Citation D ou on vient
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Une Sélection de 100 citations et proverbes sur le thème D ou on vient.
100 citations
Une phrase d’Anaïs Nin me revient à l’esprit: « Une vie ordinaire ne m’attire pas. » (…) Elle mena une vie désordonnée et eut toujours plusieurs relations en même temps. Son mari était au courant et fermait les yeux. « La largesse ou l’étroitesse de notre existence dépend de l’audace que nous avons », disait-il. Mais pourquoi est-ce que nous recherchons, pourquoi est-ce que je recherche toujours « la largesse de l’existence » à l’extérieur ? Pourquoi suis-je persuadée que la vie devient étriquée lorsqu’elle prend un tour domestique, apprivoisé, et qu’elle est plus vaste lorsqu’elle est chaotique et tournée vers l’extérieur ? Est-ce réellement ainsi ?
C'est un frère d'âme que je veux, un frère d'arme. Fragile et dur, inquiet et sûr, bienveillant et sauvage. Un fils de taulard, un balafré bien marqué. C'est un mort de faim que j'attends, un dalleux jusqu'à ce qu'il graille. Moi je veux un garçon qui aura été obligé de prendre pour avoir, Jafar contraint, Jafar forcé, Jafar teigneux qui revient de loin et pue la terre où la cave.
Le soir, enfouie sous les couvertures, j’entends mon père hurler, traiter ma mère de « salope » ou de « pute », sans en comprendre la raison. À la moindre occasion, pour un détail, un regard, un simple mot « déplacé », sa jalousie explose. D’un instant à l’autre, les murs se mettent à trembler, la vaisselle vole, les portes claquent. D’une maniaquerie obsessionnelle, il ne tolère pas qu’on déplace un objet sans son accord. Un jour, il manque d’étrangler ma mère parce qu’elle a renversé un verre de vin sur une nappe blanche qu’il vient de lui offrir. Bientôt, la fréquence de ces scènes s’accélère. C’est une machine lancée dans une course folle, personne ne peut plus l’arrêter. Mes parents passent désormais des heures entières à s’envoyer à la figure les pires insultes. Jusqu’à l’heure tardive où ma mère vient se réfugier dans ma chambre pour y sangloter en silence, blottie contre moi, dans mon étroit lit d’enfant, avant de rejoindre, seule, le lit conjugal. Le lendemain, mon père dort une fois encore sur le canapé du salon.
D'une liqueur, délice et gloire de l'esprit.
Puis l'enfant se fait homme ou devient jeune fille.
Et cependant que croît sa chair pleine de grâce
Son âme se répand par-delà la famille
Et cherche une âme soeur, une chair qu'il enlace.Il faut être heureux pour pouvoir rendre heureux. Il faut se faire plaisir pour pouvoir contribuer au mieux-être des autres. Et, même si l'on ne rend heureux que soi-même, chaque miette de bonheur qui advient fait du monde un lieu plus heureux, que cette miette soit à vous ou à autrui.
On ne devient pas SDF par hasard. C'est faux de croire qu'il suffit d'être cocu ou chômeur pour se retrouver à la rue. SDF, c'est un aboutissement, et ça a commencé dans nos têtes, il y a très longtemps.
Vous savez, je ne crois pas aux souvenirs: les souvenirs, ça devient plus beau que ce qui a été, ou moins beau, on ne sait plus. On en perd tant... Ca transforme tout... Et puis c'est violent, ça vous dévore...
Celle qui plie le temps, le ramasse, en devient la dépositaire, à qui on confie avec le geste d'un marchand de tapis ce déroulé de nos années, où tout est dessiné, comme sur un codex, des heurs et des malheurs d'une existence, de ses espoirs de rencontre, de la rencontre, de sorte que le temps à venir se trouve en elle.
Quand elle est vraiment personnelle et jaillie des origines, la prière se trouve à la limite de la pensée philosophique, elle devient Philosophie dans l'instant où s'abolit toute relation intéressée avec la divinité.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Un grand penseur ne devient un grand homme d'Etat qu'à la condition de mélanger à son esprit, à plus ou moins haute dose, la médiocrité des choses et des hommes. Dans la langue de notre temps cela s'appelle devenir pratique.
Il vient d'avoir trente ans: l'âge bâtard où l'on est trop vieux pour être jeune, et trop jeune pour être vieux.
Beaucoup de romanciers le savent : il existe un principe dramaturgique dans la fiction connu sous le nom de fusil de Tchekhov. « Si dans le premier acte vous dites qu’il y a un fusil accroché au mur, prévient le dramaturge russe, alors il faut absolument qu’un coup de feu soit tiré avec au second ou au troisième acte. »
Le sens d'être ne peut jamais être mis en opposition avec l'étant ou avec l'être pris comme fond porteur de l'étant, parce que fond ne devient accessible que comme sens, fût-il même le sans fond de l'absurdité.
Il vient un moment où, après avoir perdu les illusions sur les autres, on les perd sur soi-même.
Les grands édifices, comme les grandes montagnes, sont l'ouvrage des siècles. Souvent l'art se transforme qu'ils pendent encore : pendent opera interrupta; ils se continuent paisiblement selon l'art transformé. L'art nouveau prend le monument où il le trouve, s'y incruste, se l'assimile, le développe à sa fantaisie et l'achève s'il peut. La chose s'accomplit sans trouble, sans effort, sans réaction, suivant une loi naturelle et tranquille. C'est une greffe qui survient, une sève qui circule, une végétation qui reprend. Certes, il y a matière à bien gros livres, et souvent histoire universelle de l'humanité, dans ces soudures successives de plusieurs arts à plusieurs hauteurs sur le même monument. L'homme, l'artiste, l'individu s'effacent sur ces grandes masses sans nom d'auteur; l'intelligence humaine s'y résume et s'y totalise. Le temps est l'architecte, le peuple est le maçon.
En toute chose il faut écrire à temps le mot finis, il faut se contenir, quand cela devient urgent, tirer le verrou sur son appétit, mettre au violon sa fantaisie et se mener soi-même au poste.
Chaque homme prend soin que son voisin ne le trompe pas. Mais vient un jour où il commence à se garder de tromper son voisin. Alors, tout va bien. Il a échangé sa charrette du marché pour un char du soleil.
On prend ce qui vient, au moment ou ça vient, on ne lutte ni contre la guerre, ni contre la vie, ni contre la mort, on fait semblant que le seul maître du monde, c'est le temps.
On devient grand le jour où on commence à battre papa au golf. On devient adulte le jour où on le laisse gagner.
On ne revient jamais, quand on vient de gagner, sur le lieu où s'est livré la bataille.
Si jeune que l'on soit, le jour où l'on perd sa mère, on devient vieux tout à coup.
C'est Van Gogh qui se coupe une oreille; et c'est Beethoven qui devient sourd.
Ou je n'y comprends rien, ou je suis con, ou les deux.L'enfant, de jour en jour, avance dans la vie :
Et, comme les aiglons qui, cédant à l'envie
De mesurer les cieux dans leur premier essor,
Exercent près du nid leur aile faible encor,
Doucement soutenu sur ses mains chancelantes,
Il commence l'essai de ses forces naissantes.
Sa mère est près de lui : c'est elle dont le bras
Dans leur débile effort aide ses premiers pas ;
Elle suit la lenteur de sa marche timide ;
Elle fut sa nourrice, elle devient son guide.
Elle devient son maître, au moment où sa voix
Bégaie à peine un nom qu'il entendit cent fois :
MA MÈRE est le premier qu'elle l'enseigne à dire.
Elle est son maître encor dès qu'il s'essaie à lire ;
Elle épelle avec lui dans un court entretien,
Et redevient enfant pour instruire le sien.La conservation d'une fortune est presque toujours en raison des peines qu'elles nous a coûtées pour l'acquérir. D'où vient qu'un si grand nombre d'entre elles s'évanouissent si rapidement? C'est que la prudence ne conserve que ce qu'elle même a amassé.
Lait noir (2009) de Elif Shafak
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Désintégration (2019) de Emmanuelle Richard
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Le consentement (2020) de Vanessa Springora
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Bonheur (1893), XXX - L'amour de la Patrie est le premier amour de Paul Verlaine
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Amours en fuite (2001) de Bernhard Schlink
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J'ai vingt ans et je couche dehors. Le combat quotidien d'une jeune SDF (1995) de Lydia Perréal
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Rêve d'amour (2008) de Laurence Tardieu
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La Femme promise (2009) de Jean Rouaud
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La Foi philosophique (1948) de Karl Jaspers
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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Choses vues (1887-1900) de Victor Hugo
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L'amour dure trois ans (1997) de Frédéric Beigbeder
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La vie est un roman (2021) de Guillaume Musso
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Etre et Temps (1927) de Martin Heidegger
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Cahiers, 1957-1972 (1997) de Emil Cioran
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Notre-Dame de Paris (1831) de Victor Hugo
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Les Misérables (1862), Première partie, III, 7, Sagesse de Tholomyès de Victor Hugo
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Écrit anonyme de Anonyme
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Un long dimanche de fiançailles de Jean-Baptiste Rossi, dit Sébastien Japrisot
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Écrit anonyme de Anonyme
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Les Serpents (2004) de Marie NDiaye
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Sans référence de Alexandre Dumas fils
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Le tour du chat en 365 jours (2006) de Philippe Geluck
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Le Mérite des femmes (1801) de Gabriel Marie Legouvé
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Pensées et Maximes de Félix Guillaume Marie Bogaerts
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