très-souvent demandé si c'est la faiblesse et l'indigence qui la font désirer, et si l’échange réciproque des avantages qu'on en peut retirer n'en serait pas comme le caractère propre. Mais non, certes; et il y a, dans la nature, une cause qui est tout à la fois plus ancienne et plus noble. C’est l’amour, d'où l'amitié tire son nom. qui est la principale cause de cette bienveillance dans laquelle se réunissent les cœurs. Il n'y a là rien qui se cache sous le masque de la dissimulation; et tout ce qui s’y trouve est volontaire et vrai. Ce n'est donc pas dans la faiblesse ni dans le besoin qu'il faut chercher la raison de l’amitié; c'est dans la nature. »


Explication et signification de plus de 78 proverbes, citations et dictons sur l'amitié



« Il y a, dans l’amitié, quelque chose de ce qui se trouve dans l'amour naturel des parents envers leurs enfants. Nous rencontrons une personne dont la nature et les mœurs s’accordent avec les nôtres; l’éclat de son mérite et de sa vertu nous frappe, et nous nous sentons porté naturellement à devenir son ami. Sans doute, nous sentirons le désir de profiter de son amitié, mais ce sera dans l'intérêt moral de notre vie; et, comme notre ami éprouvera, de son côté, un semblable désir, il s'établira entre nous une véritable égalité; et nous lutterons réciproquement et à l'envi pour devenir meilleurs. Si c'était, au contraire, l'intérêt matériel et personnel qui fût le principe de l'amitié, on la verrait nécessairement à la merci de ce principe, et elle s'évanouirait avec les raisons d'intérêt qui l'auraient fait naître. Mais comme c'est la nature qui est la base des véritables amitiés, et que la nature ne change pas,il s'en suit que ces amitiés sont éternelles comme leur principe. »







Proverbes du monde



Proverbe d'Allemagne traduit en français   Proverbe sur l'amitié   Proverbe de L'Afrique   Proverbe populaire   Proverbe de L'Allemagne    Proverbe Anglais   Proverbe sur l'amour   Proverbe d'Arabie    Proverbe de Bretagne    Proverbe Français    Proverbe d'Espagne    Proverbe sur l'anniversaire    Proverbe du jour    Les dictons du jour    Dicton du jour    Tous les proverbes du jour    Proverbes juifs    dictons mois par mois    l'horoscope du jour   le proverbe arabe du jour    le proverbe chinois du jour   la pensée du jour    la phrase du jour   le proverbe juif du jour   Proverbe de l'Afrique    Proverbe d'amour    Proverbe sur la femme    Proverbe sur le mariage   Proverbe d'Afrique    Proverbe d'Allemagne    Proverbe d'amour    Proverbe d'Angleterre    Proverbe de Bretagne    Proverbe de Chine    Proverbe d'Espagne    Proverbe franças illustrés en images    Proverbe français les plus connus    Proverbes français    Proverbe français et dictons français    Proverbe de Grèce    Proverbe d'Italie    Proverbe Italien    Proverbe Latin   
Les meilleurs proverbes sur le mariage    Les meilleurs dictons et proverbes sur le mariage    Les meilleurs proverbes sur l'amitié    Les meilleurs dictons et proverbes sur amitié    Les meilleurs proverbes sur la femme    Les meilleurs dictons et proverbes sur les femmmes   

Voir également les :

« D'ailleurs, ajoutait Cicéron, c'est enlever à l'amitié tout ce qu'elle a de plus aimable que de lui donner l'intérêt pour principe. Ce ne sont certainement pas les avantages qu'on retire d'un ami qui font le charme de l'amitié, c'est l'affection de son cœur; et l'utilité est plutôt la conséquence de l'amitié qu'elle n'en est le principe. Donc, concluait Cicéron, avoir de l'amitié pour quelqu'un, c'est l'aimer pour lui-même et sans aucune recherche d'intérêt personnel »
Sur le même thème de l'amitié :

Proverbe amitié    Citations et Proverbes sur le mariage    Citations sur l'amitié

Thème proche :
Proverbes sur les femmes    Proverbes sur l'amour    Proverbes sur le mariage