Citation Sur le corps
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Une Sélection de 170 citations et proverbes sur le thème Sur le corps.
170 citations
Et hors de lui le vannier éperdument vient se jeter sur le corps de Mireille, et l'infortuné dans ses embrassements frénétiques serre la morte.
Avouons-le, les têtes qui nous sont la plupart du temps accessibles sont inintéressantes, nous n'en tirons guère plus que si nous nous trouvions en compagnie de pommes de terre hypertrophiées, qui, plantées sur des corps souffreteux affublés de vêtements d'un goût discutable, traîneraient une existence piteuse, mais hélas pas du tout pitoyable.
Je me souvins d'un matin où j'avais découvert un cocon dans l'écorce d'un arbre, au moment où le papillon brisait l'enveloppe et se préparait à sortir. J'attendis un long moment, mais il tardait beaucoup, et moi j'étais pressé. Énervé je me penchai et me mis à le réchauffer de mon haleine. Je le réchauffais, impatient, et le miracle commença à se derouler devant moi, à un rythme plus rapide que nature. L'enveloppe s'ouvrit, le papillon sortit en se traînant, et je n'oublierai jamais l'horreur que j'éprouvai alors: ses ailes n'étaient pas encore écloses et de tout son petit corps tremblant il s'efforçait de les déplier. Penché au-dessus de lui, je l'aidais de mon haleine. En vain. Une patiente maturation était nécessaire et le déroulement des ailes devait se faire lentement au soleil, maintenant il était trop tard. Mon souffle avait contraint le papillon à se montrer, tout froissé, avant terme. Il s'agita, désespéré, et, quelques secondes après, mourut dans la paume de ma main. Ce petit cadavre , je crois que c'est le plus grand poids que j'aie sur la conscience. Car, je le comprends bien aujourd'hui, c'est un péché mortel que de forcer les grandes lois. Nous ne devons pas nous presser, ne pas nous impatienter, suivre avec confiance le rythme éternel.
Prêtes à fondre sur nous, la mort, les catastrophes nous guettent chaque seconde de notre vie. Et nous ratent tant de fois. Tant de kilomètres parcourus sur les autoroutes sans collision frontale. Tant de virus qui nous traversent le corps sans s'incruster. Tant de pianos qui dégringolent cinq mètres derrière nous.
Ce « résistant à l'absurde » est le personnage clef de la modernité : à la mi-hauteur de l'échelle sociale, entre les éboueurs agrippés à leur benne et l'élite planant sur ses strato-cumulus. Sans son endurance stoïque, le monde s'écroulerait — les maris quitteraient leurs épouses-ados et partiraient vers les pays du Sud, vers des corps généreux et halés, loin de ce quatre-quatre rempli d'instruments de torture pour « le royaume de la glisse ». Or, ils assument, sourient, vieillissent. La fréquence des suicides, dans la classe moyenne, relativement nantie, est assez logique : des années passées à obtenir des tonnes de diplômes, une tension inhumaine au travail, la peur d'une obsolescence professionnelle programmée et, en compensation — cette voiture, pareille à un corbillard, et cette femme-ado à la voix glaçante : « Tu as encore oublié la doudoune de Léo… »
La race humaine est ainsi faite que des êtres sains d'esprit seraient prêts à sacrifier leur jeunesse, leur corps, leurs amours, leurs amis, leur bonheur et beaucoup plus encore sur l'autel d'un fantasme appelé éternité.
Je me suis éveillé de la Maladie, à l'âge de quarante-cinq ans, sain d'esprit et relativement de corps, si j'excepte un foie affaibli et ce masque de chair d'emprunt que portent tous ceux qui ont survécu au Mal... La plupart des survivants ne se souviennent pas du délire dans tous ses détails. Il semble que j'aie enregistré mes impressions sur ce mal et son délire, mais je n'ai guère souvenir d' avoir rédigé les notes que l'on a publiées en langue anglaise sous le titre « Naked lunch » (Le festin nu). C'est Jack Kerouac qui m'a suggéré ce titre, et je n'en ai compris la signification que très récemment, après ma guérison. Il a exactement le sens de ses termes : le Festin Nu cet instant pétrifié et glacé où chacun peut voir ce qui est piqué au bout de chaque fourchette.
Les femmes ne se rendent pas compte à quel point les hommes sont attachés à leurs habitudes. Nous intégrons leurs allées et venues dans nos corps, leurs rythmes dans nos os. Notre pouls est réglé sur le leur.
Le ciel est au-dessus de nos têtes, sombre et bas, semblable à un écran sale sur lequel se disputent d'implacables batailles de nuages. C'est bien à cela que servent nos maisons, à nous protéger de ce ciel menaçant, autrement il aurait pénétré l'intérieur même de notre corps où, telle une petite bille de verre, se tapit notre âme. Si tant est qu'elle existe.
Pourquoi ton corps qui sombre
Ton corps qui disparaît
Et n'est plus sur le quai
Qu'une fleur sur une tombe
Pourquoi ces prochains jours
Où je devrais penser
A ne plus m'habiller
Que d'une moitié d'amour.Et quand elle serait vieille encore, la marque de tous ces gestes que sur son corps il avait faits, un matin d'été - le matin où il avait voulu d'elle -, lui en cuirait encore comme autant de gifles inexpliquées.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.Elles sont sans feuilles, ces vignes, parce que l'avril n'est pas commencé; on voit leurs ceps énormes se tordre partout sur le sol comme des serpents au corps multiple.
Nous sommes de petits vers, Zorba, de tout, tout petit vers sur la petite feuille d'un arbre gigantesque. Cette petite feuille est notre Terre. Les autres feuilles sont les étoiles que tu vois se mouvoir dans la nuit. Nous cheminons sur notre petite feuille en l'examinant anxieusement. Nous la humons, elle sent bon ou mauvais. Nous la goûtons, elle est comestible. Nous tapons dessus, elle résonne et crie comme un être vivant. Quelques hommes, les plus intrépides, arrivent jusqu'au bout de la feuille. De là, nous nous penchons, les yeux grands ouverts, les oreilles tendues, vers le vide. Nous frémissons. Nous devinons au-dessous de nous l'effrayant précipice, nous entendons de loin en loin le bruissement des autres feuilles de l'arbre gigantesque, nous sentons la sève monter des racines de l'arbre et notre coeur se gonfler. Ainsi penchés sur l'abîme, de tout notre corps, de toute notre âme, nous frissonnons de terreur
Quelques mémoires qu'il donna à l'Académie des sciences en 1739 et en 1740, entre autres un mémoire sur la réfraction des corps solides, qui contenait une théorie curieuse et nouvelle de cette réfraction.
Elle vient et se livre à mes bras, toute fraîche - D'avoir senti passer l'air solennel du soir - Sur son corps opulent, sous les plis du peignoir. - A bas peignoir! le lit embaume. O fleur de pêche - Des épaules, des seins frissonnants et peureux!...
Rien n'exerce plus de pouvoir sur le corps que les croyances de l'esprit.
Peu à peu, il se forme une idée précise de l'état du corps de Simon. Une forme d'appréhension l'envahit : s'il connaît les étapes et le balisage de la démarche qu'il engage, il sait aussi à quel point elle diffère d'une petite mécanique bien huilée, engrenage de phrases toutes faites et de biffures en diagonale sur une checklist. C'est la terra incognita.
Le corps vit de secrets, le coeur de confidences, et l'amour joue sur les deux tableaux.
Lorsque Dieu créa les hommes, il les mit à cuire dans un four. Dès les premières flammes, le blanc se sauva, puis les autres le suivirent à mesure que la température montait. Seuls nous autres, bravement, pour prouver à Dieu qu'Il venait de créer des hommes, restâmes dans le four jusqu'à ce que Dieu jugeât l'épreuve suffisante. J'ai donc toujours cru que ces hommes blancs avaient un corps froid. Erreur dont il faut revenir. Ils ont le corps chaud, et d'une chaleur douce, égale, délicate. Gardons-nous de juger sur l'apparence, sur la peau.
On me reprochera certainement des quantités de choses. D'avoir dormi là, par terre, pendant des jours ; d'avoir sali la maison, dessiné des calmars sur les murs, d'avoir joué au billard. On m'accusera d'avoir coupé des roses dans le jardin, d'avoir bu de la bière en cassant le goulot des bouteilles contre l'appui de la fenêtre : il ne reste presque plus de peinture jaune sur le rebord en bois. J'imagine qu'il va falloir passer sous peu devant un tribunal d'hommes ; je leur laisse ces ordures en guise de testament ; sans orgueil, j'espère qu'on me condamnera à quelque chose, afin que je paye de tout mon corps la faute de vivre...
Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.
Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire,
Sur le sombre océan jette le sombre oubli.Si la voisine crie très fort
C'est qu'elle a pas bien entendu
Si elle a du bleu sur le corps
C'est qu'elle a joué dans la peinture
Et si, un jour, elle a disparu
C'est qu'elle est partie en lune de miel
Tout va bien, petit, tout va bien !Je te baise mille fois, Juliette bien-aimée, dans toutes les parties de ton corps, car il me semble que partout sur ton corps, je sens la place de ton coeur comme partout dans ma vie je sens la place de mon amour. Je t'aime, tu es ma joie.
De toutes parts, l'eau glissait sur mon corps, tiède et lourde, huileuse et sensuelle. Je laissais mes pensées suivre leur cours dans mon esprit, j'écartais l'eau en douceur devant moi, scindant l'onde en deux vagues distinctes dont je regardais les prolongements scintillants de paillettes d'argent s'éloigner en ondulant vers les bords du bassin. Je nageais comme en apesanteur dans le ciel, respirant doucement en laissant mes pensées se fondre dans l'harmonie de l'univers.
Mireille (1859) de Frédéric Mistral
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Le Neveu de Wittgenstein (1982) de Thomas Bernhard
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Alexis Zorba (1946) de Níkos Kazantzákis
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Tout est sous contrôle (2009) de Hugh Laurie
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Au-delà des frontières (2019) de Andreï Makine
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Hygiène de l'assassin de Amélie Nothomb
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Le Festin nu (1959) de William S. Burroughs
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Dans le silence du vent (2013) de Karen Louise Erdrich
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Sur les ossements des morts (2014) de Olga Tokarczuk
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La Colombe (1959) de Jacques Brel
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Mes nuits sont plus belles que vos jours (1985) de Raphaële Billetdoux
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Les Fleurs du Mal (1857), XXVIII - Le serpent qui danse de Charles Baudelaire
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Jérusalem (1894) de Louis Marie Julien Viaud, dit Pierre Loti
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Alexis Zorba (1946) de Níkos Kazantzákis
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Mémoires de Jean le Rond d'Alembert
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Sans référence de Charles Cros
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Un corps sans âge, un esprit immortel (2010) de Deepak Chopra
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Réparer les vivants (2013) de Maylis de Kerangal
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Journal sans date (1963) de Gilbert Cesbron
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Un Nègre à Paris (1959) de Bernard Dadié
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Le procès-verbal (1963) de J. M. G. Le Clézio
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Les Rayons et les Ombres (1840), Oceano Nox de Victor Hugo
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Album La fête est finie de Orelsan
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Lettre, à Juliette Drouet, janvier 1835 de Victor Hugo
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Faire l'amour (2002) de Jean-Philippe Toussaint
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