Citation etait quand
Découvrez une citation etait quand - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase etait quand issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 400 citations et proverbes sur le thème etait quand.
400 citations
Mon père détestait les signes de faiblesse, à commencer par la maladie, pour laquelle il affichait une sorte de mépris, comme si le fait d’être souffrant était une défaillance éthique plutôt que physique. Quand il nous arrivait de devoir rester à la maison parce que nous étions malades, il passait la tête par la porte de notre chambre avant de partir travailler et soupirait d’un air las et excédé, comme si cette grippe ou cette varicelle signifiait le début de quelque irréversible décadence morale.
Parfois, je me disais que grandir en étant une fille, c'était apprendre à avoir peur. Pas exactement à être parano, mais à toujours rester sur ses gardes et lucide, comme quand on vérifie l'emplacement de la sortie de secours au cinéma ou à l'hôtel. Vous découvriez, avec une acuité inconnue dans l'enfance, la vulnérabilité du corps que vous habitiez, ses fortifications.
Zelda Zonk... C’était le nom d’emprunt de Marilyn Monroe...Quand elle voulait passer inaperçue, dans des hôtels, elle s’inscrivait sous ce nom-là
Quand elle me faisait réciter mes conjugaisons, à l'école primaire, elle choisissait toujours des verbes joyeux, nous les appelions les joyaux de la couronne, récite-moi un joyeux joyau du troisième groupe Jeanne, et détache bien les lettres que je voie si c'est su ; nous avions des favoris, revivre, comprendre, résoudre, elle détestait conquérir et moudre ou traire, mais rire était notre préféré
A ce moment, elle buta contre quelque chose de mou et vit que c'était ce qu'on appelle chez nous une gonfle, c'est-à-dire un de ces entassements de neige qui se forment, quand le vent souffle, dans les plis du terrain.
Nous nous évadions pourtant des Plantations quand nous courions les vidés du Carnaval : mais c'était pour le plaisir d'avaler l'espace ; car en ce si absolu moment où il nous était donné de déborder partout hors des limites réglées, nous nous refermions dans le tournis de la course et ne regardions pas plus autour de nous. Le Carnaval était pour nous retirer en nous – mêmes, dans la spirale de l'ivresse, et y fréquenter les masques – miroirs où un passé d'au – delà les eaux nous guettait.
L'histoire de ce royaume qui était nôtre est obscure : nul ne sait par qui ni quand il fut fondé, mais dans ce minuscule pays des plus secrets, des plus illégitimes qui soient, se sont produites nombre d'histoires douloureuses, pleines de vicissitudes, à pleurer, à chanter, bien qu'elles ne méritent guère d'être contées à ceux qui leur sont étrangers.
On prouve, on démontre aujourd'hui la République. Quand elle était vivante, on ne la prouvait pas.
Les fantasmes c'est peut-être pas la vérité telle que le monde la voit, mais qu'est-ce que c'était que la vérité quand les fantasmes étaient une question de survie.
Un des axiomes favoris d'Edgard Poe, dit Baudelaire, était celui-ci : Tout, dans un poème comme dans un roman, dans un sonnet comme dans une nouvelle, doit concourir au dénouement. Un bon auteur a déjà sa dernière ligne en vue quand il écrit la première.
Le diable était beau quand il était jeune.
« Un ascète ne pleure pas », se dit-il en serrant les lèvres. Il eut envie de crier, d’extérioriser sa douleur, mais, craignant que l’écho ne le trahît en répercutant sa voix, il se ravisa. Il ouvrit alors les Évangiles et relut la fameuse phrase de Jésus : « Celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra. » Sa mère n’était donc pas morte.
On m'a fait le procès sur la racaille. Mais c'était injuste (...) C'était moi la racaille ! Honte sur eux ! A l'époque c'était Marianne, c'étaient Domenach et son compère, qui avaient osé titrer « Le voyou de la République » quand j'avais parlé du problème de la délinquance à Paris, avec les roms qui exploitaient leurs enfants, qui battaient leurs enfants... c'était moi le voyou. Mais ça c'est la maladie d'une partie des élites françaises, qui préfèrent trouver un coupable
Quand tout gisait en ruine, seuls brillaient les mots. Si tous les princes s'étaient ravalés, le crédit échéait aux poètes. C'était à eux, non aux puissants, qu'appartenait l'immortalité.
Le roi est mort, vive le roi! Tout change! C'était ça le secret de la royauté! Quand le vieux mourait on passait au jeune et tous les espoirs étaient permis... enfin, pour un temps!
Quand j'ai rouvert les yeux nous étions gelés tous les trois, le bruit de la mer était devenu le monde entier, nous contenait, nous digérait et c'était doux d'être ainsi dévorés, ensevelis, noyés, oubliés pour de bon.
La pénombre était totale, elle palpitait de neige violette et d'électricité quand je me suis mise à fixer des yeux le plafond. De temps à autre, une barre de lumière, venant d'une voiture qui passait, s'élevait et retombait sur le mur ou bien elle frôlait notre commode de son gant blanc, comme s'il s'agissait d'un fantôme qui époussetait les meubles.
C'était super et chérot. Bien que Paul soit plein aux as en ce moment, il a fait la grimace quand il a vu les prix sur le menu.
Il y a quelques jours, mon grand Jules de quatre ans et demi, m'a montré son nombril et m'a demandé si moi j'en avais un. Il était intrigué sur son utilité. Je m'apprêtais à lui répondre de manière très terre à terre quand il m'a semblé plus beau de simplement lui dire : pour que tu gardes une trace de ta maman, toujours avec toi, même quand elle n'est pas là.
Il fallait être indifférent tout en réagissant quand c'était nécessaire. L'indifférence n'était pas l'absence mais la répudiation de tout sentiment.
Son mari, que choquait un peu cet amour du clinquant, répétait souvent: «Ma chère, quand on n'a pas le moyen de se payer des bijoux véritables, on ne se montre parée que de sa beauté et de sa grâce, voilà encore les plus rares joyaux.»
Assurément il existe un culte du héros plus anciens et meilleurs que celui-ci. Mais l'ancien héros était un être qui, comme Achille, était plus humain que l'humanité elle-même. Le surhomme de Nietzsche est froid et sans amis. Achille est si éperdument épris du sien qu'il immole des armées dans l'agonie de son deuil. Le triste César de M. Bernard Shaw s'écrit dans son orgueil désolé : « Qui n'a jamais connu l'espoir ne peut jamais désespérer. » L'Homme-Dieu d'autrefois répond du haut de la montagne tragique : « Y eut-il jamais une douleur semblable à la mienne ? » Un grand homme n'est pas un homme si fort qu'il sente moins que les autres hommes ; c'est un homme si fort qu'il sent davantage. Et, quand Nietzsche dit : « Je vous donne un nouveau commandement : « soyez durs », il dit en réalité : « je vous donne un nouveau commandement : soyez morts. » La sensibilité est la définition de la vie.
Par une froide journée d'hiver un troupeau de porcs-épics s'était mis en groupe serré pour se garantir mutuellement contre la gelée par leur propre chaleur. Mais tout aussitôt ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s’écarter les uns des autres. Quand le besoin de se réchauffer les eut rapprochés de nouveau, le même inconvénient se renouvela, de sorte qu'ils étaient ballottés de çà et de là entre les deux maux jusqu'à ce qu'ils eussent fini par trouver une distance moyenne qui leur rendît la situation supportable. Ainsi, le besoin de société, né du vide et de la monotonie de leur vie intérieure, pousse les hommes les uns vers les autres ; mais leurs nombreuses manières d'être antipathiques et leurs insupportables défauts les dispersent de nouveau. La distance moyenne qu'ils finissent par découvrir et à laquelle la vie en commun devient possible, c'est la politesse et les belles manières. En Angleterre on crie à celui qui ne se tient pas à cette distance : Keep your distance ! Par ce moyen le besoin de se réchauffer n'est, à la vérité, satisfait qu'à moitié, mais, en revanche, on ne ressent pas la blessure des piquants. Cependant celui qui possède assez de chaleur intérieure propre préfère rester en dehors de la société pour ne pas éprouver de désagréments, ni en causer.
Il n'était pas nécessaire que les prolétaires puissent avoir des sentiments politiques profonds. Tout ce qu'on leur demandait, c'était un patriotisme primitif auquel on pouvait faire appel chaque fois qu'il était nécessaire de leur faire accepter plus d'heures de travail ou des rations plus réduites. Ainsi, même quand ils se fâchaient, comme ils le faisaient parfois, leur mécontentement ne menait nulle part car il n'était pas soutenu par des idées générales. Ils ne pouvaient le concentrer que sur des griefs personnels et sans importance. Les maux les plus grands échappaient invariablement à leur attention.
Il criait que ce n'était pas vrai, que nous n'avions pas combattu pour mériter notre nouveau lot ; et quand on lui racontait comment un atelier avait entouré sans une seule arme le corps de la Milice et obligé les soldats à se rendre, comment la grande – ville là – bas au pied du volcan avait été balayée du seul grand vent des Nègres, quand on lui montrait les estropiés, il s'entêtait seulement à répéter : Sa pa vré, sa pa vré.

Daniel Mendelsohn
Références de Daniel Mendelsohn - Biographie de Daniel Mendelsohn
Plus sur cette citation >> Citation de Daniel Mendelsohn (n° 165178) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Claire Messud
Références de Claire Messud - Biographie de Claire Messud
Plus sur cette citation >> Citation de Claire Messud (n° 174441) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Laurence Peyrin
Références de Laurence Peyrin - Biographie de Laurence Peyrin
Plus sur cette citation >> Citation de Laurence Peyrin (n° 169303) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Marie-Hélène Lafon
Références de Marie-Hélène Lafon - Biographie de Marie-Hélène Lafon
Plus sur cette citation >> Citation de Marie-Hélène Lafon (n° 154142) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Charles Ferdinand Ramuz
Références de Charles Ferdinand Ramuz - Biographie de Charles Ferdinand Ramuz
Plus sur cette citation >> Citation de Charles Ferdinand Ramuz (n° 85578) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Edouard Glissant
Références de Edouard Glissant - Biographie de Edouard Glissant
Plus sur cette citation >> Citation de Edouard Glissant (n° 162356) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Bai Xianyong
Références de Bai Xianyong - Biographie de Bai Xianyong
Plus sur cette citation >> Citation de Bai Xianyong (n° 163446) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Charles Péguy
Références de Charles Péguy - Biographie de Charles Péguy
Plus sur cette citation >> Citation de Charles Péguy (n° 136253) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Harry Crews
Références de Harry Crews - Biographie de Harry Crews
Plus sur cette citation >> Citation de Harry Crews (n° 170156) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Antoine Albalat
Références de Antoine Albalat - Biographie de Antoine Albalat
Plus sur cette citation >> Citation de Antoine Albalat (n° 147249) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Proverbes français
Références de Proverbes français - Biographie de Proverbes français
Plus sur cette citation >> Citation de Proverbes français (n° 106852) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Alexandre Najjar
Références de Alexandre Najjar - Biographie de Alexandre Najjar
Plus sur cette citation >> Citation de Alexandre Najjar (n° 165986) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Nicolas Sarkozy
Références de Nicolas Sarkozy - Biographie de Nicolas Sarkozy
Plus sur cette citation >> Citation de Nicolas Sarkozy (n° 171366) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Günter Grass
Références de Günter Grass - Biographie de Günter Grass
Plus sur cette citation >> Citation de Günter Grass (n° 97574) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jean Anouilh
Références de Jean Anouilh - Biographie de Jean Anouilh
Plus sur cette citation >> Citation de Jean Anouilh (n° 43532) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Olivier Adam
Références de Olivier Adam - Biographie de Olivier Adam
Plus sur cette citation >> Citation de Olivier Adam (n° 149330) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Laura Kasischke
Références de Laura Kasischke - Biographie de Laura Kasischke
Plus sur cette citation >> Citation de Laura Kasischke (n° 163880) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Raymond Queneau
Références de Raymond Queneau - Biographie de Raymond Queneau
Plus sur cette citation >> Citation de Raymond Queneau (n° 70784) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Aurélie Valognes
Références de Aurélie Valognes - Biographie de Aurélie Valognes
Plus sur cette citation >> Citation de Aurélie Valognes (n° 159236) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Tahar Ben Jelloun
Références de Tahar Ben Jelloun - Biographie de Tahar Ben Jelloun
Plus sur cette citation >> Citation de Tahar Ben Jelloun (n° 94080) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Guy de Maupassant
Références de Guy de Maupassant - Biographie de Guy de Maupassant
Plus sur cette citation >> Citation de Guy de Maupassant (n° 71341) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Gilbert Keith Chesterton
Références de Gilbert Keith Chesterton - Biographie de Gilbert Keith Chesterton
Plus sur cette citation >> Citation de Gilbert Keith Chesterton (n° 158917) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Arthur Schopenhauer
Références de Arthur Schopenhauer - Biographie de Arthur Schopenhauer
Plus sur cette citation >> Citation de Arthur Schopenhauer (n° 168311) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






George Orwell
Références de George Orwell - Biographie de George Orwell
Plus sur cette citation >> Citation de George Orwell (n° 161982) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Edouard Glissant
Références de Edouard Glissant - Biographie de Edouard Glissant
Plus sur cette citation >> Citation de Edouard Glissant (n° 162337) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :





Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur etait quand
Toutes les citations sur etait quand Citations etait quand Citation etait quand et Proverbe etait quand Proverbes etait quand : 400 citations et proverbes sur etait quand Citation etait quand - Proverbe etait quand - 400 citations Citations, proverbes sur etait quand Citations, proverbes sur etait quand Citations et belles pensées sur etait quand Citation sur etait Citations courtes etait
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens