Citation Sait tout
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Une Sélection de 700 citations et proverbes sur le thème Sait tout.
700 citations
Le vieux proverbe : « Si jeunesse savait , si vieillesse pouvait ! » n'a plus de sens. La jeunesse sait et la vieillesse peut. La jeunesse sait que tout se paie, et la vieillesse peut tout payer.
C'est une époque où tout le monde gueule de solitude et où personne ne sait qu'il gueule d'amour. Quand on gueule de solitude, on gueule toujours d'amour.
La vérité, avec l'amour, c'est que le coeur sait tout de suite et il crie. Bien sûr, on ne va pas déclarer à la personne qu'on l'aime, comme ça, de but en blanc. Elle ne comprendrait pas. Alors, histoire de se cacher qu'on est déjà son otage, on lui fait la conversation.
Tout homme sait que les autres se trompent en le jugeant, mais non qu'il se trompe en jugeant les autres.
Tout homme marié sait pourquoi l'on donne des prénoms féminins aux typhons.
Grâce à elle, je compris soudain ce que signifiait être amoureux : oublier sa vie précédente et n'exister que pour deviner la respiration de celle qu'on aime, le frémissement de ses cils, la douceur de son cou sous une écharpe grise. Mais surtout éprouver la bienheureuse inaptitude à réduire la femme à elle-même. Car elle était aussi cette abondance neigeuse qui nous entourait, et le poudroiement solaire suspendu entre les arbres, et cet instant tout entier où se laissait déjà pressentir le souffle timide du printemps. Elle était tout cela et chaque détail dans le tracé simple de sa silhouette portait le reflet de cette extension lumineuse.
Elle pleurait sans bruit, comme pleurent les femmes dans les grands chagrins poignants. C'était, dans tout son corps, une sorte d'ondulation qui finissait par un petit sanglot, caché, étouffé sous ses doigts.
En temps de guerre, la vie est suspendue. On passe des jours dans les abris à ne rien faire, à tourner en rond, à l’écoute des dernières nouvelles du front. On ne sait plus vraiment ce qui se passe dehors, si la radio ment ou pas, si les déflagrations qu’on entend sont des « départs » ou des « arrivées ». En temps de guerre, on bannit le confort : on s’adapte à tout, on fait avec. En cas de pénurie d’essence, on attend des heures devant les stations-service ; quand le pain manque, on prend d’assaut les boulangeries ; et lorsque l’eau tarit dans les réservoirs, on court à la fontaine remplir les bidons. En temps de guerre, plus rien ne compte sauf Dieu, seule planche de salut dans un pays livré à la violence aveugle des hommes. Églises et mosquées ne désemplissent pas ; ceux qui n’ont jamais cru se retrouvent à genoux. En temps de guerre, enfin, les normes n’existent plus : le milicien fait la loi ; le gendarme se planque. Ceux qui ne se battent pas deviennent des lâches ; ceux qui tuent, des héros.
On sait, en effet, qu'en plaisantant on peut tout dire, même la vérité.
Tout le faix des marches et des ordres de subsistances portait sur Puységur, qui même dégrossissait les projets.
Quand on fait un bide, tout le monde sait pourquoi, quand on fait un succès, personne ne sait pourquoi.
Les femmes un peu difficiles, qu'on ne possède pas tout de suite, dont on ne sait même pas tout de suite qu'on pourra jamais les posséder, sont les seules intéressantes.
De l'algèbre qui procède tout entière du dynamisme de l'intelligence, Descartes disait qu'elle est «la clé de toutes les autres sciences».
Je ne comprends pas ceux qui ne se sont pas encore fait vacciner mais de là à les emmerder... Rappelons-le, ce n'est pas parce qu'on n'est pas vacciné qu'on est en antivax tout comme c'est pas parce qu'on est vacciné qu'on est absolument pro-vaccin. Moi, par exemple, si j'ai tout mon parcours vaccinal, c'est pas parce que j'avais peur du virus, c'est parce que je voulais retrouver toutes mes libertés et aussi protéger les plus vulnérables puisque c'est ce qu'on nous disait.
Elle restait là, toujours recroquevillée, attendant, sans rien faire. La moindre action, comme d’aller dans la salle de bains se laver les mains, faire couler l’eau du robinet, paraissait une provocation, un saut brusque dans le vide, un acte plein d’audace. Ce bruit soudain de l’eau dans ce silence suspendu, ce serait comme un signal, comme un appel vers eux, ce serait comme un contact horrible, comme de toucher avec la pointe d’une baguette une méduse et puis d’attendre avec dégoût qu’elle tressaille tout à coup, se soulève et se replie.
Et l'on sait que l'absence grossit dans la poitrine, fait le coeur énorme et qu'on la porte en plus de son propre poids. Elle est partout, remplit tout.
Les émeutes ressemblaient au vélo : on croit qu'on ne sait plus en faire, mais ça revient tout seul.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Quand on lit un roman, on a l'impression de tout connaître d'avance, tout paraît si compréhensible, mais dès que l'on tombe amoureux soi-même, on s'aperçoit que personne ne sait rien et que chacun doit décider pour soi, tout seul...
Elle songea que la vie était décidément bien faite, qu’il ne fallait jamais avoir peur. Tout malheur apportait son lot de bonheur. Toute disparition apportait son lot de rencontres. Un jour un vieil ami disparaissait, nous laissant un magnifique poème, et puis on rencontrait une personne perdue à qui l’on offrait ce même poème. On se passait le relais. On gardait la flamme toujours allumée.
Dans le monde, tout était équilibré et tout était risque : celui qui n'acceptait pas de prendre des risques et n'avait aucune confiance dans la vie dépérissait dans un coin.
Un de mes traits de caractère est d’avoir un peu d’humour, mais j’ai mis quatre ans à me décider. Je me disais que j’allais gâcher ma carrière. C’était il y a douze ans et je n’ai rien gâché du tout. Mes amis, c’était Olivier de Kersauson, Jean Yanne, Jacques Martin, Carlos… On passait des nuits chez Castel, un endroit mythique qui n’était pas du tout mondain comme on l’a dit mais un bistrot où ça se passait. Oui, il y avait des vedettes de cinéma, Bardot, etc., mais ce n’était pas du tout un truc pour les bourgeois arrivés, il y en avait, mais c’était nous les patrons.
Si l'on en finissait de vouloir tripoter le monde, peut-être nous apparaîtrait-il comme un endroit bien meilleur que ce que nous le croyons être. Après tout, il n'y en a pas d'autre.
S'il continuait à s'instruire, dévorant tout, le manque de méthode rendait l'assimilation très lente, une telle confusion se produisait, qu'il finissait par savoir des choses qu'il n'avait pas comprises.
De nouveau nous conduisions la nuit des automobiles auxquelles il manquait toujours quelque chose pour être en règle. De nouveau nous transportions des substances illicites que nous devions désigner par des noms de code et, même si nous ne travaillions plus à la destruction de la société, nous pouvions persister dans l'illusion réconfortante qu'elle-même n'avait pas renoncé à nous détruire, puisque de nouveau il nous fallait craindre les barrages, éviter les contrôles, et mentir avec aplomb lorsque nous étions obligés de nous y soumettre. De nouveau nous étions unis par des liens de circonstance, à la fois artificiels et forts comme tous ceux qu'engendre l'illégalité. Et par surcroît, ce qui cimentait le groupe et le vouait à l'opprobre de la société procurait du plaisir, un plaisir qui remplissait le corps et l'esprit au point de ne laisser de place pour rien d'autre, un plaisir qui dispensait de tout commerce, y compris de l'usage de la parole : jusque-là, rien n'avait eu la force de me faire taire ainsi, même du dedans.

Henry Maret
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Romain Gary
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Hervé Le Tellier
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André Maurois
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Andreï Makine
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Alexandre Najjar
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Sigmund Freud
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Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
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Coluche
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Alain de Botton
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Françoise Lefèvre
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Robert McLiam Wilson
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Elena Ferrante
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Pierre Bénichou
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Henry Miller
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Emile Zola
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Jean Rolin
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