Une citation de Milan Kundera
proposée le lundi 30 septembre 2013 à 09:55:17Milan Kundera - Ses citations
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J'observe en mes voyages cette pratique, pour apprendre toujours quelque chose par la communication d'autrui (qui est une des plus belles écoles qui puisse être), de ramener toujours ceux avec qui je confère, aux propos des choses qu'ils savent le mieux.
"Essais, 1580-1595, livre premier, chap. XVII, éd. P. Michel, coll. ""Folio"", Gallimard, p. 129." -
Michel Eyquem de MONTAIGNE
Je l’ai vu, debout à une fenêtre de son appartement, les yeux fixés de l’autre côté de la cour sur le mur de l’immeuble d’en face, et il ne savait pas ce qu’il devait faire.
L’insoutenable légereté de l’être, Gallimard, collection Folio n°2077, 1990, p.17. -
Milan Kundera
Couché sur l'herbe, j'entendais la voix, puis la voix expira, et on n'entendait plus que le bruit du flot, le friselis du feu. C'était si beau que j'osais pas ouvrir les yeux. Mais il n'y avait rien à faire. Je savais que c'était l'heure et qu'il fallait les ouvrir.
La plaisanterie, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.193. -
Milan Kundera
Je ne veux pas dire par là que j'avais cessé de l'aimer, que je l'avais oubliée, que son image avait pâli ; au contraire : elle m'habitait jour et nuit, comme une nostalgique silencieuse ; je la désirais comme on désire des choses perdues à jamais.
La plaisanterie, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.246. -
Milan Kundera
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