Citation cela


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Quand on voit le bric à brac laissé par un mort on comprend la bêtise d'acquérir tout celà.
Journal d'un raté - Edvard Limonov




Celui qui aime la vie peut être tué ; celui qui aime la pureté peut être souillé ; celui qui aime la gloire peut être couvert d'ignominie ; celui qui aime la perfection peut la perdre. Mais si l'homme reste étranger à la vie, qu'est-ce qui peut le tuer ? s'il reste étranger à la pureté, qu'est-ce qui peut le souiller ? s'il reste étranger à la gloire, qu'est-ce qui peut le déshonorer ? s'il reste étranger à la perfection, qu'est-ce qui peut la lui faire perdre ? Celui qui comprend cela peut se jouer de la vie et de la mort.
Tao Te King - Livre de la voie et de la vertu - Lao-Tseu




Rien n'est plus dangereux que de chercher à rompre le cordon maternel qui relie un homme à sa langue. Lorsqu'il est rompu, ou gravement perturbé, cela se répercute désastreusement sur l'ensemble de la personnalité.
Les Identités meurtrières - Amin Maalouf




Être enfant, c'est attendre que cela passe : compter sur soi et batailler pour un peu de lumière ou d'attention.
Une fille dans la ville - Flore Vasseur




C'est une chose curieuse, le désir de connaissance. .. Très peu de gens l'ont, vous savez, même parmi les chercheurs ; la plupart se contentent de faire carrière, ils bifurquent rapidement vers l'administratif ; pourtant, c'est terriblement important dans l'histoire de l'humanité. On pourrait imaginer une fable dans laquelle un tout petit groupe d'hommes - au maximum quelques centaines de personnes à la surface de la planète - poursuit avec acharnement une activité très difficile, très abstraite, absolument incompréhensible aux non-initiés. Ces hommes restent à jamais inconnus du reste de la population ; ils ne connaissent ni le pouvoir, ni la fortune, ni les honneurs ; personne n'est même capable de comprendre le plaisir que leur procure leur petite activité. Pourtant ils sont la puissance la plus importante du monde, et cela pour une raison très simple, une toute petite raison : ils détiennent les clefs de la certitude rationnelle. Tout ce qu'ils déclarent comme vrai est tôt ou tard reconnu tel par l'ensemble de la population. Aucune puissance économique, politique, sociale ou religieuse n'est capable de tenir face à l'évidence de la certitude rationnelle. On peut dire que l'Occident s'est intéressé au-delà de toute mesure à la philosophie et à la politique, qu'il s'est battu de manière parfaitement déraisonnable autour de questions philosophiques ou politiques ; on peut dire aussi que l'Occident a passionnément aimé la littérature et les arts ; mais rien en réalité n'aura eu autant de poids dans son histoire que le besoin de certitude rationnelle. À ce besoin de certitude rationnelle, l'Occident aura finalement tout sacrifié : sa religion, son bonheur, ses espoirs, et en définitive sa vie. C'est une chose dont il faudra se souvenir, lorsqu'on voudra porter un jugement d'ensemble sur la civilisation occidentale.
Les Particules élémentaires - Michel Houellebecq




Être aimé plus qu'on n'aime est une des croix de la vie. Parce que cela vous contraint soit à feindre un sentiment de retour qu'on n'éprouve pas, soit à faire souffrir par sa froideur et ses rebuts.
Les jeunes filles - Henry de Montherlant




On ne s'enferme pas dans sa chambre impunément. On ne vit pas sur soi seul impunément. On « n'envoie pas coucher » impunément ses semblables. Et cela est bien ainsi, puisque le repliement sur soi-même - quand il n'est pas commandé par de hautes raisons intellectuelles ou spirituelles - n'a le plus souvent pour cause que la paresse, l'égoïsme, l'impuissance, bref, cette « peur de vivre » dont on n'a pas assez dit quelle place elle occupe parmi les maux qui désolent l'humanité.
Les jeunes filles - Henry de Montherlant




Il y a plusieurs jours que je n'ai plus écrit ; il me fallait réfléchir une fois pour toutes à ce que signifie un Journal. C'est pour moi une sensation bien singulière que d'exprimer mes pensées, non seulement parce que je n'ai jamais écrit encore, mais parce qu'il me semble que, plus tard, ni moi, ni qui que ce soit d'autre ne s'intéresserait aux confidences d'une écolière de treize ans. Enfin, cela n'a aucune importance. J'ai envie d'écrire, et bien plus encore de sonder mon cœur à propos de toutes sortes de choses.
Journal Samedi 20 juin 1942. - Anne Frank




Or si jamais un rêve avait été impraticable et insensé, c’était celui-ci : sauver la machine échouée sur les Douvres. Envoyer travailler sur ces roches un navire et un équipage serait absurde ; il n’y fallait pas songer. C’était la saison des coups de mer ; à la première bourrasque les chaînes des ancres seraient sciées par les crêtes sous-marines des brisants, et le navire se fracasserait à l’écueil. Ce serait envoyer un deuxième naufrage au secours du premier. Dans l’espèce de trou du plateau supérieur où s’était abrité le naufragé légendaire mort de faim, il y avait à peine place pour un homme. Il faudrait donc que, pour sauver cette machine, un homme allât aux rochers Douvres, et qu’il y allât seul, seul dans cette mer, seul dans ce désert, seul à cinq lieues de la côte, seul dans cette épouvante, seul des semaines entières, seul devant le prévu et l’imprévu, sans ravitaillement dans les angoisses du dénûment, sans secours dans les incidents de la détresse, sans autre trace humaine que celle de l’ancien naufragé expiré de misère là, sans autre compagnon que ce mort. Et comment s’y prendrait-il d’ailleurs pour sauver cette machine ? Il faudrait qu’il fût non seulement matelot, mais forgeron. Et à travers quelles épreuves ! L’homme qui tenterait cela serait plus qu’un héros. Ce serait un fou.
« Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Première partie : Sieur Clubin, chap. I (« la perle au fond du précipice »), livre septième (« Imprudence de faire des questions à un livre »), p. 181 - Victor Hugo




Doux calvaire, le plus doux de tous : quiconque a passé des étés au bord de la mer connaît cela, cette exaspérante nécessité de rentrer, de quitter l’eau pour la terre, de supporter le désagrément de redevenir lourd et suant – connaît cela, l’a exécré et s’en souvient, en d’autres temps, comme d’un temps béni. Rituels de vacances, sensations immuables : un goût de sel au coin des lèvres, les doigts fripés, la peau chaude et sèche, les cheveux collés qui gouttent encore un peu dans le cou, la respiration courte, que c’était bon, que c’était facile….
Une gourmandise (2000), Muriel Barbery, éd. Folio, 2002, p. 89 - Muriel Barbery




Savez-vous que j’en suis à fêter l’anniversaire de mes sensations, l’anniversaire de ce qui me fût cher, de quelque chose qui, au fond, n’a jamais existé – parce que l’anniversaire que je fête est celui de mes rêves stupides et vains – et à faire cela parce que ces mêmes rêves stupides ont cessé d’exister, parce qu’il n’est rien qui puisse les aider à survivre : même les rêves doivent lutter pour survivre !.
Nuits blanches - Fédor Dostoïevski




On dit que l'adversité retrempe les âmes ; cela n'est vrai que pour celles qui sont de fer.
Pensées - Cécile Fée




Comme cela non plus ne sert à rien, l'oubli vaut mieux que le souvenir, si celui-ci est cause de chagrin.
Mémoires d'un voyou - Maurice Chapelan




Ne pas vouloir tout aimer et savoir aimer vraiment ce qu'on aime : cela, qui paraît facile, ne s'obtient de soi que par force.
Lire et écrire - Maurice Chapelan




Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d'avoir perdu ton cœur. Que j'aie été ta maîtresse ou ta mère, peu importe. Que je t'aie inspiré de l'amour ou de l'amitié ; que j'aie été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l'état de mon âme à présent. Je sais que je t'aime et c'est tout. Veiller sur toi, te préserver de tout mal, de toute contrariété, t'entourer de distractions et de plaisirs, voilà tout le besoin et le regret que je sens depuis que je t'ai perdu.
George Sand à Alfred de Musset, Venise, le 15 avril 1834. - George Sand




A vingt ans on attend tout de quelqu’un. Plus tard on apprend que personne ne peut apaiser cette attente, refermer cette plaie. Le mariage, l’effrayant labeur du mariage, mais aussi l’argent, la pesanteur accablante de l’argent, mais encore les soucis, le plomb et le marbre des soucis, tout cela a changé votre attente première, tout cela l’a vidée, creusée – purifiée. L’attente commence là, lorsqu’elle a renoncé à être jamais comblée. Elle se confond alors avec la totalité de ce qui vient, avec l’accueil sans discernement de tout ce qui s’avance – le léger comme le lourd, le froid comme le brûlant. D’où ça vient, je l’ignore. D’où peut-il venir l’amour qu’on appelle, - la part manquante - sinon de l’amour lui-même ? Nous ne sommes là-dedans que des intermédiaires, des passeurs.
La merveille et l’obscur, op.cit., p. 59. - Christian Bobin




Que l'on s'élève contre le désordre, par cela même qu'il mine toute confiance, on a raison ; mais déclamer contre le crédit en lui-même, c'est déclamer contre la bonne conduite, la sagesse, l'économie, la fidélité ; puisque ces vertus, dans un gouvernement, sont les premières colonnes du crédit.
Discours à L'Assemblée Nationale - Mirabeau




Il faut croire, espérer et sourire ; et avec cela travailler.
Alain, Propos sur le bonheur [1928], Paris, Gallimard (Idées), 1959, p. 178. - Alain




On cherche maintenant à gommer le temps qui précède la mort. On voudrait pour cela soustraire les vieux vivants que nous sommes, de peur qu'ils n'encombrent le regard de ceux qui veulent oublier que toute destinée a une fin.
La grand-mère de Jade - Frédérique Deghelt




Si j'avais pu révéler mon amour pour les livres et ne pas les cacher, ce qui m'obligeait à n'en posséder que deux ou trois, c'est dans la cuisine que j'aurais mis la bibliothèque. Tant pis pour le gras sur les pages. J'aurais ouvert après quelques années des romans qui auraient eu des parfums différents. Le romarin pour Maupassant, le curry pour Baudelaire, les oignons pour. .. Ah que j'aurais aimé cela, une immense cuisine-bibliothèque !.
La grand-mère de Jade - Frédérique Deghelt



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