Citation toujours c etait
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Une Sélection de 60 citations et proverbes sur le thème toujours c etait.
60 citations
Le cyclisme, comme d’autres sports, est menacé par le dopage. Quand je courais, des coureurs avaient recours à la boîte à pharmacie mais c’était toujours avec parcimonie. La médecine sportive n’était pas ce qu’elle est devenue.
J'ai toujours pensé que la créature humaine était indivisible, seul le bourgeois dans son imposture se partage en un être public et un homme privé ...
Disons que j'ai un peu un gros nom... On m'a toujours dit que c'était un nom de roman, on m'a souvent interrogée pour savoir si c'était un pseudo. Quand même, avouez que ce serait mégalomane de choisir pour pseudo ce nom un peu « maousse », avec une particule, des K et des Y...
Je suis toujours profondément admiratrice du temps suspendu dans lequel vivent les baiseurs et qui retient ma sympathie. Il peut s'être passé dix ans, que dis-je vingt ans et plus encore, depuis qu'ils ont joui avec une femme, ils vous en parlent, ou s'adressent à elle, comme si c'était hier. Leur plaisir est une fleur vivace qui ne connaît pas les saisons. Elle s'épanouit dans une serre qui isole des contingences extérieures et qui fait qu'ils voient toujours de la même façon le corps qu'ils ont tenu contre eux, celui-ci serait-il flétri ou rigidifié dans une robe de bure.
Ce qu'on ne peut pas porter, on le traîne. Voilà, il traînait ce passé avec lui et le traînerait sans doute toujours, mais il refusait de passer sa vie à se lamenter sur son sort, à ruminer le mal qu'on lui avait fait. Il voulait regarder vers l'avant, continuer à vivre, pour lui, pour les siens. C'était sa façon de ne pas offrir une seconde victoire au petit caporal et à sa meute de sanguinaires.
Il est toujours grandiose et significatif d'atteindre, au jour prescrit, l'objectif qu'on s'était fixé. Champion olympique avec préméditation, ça ira bien chercher dans les dix ans de frisson ferme.
J'ai toujours été avant-gardiste. En 1968, j'ai travaillé avec Gérard Manset, alors qu'il était « hors-la-loi ». J'ai aussi collaboré avec Alain Bashung, Benjamin Biolay, Joseph d'Anvers, etc. Ils m'apportent énormément. Je ne me complais pas avec des gens de ma génération.
Le sujet des virus m'a toujours intéressé, mais je voulais l'écrire vraiment à la française. Je ne voulais pas d'une souche volée dans un laboratoire américain, qu'un méchant répandrait parmi la population. Non, ce qui m'intéressait, c'était de savoir ce qui se passerait spécifiquement en France, vraiment heure par heure, si une telle situation venait à arriver. Je voulais comprendre comment naît une pandémie. Je me suis donc rapproché de l'Institut Pasteur, à Lille, près de chez moi. Et le scénario développé alors, c'est exactement ce qui se passe aujourd'hui.
Je me jurais, une fois rentré en France, de continuer à pratiquer l'affût. Nul besoin de se trouver à 5000 mètres dans l'Himalaya. La grandeur de cet exercice partout praticable était de toujours procurer ce qu'on exigeait de lui. À la fenêtre de sa chambre, sur la terrasse d'un restaurant, dans une forêt ou sur le bord de l'eau, en société ou seul sur un banc, il suffisait d'écarquiller les yeux et d'attendre que quelque chose surgisse. On ne l'aurait jamais noté si l'on ne s'était pas maintenu aux aguets. Et si rien n'arrivait, la qualité du temps passé s'était trouvée accrue par l'attention portée. L'affût était un mode opératoire. Il fallait en faire un style de vie.
René est toujours avec moi. On était comme cul et chemise, on ne pouvait pas se passer l'un de l'autre. Avec lui, c'était facile : il se mettait à l'ouvrage, il pondait un scénario comme ça. Il n'y avait rien à jeter et je me mettais au travail. Je dessinais la première planche, c'était magique ! Parfois, quand le succès survient dans un couple, il le vit mal, il ne résiste pas. Mais entre nous, cela a duré. Chacun respectait le rôle de l'autre.
Quand j'étais petite, tout en sachant que je finirais par grandir et avoir ma propre famille, ou du moins ma propre maison, je n'imaginais pas ma vie sans mes parents ni mes sœurs. Cela m'aurait paru aussi incongru que d'envisager mon avenir sans mes pieds ou sans mes mains. Nous étions là, ensemble, pour toujours. Et même s'il était clair pour chacun que le temps passait - mon père et ma mère, je le voyais bien, ne vivaient pas avec leurs propres parents - ce que nous formions tous les cinq avait quelque chose d'éternel.
Au Garden-Club, la stratégie de conquête était soigneusement minutée. Invités par un courrier flatteur quinze jours auparavant, les clients potentiels arrivaient pour le déjeuner, dans le grand parc artificiel du Garden-Club, ceint de hautes grilles, en pleine campagne. Ils étaient reçus par Pierrot, qui leur faisait les honneurs du vaste buffet de charcuterie et de salades exotiques, en profitait pour glisser déjà quelques mots de son affaire, puis les conduisait à la piscine, au sauna, au salon de massage, attendant toujours non loin, toujours à portée de vue dans son costume gris clair à l'écusson du Garden-Club, et avançant toujours un peu davantage, chaque demi-heure, dans l'exposé des inconcevables privilèges que donnait l'achat pour la vie entière d'une semaine de prélassement à Bora Bora, à Miami, à Trouville, presque partout où la fantaisie la plus retorse pouvait dicter d'aller. Ensuite, il dînait de façon intime avec ses proies, dont la peau était toute rosie et odorante, l'âme toute reconnaissante qu'on les eût si bien traitées, qu'un personnage important comme Pierrot, avec son costume parfait, un peu large, son visage coupant et sévère, ne les eût pas lâchées d'une semelle, et la fin du repas devait le persuader d'avoir emporté le morceau, ou bien c'était manqué, il le savait par expérience. Voilà ce que faisait Pierrot, il était payé à chaque contrat signé.
C'était toujours pareil avec les cerfs-volants. Vos pensées dérivaient en même temps qu'eux.
J’ai découvert les textes, la littérature, l’envie de lire, lire, lire, et de jouer des personnages avec empathie. Mon père, facteur, m’a toujours seriné qu’un balayeur et un président de la République, c’était la même chose. J’ai à coeur d’appliquer cette morale-là dans mon travail.
Un père renforçait son identité masculine par ses fils, auxquels il se devait de transmettre ses valeurs viriles, et mon père le ferait, il allait faire de moi un dur, c'était sa fierté d'homme qui était en jeu. Il avait décidé de m'appeler Eddy à cause des séries américaines qu'il regardait à la télévision (toujours la télévision). Avec le nom de famille qu'il me transmettait, Bellegueule, et tout le passé dont était chargé ce nom, j'allais donc me nommer Eddy Bellegueule. Un nom de dur.
Joseph forçait toujours Suzanne à rentrer dans l'eau. Il aurait voulu qu'elle sache bien nager pour se baigner avec lui dans la mer, à Ram. Suzanne était réticente.
C'était le coin des garnements, des gigolettes. Un bec de gaz, toujours éteint, y avait l'air d'inviter les bonnes gens du quartier à ne point s'étonner des rencontres qu'ils pouvaient faire.
Comme tous les exclus, elle s'apercevrait bientôt qu'elle n'était pas seule. Dans une classe il y en a toujours quelques-uns qui, pour diverses raisons, sont en décalage avec la majorité. Ils se reconnaissent entre eux immédiatement. Il faut un intouchable pour en déceler un autre. Mais ses véritables compagnons restaient les livres; l'imagination était sa demeure, son pays, son refuge, son exil.
Il y a quelques jours, mon grand Jules de quatre ans et demi, m'a montré son nombril et m'a demandé si moi j'en avais un. Il était intrigué sur son utilité. Je m'apprêtais à lui répondre de manière très terre à terre quand il m'a semblé plus beau de simplement lui dire : pour que tu gardes une trace de ta maman, toujours avec toi, même quand elle n'est pas là.
J'avais toujours cru que le mariage, tout comme l'opéra et les épinards, n'était pas ma tasse de thé. J'ai changé d'avis à propos de l'opéra quand j'avais neuf ans. Mon père m'a emmenée à la première de Madame Butterfly à Brescia en 1904. Après le spectacle, pendant que papa faisait la cuisine, Puccini m'a régalée avec des histoires drôles et a signé mon carnet d'autographes ; c'est comme ça que je suis devenue une fervente adepte de l'art lyrique. De la même façon, il a fallu que je tombe amoureuse de Landen pour reconsidérer ma vision du mariage. J'ai trouvé ça passionnant et exaltant : deux êtres, ensemble, n'en formant qu'un. J'étais à ma juste place... heureuse, satisfaite, épanouie. Et les épinards ? Ma foi, j'attends toujours.
Il pensa avec surprise que la nudité était toujours belle peut-être. C'était comme si les corps retrouvaient leur sens plein, débarrassés des obligations sociales des vêtements.
Le début de mon engagement féministe est attaché sans doute à mes relations avec mon père, des relations difficiles, comme souvent, sans aller chercher Freud qui par ailleurs a dit beaucoup de bêtises sur les femmes. Mon père était très autoritaire et passablement machiste. Mais je me suis engagée, peut-être aussi à cause de lui, dans le féminisme et dans le socialisme. Ces deux combats sont chez moi indissociables, complémentaires. Ce sens de la révolte contre tout ce qui me paraît injuste m’a toujours habitée, a joué un rôle important dans mon itinéraire politique.
En revanche, une règle était immuable : il évitait de travailler avec la gent féminine. Ce genre de présence le dérangeait, parce que, justement, il y était trop sensible. Dans une enquête, il faut avoir l'esprit libre, et froid. Un cerveau de flic, c'est comme une bibliothèque. Il faut toujours surveiller sa température et son taux d'hygrométrie.
Parfois, je me disais que grandir en étant une fille, c'était apprendre à avoir peur. Pas exactement à être parano, mais à toujours rester sur ses gardes et lucide, comme quand on vérifie l'emplacement de la sortie de secours au cinéma ou à l'hôtel. Vous découvriez, avec une acuité inconnue dans l'enfance, la vulnérabilité du corps que vous habitiez, ses fortifications.
Ayant lu dans Balzac que « la cravate est à la toilette ce que la truffe est à un dîner », je me mis à déguster ces truffes, sans complexe et avec d'autant plus de jubilation, que l'époque était au débraillé. Vulgaire et désenchanté, le monde contemporain m'était, je le savais depuis toujours, un exil : je choisis d'en contester les dogmes par l'affirmation de la singularité ; je décidai de résister consciemment à une mise au pas générale que ma qualité de déclassé me permettait d'analyser avec une lucidité que ne posséderont jamais les adaptés. De fils inconsolé et ténébreux, je me fis insulaire, donc souverain.
« Poulidor intime ». – Paris, éd. Jacob-Duvernet (2007) de Raymond Poulidor
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La Plaisanterie (1975) de Milan Kundera
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Interview pour Télérama - Propos recueillis par Marine Landrot le 21/03/2014.
de Maylis de Kerangal
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La Vie sexuelle de Catherine M. (2001) de Catherine Millet
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Avant que les ombres s'effacent (2017) de Louis-Philippe Dalembert
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Ma vie entre des lignes de Antoine Blondin
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Interview à L'Alsace parue le 17 octobre 2018 de Dick Rivers
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Interview Le Point, par Julie Malaure, le 19/03/2020 de Franck Thilliez
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La panthère des neiges (2019) de Sylvain Tesson
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Entretien, Le Parisien par Adeline Fleury, Le 30 novembre 2018 de Albert Uderzo
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L'éternel fiancé (2021) de Agnès Desarthe
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La Sorcière (1996) de Marie NDiaye
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Les Cerfs-volants de Kaboul (2005) de Khaled Hosseini
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Interview Le Monde, 2003 de Jean-Pierre Bacri
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En finir avec Eddy Bellegueule (2014) de Édouard Louis
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Un barrage contre le Pacifique (1950) de Marguerite Duras
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Ombres vivantes (1948) de François Carcopino-Tusoli, dit Francis Carco
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Trois filles d’Eve, Elif Shafak, éd. Flammarion, coll. « J’ai lu », 2018 de Elif Shafak
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Minute, papillon ! de Aurélie Valognes
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Délivrez-moi ! (2005) de Jasper Fforde
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Sombre Dimanche (2013) de Alice Zeniter
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Yvette Roudy, les femmes sont une force, Entretien avec Delphine Gardey, Jacqueline Laufer (2002) de Yvette Roudy
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Le jour des cendres (2021) de Jean-Christophe Grangé
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La fille qui brûle (2017) de Claire Messud
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Le Prince d'Aquitaine de Christopher Gérard
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