Citation l air de rien
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Une Sélection de 50 citations et proverbes sur le thème l air de rien.
50 citations
Elle ne disait plus rien, les yeux baissés, révoltée toujours dans son âme et dans sa chair, devant ce désir incessant de l'époux, n'obéissant qu'avec dégoût, résignée, mais humiliée, voyant là quelque chose de bestial, de dégradant, une saleté enfin.
Son domaine, c’était les nuages. Les longues plumes de glace des cirrus, les tours bourgeonnantes de cumulonimbus, les nippes déchiquetées des stratus, les stratocumulus qui rident le ciel comme les vaguelettes de la marée le sable des plages, les altostratus qui font des voilettes au soleil, toutes les grandes formes à la dérive ourlées de lumières, les géants cotonneux, d’où tombent pluie, neige et foudre. Ce n’était pas une tête en l’air – du moins je ne crois pas. Rien, dans ce que je sais de lui, ne le désigne comme un fantaisiste.
Ni aimer, ni haïr, c'est la moitié de la sagesse humaine : ne rien dire et ne rien croire l'autre moitié. Mais avec quel plaisir on tourne le dos à un monde qui exige une pareille sagesse.
Il est clair que les prétendues valeurs libérales conduisent en réalité à l'effondrement de toute valeur et que la société capitaliste est par excellence celle qui ne croit en rien, puisque la maîtrise du monde ne renvoie à rien d'autre qu'elle même.
Certains spectacles m'affligent encore. D'autres, non. Certaines morts. D'autres, non. J'ai l'air d'être au bord du sanglot, mais rien ne vient. Il faut que j'aille chez le régleur de larmes.
C'est étrange comme il suffit d'un rien pour qu'une vie se désaccorde, elle aussi, que notre existence, tellement unique, si précieuse, perde son harmonie et sa valeur. Comme si elle était faite d'air, et rien que de cela.
Pardonne-moi, Dora. Peut-être est-ce la fatigue. Des années de lutte, l'angoisse, les mouchards, le bagne... Où trouverais-je la force d'aimer ? Il me reste au moins celle de haïr. Cela vaut mieux que ne rien sentir.
A vivre ma vie comme je la vis, de me demander ce qu'il en adviendra est bien pour moi, en vérité, la chose du monde la plus insupportable ! Et quant à savoir ce qu'est au juste la nature de mon existence, ça, c'est une impossibilité de condition : aucun moyen d'en rien saisir... Mais quand même, si, sur ce chemin-là, il se trouve quelque côté plus clair où l'esprit aperçoive de quoi le distraire, si peu que ce puisse être... eh bien, j'ai beau ne pas savoir pourquoi, je finis par me persuader que c'est encore là la meilleure direction...
Le visage amoureux est visage du profond et du clair. Il revient du lointain, de ce temps où l'enfance était chassée de nos traits, comme on renvoie dans sa mansarde une servante malhabile. Il est fait de cette pureté en nous, que rien n'entame.
Mortels, vous êtes chair, souvenance, présage; - Vous fûtes; vous serez; vous portez tel visage: - Vous êtes tout; vous n'êtes rien, - Supports du monde et roseau que l'air brise, - Vous VIVEZ... Quelle surprise!...
En politique, une vérité en chasse une autre, une certitude en balaie une seconde des dogmes anciens, il pleut un jour, on étouffe le lendemain. Rien de stable, rien de pérenne, rien de clair ni de tranché, sauf un soir de mai, le résultat de l'élection.
Un médecin peut dire beaucoup de choses sur une personne, rien qu'à ses cheveux. Vos cheveux ont l'air morts, Saul. J'ai vu des poupées bas de gamme chez Toys'R'Us, dont les cheveux avaient l'air bien plus sains. Vos cheveux ont l'air malades. Morts.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Et par contre, si je communique à mes hommes l’amour de la marche sur la mer, et que chacun d’eux soit ainsi en pente à cause d’un poids dans le cœur, alors tu les verras bientôt se diversifier selon leurs mille qualités particulières. Celui-là tissera des toiles, l’autre dans la forêt par l’éclair de sa hache couchera l’arbre. L’autre, encore, forgera des clous, et il en sera quelque part qui observeront les étoiles afin d’apprendre à gouverner. Et tous cependant ne seront qu’un. Créer le navire ce n’est point tisser les toiles, forger les clous, lire les astres, mais bien donner le goût de la mer qui est un, et à la lumière duquel il n’est plus rien qui soit contradictoire mais communauté dans l’amour.
Les petites choses n'ont l'air de rien, mais elles donnent la paix ... - Dans chaque petite chose, il y a un Ange.
Il est utile, quand la femme de ménage entre dans le salon avec le balai, de tenir aussi quelque chose. Ou, à défaut, d'avoir l'air occupé en ne tenant rien.
Je leur dis que la fraternité est un rêve, un sentiment nuageux, inconsistant ; qu'il est contraire à l'homme de haïr un inconnu, mais qu'il lui est également contraire de l'aimer. On ne peut rien baser sur la fraternité. Sur la liberté non plus : elle est trop relative dans une société où toutes les présences se morcellent forcément l'une l'autre. Mais l'égalité est toujours pareille. La liberté et la fraternité sont des mots, tandis que l'égalité est une chose.
Le mariage, c'est un ordre, une structure. L'amour, c'est toujours le chaos - même dans la joie. Il n'y a rien d'étonnant à ce que les deux n'aillent pas de pair. Il n'y a rien d'étonnant à ce que l'on choisisse de construire sa famille, son foyer, sur une institution qui est durable, sur un contrat évident plutôt que sur le sable mouvant des sentiments.
Le temps est un grand bien, mais de courte durée ; le passé n'est plus rien pour nous ; le présent est un éclair qui fuit avec la rapidité de la pensée, à laquelle même il échappe ; l'avenir nous reste, mais il tient si rarement ce qu'il promet !
Oui, si je ne tente rien, ça ne m’intéresse pas. Ça perd son sens, si l’on se répète ou utilise des techniques qu’on maîtrise déjà. Toujours écrire à la pointe de qu’on ne sait pas encore écrire. J’adore cette phrase de Duras qui dit : « On écrit pour savoir quel livre on écrirait si l’on écrivait ». Et elle ajoute : « On ne le sait jamais avant ». On peut toujours annoncer, comme ici, « je vais faire ceci, cela », ça ne reste que des lignes et des espoirs. Le vrai livre se fait toujours dans le dos de l’écrivain, avec beaucoup de patience, de travail, de rage et de chair.
De même que les indiens de certaines tribus voisines traçaient dans l'air un cercle invisible pour se protéger de l'inconnu, mon corps est comme enveloppé de la peau de ces années qui ne laissent plus rien passer de l'extérieur. Seul ce qui y ressemble est accepté. Le moment présent n'a d'autre fondement que sa parenté avec le passé. Avec moi, mes Indiens ne se sont pas trompés : je n'ai, à part ce scintillement confus, rien à raconter. En plus, comme je leur dois la vie, il est juste que je paie ma dette en revivant, jour après jour, leur vie à eux.
Les rues sont remplies de fumées d’expérience personnelle qui cherchent à remplacer l’air, je ne suis la mère, la sœur, l’amie, la bonne de personne, je suis ce que je suis, que devrais-je savoir du regard des autres femmes sur moi, qu’est-ce que c’est, que cache-t-il réellement, n’est-il pas aussi simple et beau qu’on ne le croit, quoi qu’il en soit, rien ne me ferait croire que les femmes sont à la fois elles-mêmes, dans leur humanité, leur complexité, leurs pulsions, et les loups qui dévorent leur chair, ou qu’elles sont les causes profondes et premières de leur systémique ensevelissement, en même temps, l’idée que le patriarcat serait responsable de tous leurs malheurs me semble pour le moins puérile, la nature humaine est bien plus compliquée que cela...
Il n’y a rien qui nous rende plus vulnérables que les enfants, Adam. Tout ce que l’on prend pour des problèmes n’en est pas tant que la chair de notre chair est en sécurité.
La souffrance n'est pas une occasion de haïr, c'est une occasion d'aimer. C'est la seule chose que nous apprend la mort: qu'il est urgent d'aimer. Rien ne supprime le chagrin; mais le vrai coeur le rend utile et bénéfique.
Ne jouerons-nous jamais - Ne serait-ce qu'une heure, - Rien que quelques minutes, - Océan solennel, - Sans que tu aies cet air - De t'occuper ailleurs?
Une vie de Guy de Maupassant
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Le météorologue (2014) de Olivier Rolin
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Maximes et Pensées de Arthur Schopenhauer
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Le Sens du beau (1998) de Luc Ferry
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Des anges mineurs (1999) de Antoine Volodine
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Nous étions faits pour être heureux (2012) de Véronique Olmi
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Les Justes (1952) de Albert Camus
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La Femme des sables (1962) de Kobo Abe
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Souveraineté du vide (1985) de Christian Bobin
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La jeune Parque et le philosophe de Paul Valéry
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Jours de pouvoir (2013) de Bruno Le Maire
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Karoo (2012) de Steve Tesich
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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Citadelle (1948) de Antoine de Saint-Exupéry
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Journal d'un curé de campagne (1936) de Georges Bernanos
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Une femme de ménage de Christian Oster
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Le Feu, Journal d'une escouade (1916) de Henri Barbusse
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L'Art de perdre (2017) de Alice Zeniter
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Maximes, réflexions et pensées diverses de Edmé François Pierre Chauvot de Beauchêne
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Interview d’Alain Damasio
par François Muratet, Mars 2007 de Alain Raymond, dit Alain Damasio
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L'ancêtre (1983) de Juan José Saer
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Une somme humaine (2022) de Makenzy Orcel
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Un autre jour (2019) de Valentin Musso
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L'Evangile selon Pilate (2000) de Eric-Emmanuel Schmitt
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Carnac de Eugène Guillevic
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