Citations sur sont-elles

Quelle créature fut jamais plus propre à être l'idole du monde ? mais ces idoles que le monde adore, à combien de tentations délicates ne sont-elles pas exposées ?

Ces âmes épanchées et dissipées qui aiment à se répandre au dehors.... sont-elles pour l'ordinaire bien spirituelles et filles d'oraison, si elles ne sont recueillies ?

Ces idoles que le monde adore, à combien de tentations délicates ne sont-elles pas exposées ?... et que se peut refuser la faiblesse humaine, pendant que le monde lui accorde tout ?

Ces idoles [les grands] que le monde adore, à combien de tentations délicates ne sont-elles pas exposées ?... ne s'adorent-elles pas secrètement ?

Hé ! dites-moi, chères âmes, sont-elles [les personnes qui aiment à se répandre au dehors] pour l'ordinaire bien spirituelles et filles d'oraison, si elles ne sont recueillies ?

Ces idoles que le monde adore, à combien de tentations délicates ne sont-elles pas exposées !

Trois années [durée moyenne qu'on a devant soi aux différents âges de la vieillesse] ne sont-elles pas une vie complète ? ne suffisent-elles pas à tous les projets d'un homme sage ? nous ne sommes donc jamais vieux, si notre moral n'est pas trop jeune

Vos larmes sont-elles des-jà essuiées ?

Mais aussi ne sont-elles pas [les Muses] De ces beautés dont les appas Ne sont que rigueur et que glace, Et de qui le cerveau léger, Quelque service qu'on leur fasse, Ne se peut jamais obliger

À quoi vos jours, vos années se sont-elles écoulées ?

Vos chutes sont-elles de ces fautes où la fragilité de l'âge et la séduction des exemples entraînent quelquefois ?

À quoi vos jours, vos années se sont-elles écoulées ?

La parole a été donnée à l'homme pour expliquer ses pensées ; et, tout ainsi que les pensées sont les portraits des choses, de même nos paroles sont-elles les portraits de nos pensées

Et si c'était un monstre ? - Oh ! tais-toi ; tu m'excèdes ; Les personnes d'esprit sont-elles jamais laides ?

Hé bien ! filles d'enfer, vos mains sont-elles prêtes ? Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?

Il en faudra toujours revenir à cette question, pourquoi ces moules, ces filières [qui reçoivent les semences] sont-elles si invariablement déterminées ?

Peut-être les comédies héroïques sont-elles préférables à ce qu'on appelle la tragédie bourgeoise ou la comédie larmoyante ; en effet cette comédie larmoyante, absolument privée de comique, n'est au fond qu'un monstre né de l'impuissance d'être ou plaisant ou tragique

Toutes les ontologies, toutes les psychologies ne sont-elles pas des rêves ?