Citation pour la nuit
Découvrez une citation pour la nuit - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase pour la nuit issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 240 citations et proverbes sur le thème pour la nuit.
240 citations
La nuit a des charmes pour la jeune femme dont le cou repose sur un bras qui l'entoure.
La nuit n'est nuit que pour nous. Ce sont nos yeux qui sont obscurs.
Nuit. Obscurité. Dimanche 7 octobre 2001. Dix-neuf heures. A la radio, on interrompt le programme musical pour nous annoncer le commencement de la guerre des pays occidentaux contre l'afghanistan. Nuit.
Sans trop savoir comment, j’ai réussi à traverser l’autoroute et escalader le talus pour rejoindre le Ramada Inn avant de me rendre compte que les obstacles les plus sérieux m’attendaient. Ike me menaçait sans relâche : « Si tu pars, ce sera comme tu es venue. » Autrement dit : sans rien. Il avait raison. Dans ma poche, il y avait trente-six cents et une carte de crédit Mobil qui ne permettait d’acheter que de l’essence. J’avais le visage tuméfié, les vêtements souillés et ensanglantés… et j’étais noire. A Dallas. Dans de telles circonstances, n’importe quel hôtelier sensé me dirait de passer mon chemin. Je me suis approchée du comptoir de la réception et je me suis présentée au directeur. J’ai décliné mon identité, puis j’ai expliqué que je venais de fuir mon mari sans le moindre argent. Mais j’ai juré que je le rembourserais s’il me laissait occuper une chambre pour la nuit. J’ai bien songé que, dans mon état de vulnérabilité, cet inconnu aurait pu profiter de moi. J’étais trop épuisée pour m’en soucier. Par chance, il avait du coeur. Il m’a conduite à l’étage, dans une suite et m’a promis de me faire apporter de la soupe et des crackers. Quand j’ai refermé la porte, le contrecoup a frappé si fort que mes genoux se sont dérobés. J’ai failli m’évanouir. Mon coeur battait à tout rompre. J’étais terrifiée, mais aussi fébrile. Je fuyais Ike, mais je courais vers ma nouvelle vie.
J'ai pensé à leur rencontre. J'ai frotté mes parents comme du cuivre ancien pour en effacer le noir. Redressé leur têtes, aminci leurs corps, rallumé leurs yeux. Ils avaient dû s'aimer l'espace d'un instant, quand ils avaient tournoyé sous les lampions du 14 juillet, à moins qu'ils ne soient restés fixes pendant que le reste se mettait à tourner. Ton père était beau, avait dit ma mère, et il était doux, et il dansait comme un dieu. J'ai pensé à leur rencontre mille fois, le plus souvent la nuit, quand j'avais l'impression d'étouffer. Il fallait qu'ils se soient aimés, sinon quelle raison j'avais d'exister, moi, de respirer, de prendre la place d'un autre ? Mais alors, il était parti où, cet amour ? Je l'ai cherché sous mon lit, dans les murs froids, dans la forêt, dans les yeux de ma mère puis dans ceux d'autres femmes, et j'ai fini par comprendre qu'il s'était changé en pierre. Elle avait dû rouler quelque part, passer par le trou d'une poche, et peut-être même qu'ils l'avaient un peu cherchée, mais va-t'en retrouver une pierre dans la caillasse du monde.
Les plans de nuit ne valent plus rien au matin. La façon dont on pense la nuit ne vaut rien pour le jour. Alors, maintenant, tu sais qu'il ne vaut rien.
Quelque chose semble me relier à ces explorateurs de la fin du xixe siècle, en quête d'un Nord magnétique et fragile, dont je ne distingue encore que les silhouettes mangées par la lumière. Il faut creuser à travers le minimum visible, faire de l'écriture un révélateur pour dévoiler peu à peu leurs visages, leurs espoirs, leurs amours et leurs mensonges, leur curiosité insatiable et leur amateurisme héroïque jusqu'à la poésie, il faut chercher les sensations communes, partager ce qui les maintient en vie, en faire des compagnons – peu à peu, des personnages. Du soleil de minuit à la complète nuit polaire, tenter d'éclairer l'énigme de leur disparition. En suivant leur marche sur la glace, on croise d'autres tentatives d'élargir le monde au risque de se faire avaler par ses marges. Leur parcours devient une ligne de faille dont partent des embranchements multiples, qui finiront par me mener jusqu'à l'archipel du Svalbard, au seuil de ce Grand Nord qui, lui aussi, s'évanouit.
La nuit n'attend que nous pour boire une eau plus pure: - L'éloge d'une larme est celui du pardon.
Le jour est éblouissant, la nuit appartient aux rêves et seuls les crépuscules sont clairvoyants pour les hommes. L'aube pour l'avenir, le couchant pour le passé.
Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux.Rappelez-vous, señor, les derniers mots de la chanson: «Tu es blanche, et je suis noir; mais le jour a besoin de s'unir à la nuit pour enfanter l'aurore et le couchant, qui sont plus beaux que lui.»
De nouveau nous conduisions la nuit des automobiles auxquelles il manquait toujours quelque chose pour être en règle. De nouveau nous transportions des substances illicites que nous devions désigner par des noms de code et, même si nous ne travaillions plus à la destruction de la société, nous pouvions persister dans l'illusion réconfortante qu'elle-même n'avait pas renoncé à nous détruire, puisque de nouveau il nous fallait craindre les barrages, éviter les contrôles, et mentir avec aplomb lorsque nous étions obligés de nous y soumettre. De nouveau nous étions unis par des liens de circonstance, à la fois artificiels et forts comme tous ceux qu'engendre l'illégalité. Et par surcroît, ce qui cimentait le groupe et le vouait à l'opprobre de la société procurait du plaisir, un plaisir qui remplissait le corps et l'esprit au point de ne laisser de place pour rien d'autre, un plaisir qui dispensait de tout commerce, y compris de l'usage de la parole : jusque-là, rien n'avait eu la force de me faire taire ainsi, même du dedans.
Le HLM c'est l'enfer conditionné. On y joue du pick-up, du transistor, de la télé. Quand on fait sonner le réveil, y'a le voisin du dessous qui crie « Entrez ! » On frappe au plafond, au mur… On est deux mille fous, plus qu'à Saint-Anne. Et pourtant, on a tout pour être heureux : le chauffage pulsé, des frigidaires, un parking réservé, mais pas de murs, des cloisons !… La nuit on entend grincer les cosy-corners. On entend la France qui se repeuple… On pense à la Chine… On voit des dragons au plafond.
Nuit de Noël 1943, du côté de la mer du Nord. La main de la petite fille caresse distraitement le pompon de fourrure blanche à la boutonnière de son manteau en lapin de Sibérie. Capuche rabattue sur le visage, l’air très sérieux pour ses quatre ans et demi, elle est seule, enfoncée dans la banquette, couvertures en peaux de loup sur les genoux.
Ce soir-là, à Southwold, comme j'étais assis à ma place surplombant l'océan allemand, j'eus soudain l'impression de sentir très nettement la lente immersion du monde basculant dans les ténèbres. En Amérique, nous dit Thomas Browne dans son traité sur l'enfouissement des urnes, les chasseurs se lèvent à l'heure où les Persans s'enfoncent dans le plus profond sommeil. L'ombre de la nuit se déplace telle une traîne halée par-dessus terre, et comme presque tout, après le coucher du soleil, s'étend cercle après cercle - ainsi poursuit-il - on pourrait, en suivant toujours le soleil couchant, voir continuellement la sphère habitée par nous pleine de corps allongés, comme coupés et moissonnés par la faux de Saturne - un cimetière interminablement long pour une humanité atteinte du haut mal.
J’ai commencé à douter. À rassembler mes souvenirs comme les miettes d’un festin pour reconstituer l’ensemble de la fresque, extérieur jour, forêt de banlieue. Extérieur nuit, Paris, les trottoirs peu éclairés de l’avenue Mozart, les petites sœurs de l’Assomption, habits mauves et foulards gris bleuté, dans une procession silencieuse, comme la ville ce soir-là.
Dieu a établi le jour pour le mouvement et nous couvre du manteau de la nuit pour le repos.
Quand l'écran s'allume je tap' sur mon clavier
Tous les mots sans voix qu'on s'dit avec les doigts
Et j'envoie dans la nuit
Un message pour celle qui
Me répondra OK pour un rendez-vous.Pour les hommes, rien qui dure, ni la nuit étoilée, ni les malheurs, ni la richesse; tout cela un jour brusquement a fui.
Toutes les femmes sont censées être capables de procréer. C'est l'attribut féminin par excellence, depuis la nuit des temps. Etre obligée d'avoir recours à la technologie pour y parvenir donne l'impression d'avoir été trahie par la nature.
L'orgueilleux se vante, s'élève, et veut en imposer. Sait-il comment le jour finira pour lui? Sait-il dans quel état la nuit va le trouver?
Comment on va faire maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi ? Qu'est-ce que ça veut dire la vie sans toi ? Qu'est-ce qui se passe pour toi là ? Du rien ? Du vide ? de la nuit, des choses de ciel, du réconfort ?
Je dirai pour l'instruction des biographes
Que ton corsage avait quarante-deux agrafes,
Que dans tes bras toute la nuit j'étais inclus,
Que c'était le bon temps, que je ne quittais plus
Ta chambre qu'embaumait un pot d'héliotrope.L'homme boit la lumière avec l'atmosphère. Ainsi le peuple a raison de dire que l’air de la nuit est malsain pour le travail.
La nuit était très douce et très tranquille, et tout en rangeant mes lunettes en lieu sûr et m'installant pour dormir, je me demandai avec tristesse pourquoi il ne m'était jamais venu à l'idée de venir passer la nuit dehors par ici au temps où j'étais heureux. C'était si près de l'eau, qui clapotait doucement sur le rocher juste en dessous que j'avais l'impression d'être dans un bateau. Et comme mon lit de rocher s'inclinait en pente douce vers la mer, je pouvais, tout en restant allongé la tête sur un coussin, contempler droit devant moi l'horizon où la lune traçait une trouée d'argent presque immobile. L'éclat des premières étoiles s'aiguisait déjà. D'autres apparaissaient, de plus en plus nombreuses. Couché sur le dos, enroulé dans ma couverture, les mains croisées devant moi je fis une prière...
Les Héroïdes de Ovide
Références de Ovide - Biographie de Ovide
Plus sur cette citation >> Citation de Ovide (n° 122454) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Colomb de la lune de René Barjavel
Références de René Barjavel - Biographie de René Barjavel
Plus sur cette citation >> Citation de René Barjavel (n° 17622) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Guerres et roman (2005) de Michel Déon
Références de Michel Déon - Biographie de Michel Déon
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Déon (n° 154473) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Tina Turner, autobiographie (2019) de Tina Turner
Références de Tina Turner - Biographie de Tina Turner
Plus sur cette citation >> Citation de Tina Turner (n° 175169) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Cent millions d'années et un jour (2019) de Jean-Baptiste Andrea
Références de Jean-Baptiste Andrea - Biographie de Jean-Baptiste Andrea
Plus sur cette citation >> Citation de Jean-Baptiste Andrea (n° 172182) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Pour qui sonne le glas (1940) de Ernest Hemingway
Références de Ernest Hemingway - Biographie de Ernest Hemingway
Plus sur cette citation >> Citation de Ernest Hemingway (n° 45759) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Un monde sans rivage (2019) de Hélène Gaudy
Références de Hélène Gaudy - Biographie de Hélène Gaudy
Plus sur cette citation >> Citation de Hélène Gaudy (n° 164355) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Nuit de Louis Emié
Références de Louis Emié - Biographie de Louis Emié
Plus sur cette citation >> Citation de Louis Emié (n° 5969) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les géants de la montagne (1936, inachevé), II, Cotrone de Luigi Pirandello
Références de Luigi Pirandello - Biographie de Luigi Pirandello
Plus sur cette citation >> Citation de Luigi Pirandello (n° 135528) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Il n'y a pas d'amour heureux (1943) de Louis Aragon
Références de Louis Aragon - Biographie de Louis Aragon
Plus sur cette citation >> Citation de Louis Aragon (n° 168462) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Bug-Jargal (1826) de Victor Hugo
Références de Victor Hugo - Biographie de Victor Hugo
Plus sur cette citation >> Citation de Victor Hugo (n° 117274) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'Organisation (2000) de Jean Rolin
Références de Jean Rolin - Biographie de Jean Rolin
Plus sur cette citation >> Citation de Jean Rolin (n° 163548) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Un idiot à Paris de Michel Audiard
Références de Michel Audiard - Biographie de Michel Audiard
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Audiard (n° 153254) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Ingrid Caven (2000) de Jean-Jacques Schuhl
Références de Jean-Jacques Schuhl - Biographie de Jean-Jacques Schuhl
Plus sur cette citation >> Citation de Jean-Jacques Schuhl (n° 170850) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les Anneaux de Saturne (1995) de W. G. Sebald
Références de W. G. Sebald - Biographie de W. G. Sebald
Plus sur cette citation >> Citation de W. G. Sebald (n° 164027) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Parle tout bas (2021) de Elsa Fottorino
Références de Elsa Fottorino - Biographie de Elsa Fottorino
Plus sur cette citation >> Citation de Elsa Fottorino (n° 173514) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Koran, XXV, 49 de Coran
Références de Coran - Biographie de Coran
Plus sur cette citation >> Citation de Coran (n° 84730) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Goodbye Marylou (1990) de Michel Polnareff
Références de Michel Polnareff - Biographie de Michel Polnareff
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Polnareff (n° 169068) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les Trachiniennes, 132-134 de Sophocle
Références de Sophocle - Biographie de Sophocle
Plus sur cette citation >> Citation de Sophocle (n° 15586) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'innocence volée (2010) de Erica Spindler
Références de Erica Spindler - Biographie de Erica Spindler
Plus sur cette citation >> Citation de Erica Spindler (n° 120796) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Sans référence de Théognis de Mégare
Références de Théognis de Mégare - Biographie de Théognis de Mégare
Plus sur cette citation >> Citation de Théognis de Mégare (n° 80143) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi (2005) de Mathias Malzieu
Références de Mathias Malzieu - Biographie de Mathias Malzieu
Plus sur cette citation >> Citation de Mathias Malzieu (n° 143999) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Verdure dorée (1922), LXXXV de Philippe Huc, dit Tristan Derème
Références de Philippe Huc, dit Tristan Derème - Biographie de Philippe Huc, dit Tristan Derème
Plus sur cette citation >> Citation de Philippe Huc, dit Tristan Derème (n° 94672) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Journaux intimes (1887) de Charles Baudelaire
Références de Charles Baudelaire - Biographie de Charles Baudelaire
Plus sur cette citation >> Citation de Charles Baudelaire (n° 175087) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Mer, la mer (The Sea, The Sea, 1978) de Iris Murdoch
Références de Iris Murdoch - Biographie de Iris Murdoch
Plus sur cette citation >> Citation de Iris Murdoch (n° 162476) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur pour la nuit
Toutes les citations sur pour la nuit Citations pour la nuit Citation pour la nuit et Proverbe pour la nuit Proverbes pour la nuit : 240 citations et proverbes sur pour la nuit Citation pour la nuit - Proverbe pour la nuit - 240 citations Citation sur pour Citations courtes pour
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens
