Citation regardais
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Une Sélection de 30 citations et proverbes sur le thème regardais.
30 citations
Comme un ange qui se dévoile,
Tu me regardais dans ma nuit,
Avec ton beau regard d'étoile,
Qui m'éblouit.On ne s’est pas dit grand-chose ce jour-là, mais je voyais plus que toi, même quand je regardais ailleurs.
J'imagine qu'elle avait dû s'excuser et faire cent mimiques avant d'oser s'immiscer dans ce qui ne la regardais pas, sa vie.
Je regardais avec délices les étoiles enveloppées d'ouate, un peu pâlies dans le firmament sombre et blanchâtre.
Nous venions le jeudi
T'apporter des fruits confits.
Tristement, tu regardais
Les badauds qui te badaient
Et ton exil semblait dire:
«Est-ce bien vrai ou est-ce pour rire
Ou pour faire une chanson
Que tu m'as fait jeter dans cette prison?»Je regardais là-haut, toujours là-haut : là il y avait de la lumière, là était la maison, là tu étais, toi mon univers.
A ce moment là, je commençais à voir les têtes dans le vide, dans l'espace qui les entoure. Quand pour la première fois j'aperçus clairement la tête que je regardais se figer, s'immobiliser dans l'instant, définitivement, je tremblai de terreur comme jamais encore dans ma vie et une sueur froide courut dans mon dos. ce n'était plus une tête vivante, mais un objet que je regardais comme n'importe quel autre objet, mais non, autrement, non pas comme n'importe quel autre objet, mais comme quelque chose de vif et mort simultanément.
Je pris une longue douche , rentrais dans ma chambre et regardais le lit. Il était grand, sans doute un King size, pourtant il y a longtemps que je n'avais plus de reine.
Les soirs, je regardais dans d’inconnus villages les foyers, dispersés au jour, se reformer. — Le père rentrait, las de travail ; les enfants revenaient de l’école. La porte de la maison s’entr’ouvrait un instant sur un accueil de lumière, de chaleur et de rire, et puis se refermait pour la nuit. Rien de toutes les choses vagabondes n’y pouvait plus rentrer, du vent grelottant du dehors. — Familles ! je vous hais ! foyers clos ; portes refermées ; possessions jalouses du bonheur. —
Trois ou quatre nuits après celle des étoiles filantes, je regardais le ciel : j'y ai surpris des retardataires.
Au grenier, les lucarnes découpaient dans les murs des rectangles lumineux. Selon l'angle d'où je les regardais, ils changeaient de couleur. Allongée, ils étaient bleu-ciel; vert-feuille; debout, blancgravier-de-jardin. La lucarne arrière, c'était mon tableau de maître. Il existe des tableaux pivotants, des tableaux que l'on peut mettre la tête en bas, d'autres dont on fait varier l'inclinaison. Celui-là, sans y toucher, changeait du matin au soir.
Le soir tombait. Un givre épais recouvrait tout : les branches tordues des arbres, les fils et les poteaux des clôtures, l'herbe drue, la terre des champs presque nus. C'était comme un monde d'horribles formes blanches, angoissantes, féeriques, un univers cristallin d'où la vie semblait bannie. Je regardais les montagnes : le vaste mur bleu barrait l'horizon, gardien d'un autre monde, caché celui-là. Le soleil, du côté de l'Abkhazie sans doute, tombait derrière les crêtes, mais sa lumière venait encore effleurer les sommets, posant sur la neige de somptueuses et délicates lueurs roses, jaunes, orange, fuchsia, qui couraient délicatement d'un pic à l'autre. C'était d'une beauté cruelle, à vous ravir le souffle, presque humaine mais en même temps au-delà de tout souci humain. Petit à petit, là-bas derrière, la mer engloutissait le soleil, et les couleurs s'éteignaient une à une, laissant la neige bleue, puis d'un gris-blanc qui luisait tranquillement dans la nuit. Les arbres incrustés de givre apparaissaient dans les cônes de nos phares comme des créatures en plein mouvement. J'aurais pu me croire passé de l'autre côté, dans ce pays que connaissent bien les enfants, d'où l'on ne revient pas.
Je regardais la mer qui, à cette heure, se soulevait à peine d’un mouvement épuisé et je rassasiais les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’être se dessèche, je veux dire aimer et admirer.Car il y a seulement de la malchance à n’être pas aimé : il y a du malheur à ne point aimer. Nous tous, aujourd’hui, mourons de ce malheur. C’est que le sang, les haines décharnent le cœur lui-même ; la longue revendication de la justice épuise l’amour qui pourtant lui a donné naissance. Dans la clameur où nous vivons, l’amour est impossible et la justice ne suffit pas. C’est pourquoi l’Europe hait le jour et ne sait qu’opposer l’injustice à elle-même. Mais pour empêcher que la justice se racornisse, beau fruit orange qui ne contient qu’une pulpe amère et sèche, je redécouvrais à Tipasa qu’il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise.
Sur la côte des naufrageurs, j'ai rêvé, enfant, ma vie d'homme comme un grand défricheur. Je cherchais les épaves au trésor. J'étais pirate autour d'un feu de bois flotté. Je regardais le ciel à l'envers dans les miroirs de lune. Au matin, je tenais le monde dans une poignée de sable que le vent éparpillait. Mes secrets dormaient au pied des citadelles et dans le creux des dunes.
Quand je regardais le tableau, j’éprouvais la même convergence en un seul et unique point : un bref instant touché par le soleil qui existait maintenant et pour toujours. C’est fortuitement que je remarquais ma chaîne à la cheville de l’oiseau, ou que je songeais combien la vie de cette petite créature, battant brièvement des ailes puis toujours forcée, sans espoir, d’atterrir au même endroit, avait dû être cruelle.
Quand j’étais petit, je regardais le père de mon père et puis je regardais le père de ma mère, et le contraste entre les deux est à l’origine de la formation, dans mon esprit d’enfant, d’une sorte de liste. Dans une colonne, il y avait ceci : Jaeger, judaïté, Europe, langues, histoires. Dans l’autre, il y avait ceci : Mendelsohn, athées, Amérique, anglais, silence. Je comparais et j’opposais ces colonnes, lorsque j’étais bien plus jeune et, même alors, je me demandais quel genre de présent on pouvait avoir sans connaître les histoires de son passé.
Même leurs voix, j'ai oublié. Avant, quand je regardais leur photo, je me souvenais. Je les revoyais comme avant, quand ils étaient vivants. Maintenant, je les revois plus, j'ai l'impression qu'ils sont morts encore une fois.
Mon vieux, je ne le regardais plus, je le buvais, j'étais totalement électrisé.
Quand je les regardais, elles détournaient la tête; mais, si à mon tour, je faisais semblant de ne pas les voir, elles attiraient mon attention par quelques agaceries.
Sur les genoux de mon père, quand il prenait deux secondes pour se rassurer et s’assurer de notre existence, je regardais les volutes de fumée de sa cigarette lui sortir de la bouche, par nuages compacts et ourlés. Cela sentait bon. Il nous contait un ou deux mensonges merveilleux, des mensonges dont je me rappelle encore les tenants et ficelles. Puis il reprenait la route, avec sa gueule d’acteur américain, en nous disant que nous étions forts, que nous étions neufs, et qu’il ne fallait croire qu’en nous-mêmes.
Ne pouvant supporter ce spectacle, je fis ce que la plupart des gens auraient fait en pareil cas : je regardais ailleurs. Je me couvris même les yeux de mes pattes, ce qui est un exploit quand on a six yeux et six pattes.
Que cette vie me paraîtrait belle si, au lieu de la vivre, je la regardais vivre!
Au drugstore, ces hommes se plantaient toute la journée devant les présentoirs des magazines, ils regardaient des pages et des pages de femmes qu'ils ne rencontreraient jamais, qu'ils ne toucheraient jamais, dont ils ne connaîtraient jamais ni le nom ni la voix : des femmes aplaties, unidimensionnelles, qui tripotaient leurs mamelons, en regardant dans le vide. Dans le néant qui se trouvait devant elles. Étalées, ces femmes n'étaient que des angles et des lignes, de la lumière sur de l'ombre et, quand je les regardais, je me souvenais toujours d'avoir lu au lycée, dans notre livre de sociologie, un texte sur une tribu primitive perdue, dont les membres ne voulaient pas laisser l'homme blanc les photographier, parce qu'ils pensaient que les caméras leur volaient leur âme.
Je regardais la mer qui, à cette heure, se soulevait à peine d'un mouvement épuisé et je rassasiais les deux soifs qu'on ne peut tromper longtemps sans que l'être se dessèche, je veux dire aimer et admirer.
Je regardais M. de Charlus. La houppette de ses cheveux gris, son oeil dont le sourcil était relevé par le monocle et qui souriait, sa boutonnière en fleurs rouges, formaient comme les trois sommets mobiles d'un triangle convulsif et frappant.
Les Contemplations (1856), II, L'âme en fleur, 10, Mon bras pressait ta taille frêle de Victor Hugo
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Plateau (2017) de Franck Bouysse
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Les Echelles du Levant (1996) de Amin Maalouf
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La Vie errante (1890) de Guy de Maupassant
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Kangourou (1961) de Charles Trenet
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Lettre d'une inconnue (1922) de Stefan Zweig
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Écrits de Alberto Giacometti de Alberto Giacometti
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La succession (2016) de Jean-Paul Dubois
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Les Nourritures terrestres (1897) de André Gide
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Les Tweets sont des chats (2013) de Bernard Pivot
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La Chèvre d'or de Anne Bernard
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Les Bienveillantes (2006) de Jonathan Littell
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L’été, « Retour à Tipasa » (1952) de Albert Camus
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Les Dames de nage (2009) de Bernard Giraudeau
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Le Chardonneret (2013) de Donna Tartt
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Les disparus (2007) de Daniel Mendelsohn
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Les Déferlantes (2008) de Claudie Gallay
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Les Thibault de Roger Martin du Gard
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Le Petit Pierre (1918) de Anatole France
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C'était au temps des mammouths laineux (2012) de Serge Bouchard
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Maudit karma (2007) de David Safier
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Journal, 3 janvier 1902 de Jules Renard
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À Suspicious River(1996) de Laura Kasischke
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L'Eté (1954) de Albert Camus
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A la recherche du temps perdu, Le Côté de Guermantes (1921-1922) de Marcel Proust
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