Citations dans - Page 118 sur un total de 661 pages..

Citation dans

Sélection de 13205 citations sur le sujet dans

- Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe dans issus de livres, discours ou entretiens.

Page 118 sur un total de 661 pages.

Citations dans - Page 118 sur un total de 661 pages.

L'amour lui avait fait oublier son incapacité à être au monde et à affronter sereinement l'Incertitude, ce pas de danse au-dessus du volcan que chaque être est condamné à esquisser dès la naissance.

J’ai bel et bien rencontré la déesse Ayahuasca, qui est une très très belle femme, qui m’a prise dans ses bras, a dansé avec moi, et m’a dit qu’elle m’aimait. C’était le but de ma vie. Je sais que je vais passer pour une illuminée. Mais qu’importe. Ce n’était pas une chimère. J’ai vécu cet épisode à mille pour cent et c’était inouï. Proprement inouï.

Et puis la lame glacée, fichée dans sa gorge. Un jour, il lui avait dit que ça ne servait plus à rien qu'elle le rappelle. Que ça ne pouvait pas marcher. Hiroshima.

On veut nous faire croire que le travail est la seule façon d'exister, alors qu'il ruine les existences qui s'y soumettent. Ceux qui s'imaginaient survivre grâce à un travail cherchent désormais comment survivre à celui-ci. Et si chacun parvenait à en finir avec sa propre docilité - à briser dans sa vie la sale habitude d'obéir ?.

Il est impossible de supprimer la vie d'un homme, parce qu'un homme existe dans la vie des autres, et ce qu'on appelle le temps agrandit l'existence de chacun parmi toutes les existences.

Ceux qui vivent dans un désert ont des acuités qui les guident brutalement ; le reste du temps, ils méditent.

Il lui sembla que leur jeunesse s’était dissoute, à la façon des comprimés effervescents qu’elle regardait fondre dans l’eau, ces milliers de bulles qui jaillissaient, vibrantes vers la surface, un feu d’artifice pétillant et puis, plus rien.

Il y a chez chacun de nous, surtout dans la jeunesse, quelque chose qui chante. La plupart des hommes ne se rendent pas compte de cette musique vague et fugitive le poète seul arrête au passage les divins accents.

Quel système que celui où l'honnête homme dépouillé par un injuste oppresseur retombe dans la classe des ilotes, tandis que l'autre s'élève par son crime même au rang des citoyens ! ou un père voit croître, avec le nombre de ses enfants la certitude qu'il ne leur laissera point avec son patrimoine divisé ou tous les fils de famille, dans la moitié de l'empire, ne peuvent trouver une patrie qu'au moment où ils n'ont plus de père !

Il ne faut que deux choses dans la vie : de bonnes chaussures et un bon lit. On passe deux tiers de son temps dans les unes, un tiers dans l'autre.

C'est dans le feu que le fer se trempe et devient acier... C'est dans la douleur que l'homme trouve la révélation de sa force.

La fatigue, la lenteur et le sommeil ont toujours été mes amis. La plus petite action dans cette vie m'a toujours demandé une force énorme, insensée, comme si, pour l'accomplir, il me fallait soulever le monde entier, naître à chaque fois.

On l'oublie trop souvent, mais c, est aussi l'enfant qui meurt quand meurt le père. La mort emporte le père dans la tombe, et la tombe se referme sur l'enfant.

Le mathématicien est un aveugle dans une pièce noire cherchant à voir un chat noir qui souvent n'est pas là.

Moi je sais. On n'appartient pas. Lucas ne m'appartient pas. Il est mon fils. Lui et moi, chacun dans sa peau, pour vivre et pour vieillir et pour mourir. Il a besoin de moi. C'est ça une rencontre, le moment où deux nécessités se nouent ;.

Nous parlions peu. Nous étions, je l'ai pensé plus tard, dans la pleine gloire de nos corps. Souples, et à la proue de nous-mêmes.

Arrivée au sommet d'Ecquemauville, elle aperçut les lumières de Honfleur qui scintillaient dans la nuit comme une quantité d'étoiles, la mer, plus loin, s'étalait confusément.

Ah, dans ces mornes séjours, les Jamais sont les Toujours !

Mais que les Médicis dorment en paix dans leurs tombeaux de marbre et de porphyre car ils ont plus fait pour la gloire du monde que n'avaient fait avant eux,et que ne firent jamais depuis,ni princes ni rois ni empereurs.

À force d’inventer des vies, je ne suis plus capable de penser la mienne. Je peux m’immiscer dans la tête de mes personnages, les faire parler, pleurer, rire, mais dès qu’il s’agit de moi, j’éprouve une sensation de vide.

Page 118 sur un total de 661 pages.

Etendez votre recherche :
Citation dans   Phrases sur dans    Poèmes dans    Proverbes dans