Une citation de Milan Kundera
proposée le jeudi 05 décembre 2013 à 00:10:48Milan Kundera - Ses citations
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Le véritable amour rend la pensée de la mort fréquente, aisée, sans terreurs, un simple objet de comparaison, le prix qu’on donnerait pour bien des choses.
De l’amour -
Stendhal
Je l’ai vu, debout à une fenêtre de son appartement, les yeux fixés de l’autre côté de la cour sur le mur de l’immeuble d’en face, et il ne savait pas ce qu’il devait faire.
L’insoutenable légereté de l’être, Gallimard, collection Folio n°2077, 1990, p.17. -
Milan Kundera
Couché sur l'herbe, j'entendais la voix, puis la voix expira, et on n'entendait plus que le bruit du flot, le friselis du feu. C'était si beau que j'osais pas ouvrir les yeux. Mais il n'y avait rien à faire. Je savais que c'était l'heure et qu'il fallait les ouvrir.
La plaisanterie, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.193. -
Milan Kundera
Je ne veux pas dire par là que j'avais cessé de l'aimer, que je l'avais oubliée, que son image avait pâli ; au contraire : elle m'habitait jour et nuit, comme une nostalgique silencieuse ; je la désirais comme on désire des choses perdues à jamais.
La plaisanterie, Gallimard, Coll. Gallimard, 1990, p.246. -
Milan Kundera
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