Citation Dans l os
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Une Sélection de 680 citations et proverbes sur le thème Dans l os.
680 citations
Les prisonniers avançaient sur la route dans l'éclat du soleil en rangs presque réglementaires et on aurait dit qu'ils respiraient d'une même voix et ils ne regardaient jamais sur le côté et ne fixaient pas la route non plus mais un point invisible à travers le dos de ceux qui les précédaient et ce qui m'avait penser à la rivière en crue c'étaient les centaines d'assiettes de gourdes et de quarts en fer-blanc qui s'entrechoquaient et coupaient l'air brûlant.
Plus un pays est libre, plus il possède d'archives. Pourquoi ? Parce qu'un pays libre n'a pas peur de son passé. Regardez ce qu'il se passe dans les pays dictatoriaux : on efface le passé, on efface même des hommes sur les photos.
Voilà les hommes qui sollicitent nos suffrages et, de guerre lasse, les obtiennent. Ils nous représentent. Vous voyez maintenant qu'ils nous représentent mal, et même qu'ils ne nous représentent pas du tout. Quand on les voit s'effondrer en pantalonnades ou se gonfler en plastronnades, il faut bien se dire que, pendant ce temps, nous faisons tout autre chose ; nous construisons des usines, nous inventons des vaccins, nous écrivons des livres, labourons les champs, ou nous nous promenons main dans la main, sur les collines de thym et d'asphodèles. C'est à peine, si, en lisant le journal du soir, nous disons : « Qu'est-ce qu'ils ont encore fait, ces imbéciles ? » Jusqu'au jour, évidemment, où nous en aurons assez. Mais ce sera pour changer un cheval borgne contre un aveugle.
Quand vous parliez avec lui, il semblait être absent. En fait, il était plongé dans vos pensées.
Moi, il me semble qu'au contraire le vulgaire va me permettre de dire des vérités indicibles, de dédramatiser nos petites misères, de désacraliser les hiérarchies sociales, les positions des uns et des autres, et, au passage, d'apprendre au malheureux à rire de son malheur. Je veux dire qu'une fois à poil nous sommes tous semblables, traversés par les mêmes angoisses, rongés par les mêmes soucis minuscules […] Et pour exprimer notre âme secrète, en bon explorateur que je suis, je vais aller regarder dans le slip.
Il faudra donc que vous vous prépariez à les affronter, ces semaines et ces mois de mensonges, que vous renforciez cette volonté de vous taire, d'attendre, que vous entreteniez et surveilliez soigneusement votre flamme interne, que vous organisiez toutes vos ressources intimes en vue de ce long combat de résistance, tandis que vous dînerez au wagon-restaurant, regardant au travers des vitres noires peut-être brodées de milliers de gouttes de pluie dans chacune desquelles traînera une égarante lueur, surgir de l'ombre absolue, au passage des fenêtres du train éclairé, les talus couverts de feuilles pourrissantes, les fragments des troncs par centaines dans la forêt de Fontainebleau entre lesquels vous imaginerez entrevoir l'immense queue grise d'un cheval, semblable à une écharpe de brume déchiquetée par les branches nues et aiguës, entendre son galop par-delà le bruit des essieux et cette plainte, cet appel, cette objurgation, cette tentation : « Qu'attendez-vous ? »
Voilà sa fille qui l'exile de sa pastorale américaine tant désirée pour le précipiter dans un univers hostile qui en est le parfait contraire, dans la fureur, la violence, le désespoir d'un chaos infernal qui n'appartient qu'à l'Amérique.
Il y a plus de héros dans l'ombre que dans la lumière.
Tu as une lueur dans l'oeil qui ressemble à celle d'un pirate à la poursuite d'un navire rempli d'os.
Vous savez, j'ai parfois l'impression que nous vivons dans un monde que nous inventons pour nos propres besoins. Nous décidons de ce qui est bon ou pas, nous inventons des grilles de signification... Puis toute notre vie durant, nous sommes obligés d'affronter ce que nous avons nous-mêmes imaginé. Le problème, c'est que chacun a sa version des choses, et c'est pourquoi les gens ont tant de mal à s'entendre.
Frisant la cinquantaine, armé des apparats de sa célébrité, Jean-Louis Trouë porte néanmoins sa haute taille effilochée comme un habit qu'il aurait emprunté. Sa poitrine penchée vers l'avant, sur le point de verser, il résiste au typhon dans son dos, il tangue plus qu'il ne se tourne vers vous pour vous aborder. Intrusif, une vraie cornemuse, il parle sans respirer, s'exclame, s'étonne, se passionne, se pose la question, y répond d'un seul souffle. C'est un moulin à mots, alerte et guilleret, qui grince dans les hautes pendant qu'il plie sur vous, incertain de vous rejoindre, son visage fripé, grave et bouleversant, où grésillent deux amandes tristes qui vous supplient de l'aimer.
Les oiseaux se nourrissent de nos rêves, et ils les alimentent. Ils n'en savent rien. Un oiseau ne sait rien. C'est à peine s'il se reconnaît dans le miroir des flaques au fond desquelles nos rêves l'attendent, le saisissent par le bec, et le noient.
Eléments d'éléments (1988) de Que reste-t-il d'une idée puisée voilà vingt-trois ans dans un livre lu d'une traite un soir d'adolescence ? C'est une page de - Siddharta Iil souffrait de la maladie d'Alzheimer. Sa mémoire était un paquet déchiqueté après Noël, les enfants Alzheimer s'étaient barrés avec le cadeau. - de Hermann Hesse, un bouquin lu la première fois à l'âge de dix-sept ans sur les conseils d'un professeur de français dont il faudrait parler un jour, on ne rend jamais assez hommage à ceux qui donnent. L'histoire d'un jeune homme qui se cherche, se perd et se retrouve, l'histoire d'une quête qui s'achève au bord d'un fleuve. Le héros écoute couler le fleuve et le fleuve lui raconte que le passé n'existe pas.
L'heure échappe à jamais, d'une autre heure suivie ;
La mort vient.... A l'amour abandonnons nos jours !
Dans ce bain idéal qui rafraîchit la vie
Plongeons-nous pour toujours !À moi aussi, mes professeurs n'ont rien donné d'autre que leur incapacité, me dis-je. À moi aussi ils n'ont rien enseigné d'autre que le chaos. En moi aussi ils ont détruit pour des dizaines d'années avec la plus grande brutalité tout ce qu'il y avait originellement en moi pour me développer, avec toutes les possibilités de mon intelligence, dans un univers qui était le mien.
Voilà à peu près ce qu'elle disait : l'héritage, comme le milieu où nous avons grandi et le statut social, sont des cartes que l'on distribue à l'aveuglette au début du jeu. Il n'y a aucune liberté là-dedans : on se contente de prendre ce que le monde nous donne arbitrairement. Mais, poursuivait ta mère, la question est de savoir comment chacun dispose des cartes qu'il a reçues. Il y en a qui jouent formidablement avec des cartes médiocres, et d'autres qui font exactement le contraire : ils gaspillent et perdent tout, même avec des cartes exceptionnelles ! Voilà où réside notre liberté : nous sommes libres de jouer avec les cartes que l'on nous a distribuées. Et nous sommes également libres d'y jouer comme nous l'entendons, en fonction - là est l'ironie - de la chance de chacun, de sa patience, de son intelligence, son intuition et son audace : vertus qui sont également des cartes distribuées au hasard au début du jeu. Que reste-t-il donc de la liberté de choix dans ce cas ? Pas grand-chose, selon ta mère, sauf peut-être la liberté de rire de notre situation ou de la déplorer, de jouer ou de ne plus jouer, d'essayer plus ou moins de comprendre les tenants et les aboutissants ou d'y renoncer, bref - nous avons le choix entre passer notre vie sur le qui-vive ou dans l'inertie. C'est en gros ce que disait ta mère, mais avec des mots à moi. Pas les siens. Avec les siens, je n'en suis pas capable
Ne te laisse pas distraire par le vacarme des hommes, par leur quête insatisfaite, désordonnée. Ils sont comme l'animal emprisonné dans l'enclos, qui tourne sans comprendre et cherche une issue qui n'existe pas.
La maladie fait trouver du plaisir dans la santé, le mal dans le bien, la famine dans l'abondance, l'épuisement dans le repos.
Vous regarder pêcher me fait penser à une phrase de Périclès. L'un de ses partisans lui demandait comment les poissons vivaient dans la mer et il a répondu: « Eh bien, comme les hommes sur la terre ferme; les gros mangent les petits ».
Pourquoi faudrait-il un sens à nos jours ? Pour les sauver ? Mais ils n'ont pas besoin de l'être. Il n'y a pas de perte dans nos vies, puisque nos vies sont perdues d'avance, puisqu'elles passent un peu plus, chaque seconde.
Les soirs, je regardais dans d’inconnus villages les foyers, dispersés au jour, se reformer. — Le père rentrait, las de travail ; les enfants revenaient de l’école. La porte de la maison s’entr’ouvrait un instant sur un accueil de lumière, de chaleur et de rire, et puis se refermait pour la nuit. Rien de toutes les choses vagabondes n’y pouvait plus rentrer, du vent grelottant du dehors. — Familles ! je vous hais ! foyers clos ; portes refermées ; possessions jalouses du bonheur. —
Les grands édifices, comme les grandes montagnes, sont l'ouvrage des siècles. Souvent l'art se transforme qu'ils pendent encore : pendent opera interrupta; ils se continuent paisiblement selon l'art transformé. L'art nouveau prend le monument où il le trouve, s'y incruste, se l'assimile, le développe à sa fantaisie et l'achève s'il peut. La chose s'accomplit sans trouble, sans effort, sans réaction, suivant une loi naturelle et tranquille. C'est une greffe qui survient, une sève qui circule, une végétation qui reprend. Certes, il y a matière à bien gros livres, et souvent histoire universelle de l'humanité, dans ces soudures successives de plusieurs arts à plusieurs hauteurs sur le même monument. L'homme, l'artiste, l'individu s'effacent sur ces grandes masses sans nom d'auteur; l'intelligence humaine s'y résume et s'y totalise. Le temps est l'architecte, le peuple est le maçon.
Je ne connais que deux belles choses dans l'univers: le ciel étoilé sur nos têtes, et le sentiment du devoir dans nos coeurs.
S'il y avait, venant de l'extérieur justement, un coup dur, elle se garderait bien de vous tirer dans le dos.
La solitude est une chose bien étrange. Elle vous envahit, tout doucement et sans faire de bruit, s'assoit à vos côtés dans le noir, vous caresse les cheveux pendant votre sommeil. Elle s'enroule autour de vous, vous serre si fort que vous pouvez à peine respirer, que vous n'entendez presque plus la pulsation du sang dans vos veines, tandis qu'elle file sur votre peau et effleure de ses lèvres le fin duvet de votre nuque. Elle s'installe dans votre coeur, s'allonge près de vous la nuit, dévore comme une sangsue la lumière dans le moindre recoin. C'est une compagne de chaque instant, qui vous serre la main pour mieux vous tirer vers le bas quand vous luttez pour vous redresser.
La Terre invisible (2019) de Hubert Mingarelli
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Petit éloge des souvenirs (2014) de Mohammed Aïssaoui
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Les Trois Arbres de Palzem, 1984 de Jean Giono
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A propos de Marcel Aymé. de Antoine Blondin
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Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, Rire pour ne pas mourir, éd. Oh ! Éditions (2007) de Jean-Marie Bigard
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La Modification (1957) de Michel Butor
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Pastorale américaine (1997) de Philip Roth
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Le Sanglot de l'homme noir (2012) de Alain Mabanckou
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Souviens-toi (1994) de Mary Higgins Clark
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Sur les ossements des morts (2014) de Olga Tokarczuk
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Ev Anckert, une passion parisienne de Louise Auger
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Pierre Peuchmaurd
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Un parfum d'herbe coupée (2013) de Nicolas Delesalle
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Élie Mariaker de Evariste Boulay-Paty
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Maîtres anciens (1985) de Thomas Bernhard
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Une histoire d'amour et de ténèbres , 2002 de Amos Oz
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Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne (2002) de Jean-Paul Bourre
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Fragment de Héraclite
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Le prophète du temps (1956) de Arthur Upfield
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Eloge du rien (1990) de Christian Bobin
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Les Nourritures terrestres (1897) de André Gide
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Notre-Dame de Paris (1831) de Victor Hugo
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Critique de la Raison pratique de Emmanuel Kant
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Les Hommes de bonne volonté (1932-1946) de Louis Farigoule, dit Jules Romains
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Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas de Tahereh Mafi
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